jeux de l'être et mots fantômes, mots peu courants mais bien réels a définir selon son délire

[San Kukai]

petouiller dans les ardennes c'est melanger, alors petyouiller se peut être melanger sans conviction : genre arrêtes de petouiller ta soupe, manges ...

Notre baron a déjà exploré ce sens-ci :

Autre suggestion, glanée au fil de mes pérégrinations nocturnes (je ne dis pas qu'elle est valable…) : pétouiller = chipoter dans son assiette, jouer dans la nourriture (« pigrasser » dit-on au Québec).

Il y a un responsable sur ce tropique ?

[rustuf]

petouiller dans les ardennes c'est melanger, alors petyouiller se peut être melanger sans conviction : genre arrêtes de petouiller ta soupe, manges ...

Je me suis empierger, je voulais dire TOUILLER veut dire melanger aux ardennes alors pétouiller....ect

mais bon ca n'empeche que baron a dejà dit,

Ce message a été modifié par rustuf - 15 Oct 2006, 16:02.

[corinne]

Il y a un responsable sur ce topic ?

J'ai cru comprendre que c'est celui qui propose le mot qui doit donner la réponse et dire qui a raison, donc, c'est à Antoche de nous dire, non ?
Mais il est absent, alors on risque de tourner en rond , et pétarader encore longtemps

[Catcher in the R...]

Il faut que je vous dise ! PÉTOUILLER est la contraction de PET et de TOUILLER , oui ça parait simple mais en fait c'est plus spirituel ...... le pet est comme chacun le sait une émission de gazs , principalement méthane , un individu ou un mamifére quelconque rejette naturellement une certaine quantité , le rapport poids /volume est trés favorable a un insecte ! le termite mesopotamien occitanis dit aussi Rhinotermidités qui vit en France ! la production excessive de gaz se nomme le météorisme , et c'est là que l'on s'approche du Divin car Aristote a défini la création du monde comme un "patouillage" de Zeus , une elaboration savante de météores qui ont formés notre univers dans un grand bruit cosmique le big bang en Anglais et plus simplement pour les Grecs anciens le pet de Zeus

[antoche]

Il y a un responsable sur ce topic ?

J'ai cru comprendre que c'est celui qui propose le mot qui doit donner la réponse et dire qui a raison, donc, c'est à Antoche de nous dire, non ?
Mais il est absent, alors on risque de tourner en rond , et pétarader encore longtemps

plus absent.

donc "pétouiller" c'est un hélvètisme qui veut dire traîner , lambiner. Dans le sens

"avance donc, Marcel, arrête de pétouiller comme ça, sinon on arrivera en retard."

personne n'a donc trouvé, à qui veut de proposer un nouveau mot.

Ce message a été modifié par antoche - 15 Oct 2006, 16:52.

[corinne]

chaconne

[San Kukai]

- Oups ! -

Ce message a été modifié par San Kukai - 15 Oct 2006, 18:10.

[gaspou]

chaconne: endave femelle

[Matrix]

Abréviation désignant un félin de nos contrées, femelle, simple d'esprit.

[Jack the best]

Pas de rapport, naturellement avec les Chacone(s) de Bach ?

Cha conne ou cha déconne ? Ch'est de l'auvergnat et signifie ça cogne, ça schmurze, ça schlingue, bref, l'odeur de cette pétouille est répugnante. On dirait une vesse !

[fati.V]

1...2...3
Tu est sur la bonne voie Jack

[gaspou]

Pas de rapport, naturellement avec les Chacone(s) de Bach ?

Il doit y avoir deux orthographes ...

[San Kukai]

Pas de rapport, naturellement avec les Chacone(s) de Bach ?

Il doit y avoir deux orthographes ...

Les deux orthographes sont effectivement validées par l'édition de 1965 du Robert.
Le terme est entré au milieu du XVIIe s. dans notre langue. Il est emprunté au castillan chacona, ce mot étant lui même dérivé de l'onomatopée tchak qui rappelle le son des castagnettes accompagnant cette danse.

[Amiral29]

L'Amiral connaît bien: Los chacones por favor!
Sans aucune hésitation nous sommes au canal de Panama! et dans les boites de nuit il y a de la castagnette!


Ce message a été modifié par Amiral29 - 15 Oct 2006, 21:12.

[ManiX]

chaconne : genre de passacaille

[corinne]

Pas de rapport, naturellement avec les Chacone(s) de Bach ?

Il doit y avoir deux orthographes ...

Les deux orthographes sont effectivement validées par l'édition de 1965 du Robert.
Le terme est entré au milieu du XVIIe s. dans notre langue. Il est emprunté au castillan chacona, ce mot étant lui même dérivé de l'onomatopée tchak qui rappelle le son des castagnettes accompagnant cette danse.

C'est bien une danse, mais les castagnettes ?, pas à ma connaissance en tout cas. Et Jean Sébastien Bach s'en est servi dans ses sonates pour violon, ainsi que Couperin pour faire danser.
Bravo San Kukai

[San Kukai]

Bravo San Kukai

Ben non… Je n'ai aucun mérite…
Je n'ai fait que confirmer la piste de cap'tain Jack.
Comme tout bon amoureux de Bach, ce terme m'est très familier et il me semblait qu'il l'était aussi pour plusieurs d'entre nous ; ce qui s'est avéré.

C'est donc au best de proposer un mot…

Ce message a été modifié par San Kukai - 25 Oct 2006, 08:21.

[Jack the best]

Je propose affûtiaux qui en ce qui me concerne ne s'employait qu'au pluriel, mais Littré le donne aussi au singulier affûtiau !

Et sur ce, comme lundi est ma journée la pire de la semaine 6h de cours et avec plein de trous, la chienne de mon fils à aller promener -il est en tournée en Inde avec sa compagnie de cirque-, la nounou de mon petit-fils malade, je vais me coucher et je ne sais pas si j'aurai beaucoup de temps à consacrer à ce forum demain.

Je promets néanmoins d'y jeter un oeil.

Ce message a été modifié par Jack the best - 15 Oct 2006, 21:55.

[baron]

donc "pétouiller" c'est un hélvètisme qui veut dire traîner , lambiner. Dans le sens

"avance donc, Marcel, arrête de pétouiller comme ça, sinon on arrivera en retard."

personne n'a donc trouvé, à qui veut de proposer un nouveau mot.

Je signale simplement que j'avais déjà donné une (autre) bonne réponse (dans la foulée de Matrix) : Pétouiller est bien faire des pétouilles, de petits défauts d'impression résultant d'une crasse – un bout de papier arraché, un cheveu, etc. – accrochée sur les rouleaux d'une presse d'imprimerie (on parle également de peluchage.) S'emploie aussi au sens large en photographie comme un petit défaut technique à masquer sur une image.

Pétouiller, c'est donc laisser des crasses dans les rouleaux qui vont salir la page.

[small](L'introduction était fantaisiste, je vous l'accorde…)[/small]

+++++++

Quant aux affûtiaux, je n'en ai pour l'heure aucune idée…

[antoche]

Pétouiller, c'est donc laisser des crasses dans les rouleaux qui vont salir la page.

[small](L'introduction était fantaisiste, je vous l'accorde…)[/small]

+++++++

Quant aux affûtiaux, je n'en ai pour l'heure aucune idée…

Autant pour moi, j'avais lu "dans des rouleaux qui vont salir la plage".Besoin de vacances....

pour affûtiaux, si l'on admets qu'un "baistiaux" est un dragueur qui a trouvé est "consommé" sa proie, un affûttiaux serait donc un dragueur qui n'aurait pas encore "consommé", toujours en chasse.(à l'arrêt, la queue droite, mais ça je ne l'ai pas dit).

PS: si quelqu'un peut m'expliquer pour les quotes.

Ce message a été modifié par Triskell - 16 Oct 2006, 08:54.

[San Kukai]

Rappelez-vous les guerres en dentelles, celles où les fantassins, dont le pas était rythmé par les baguettes de trois jeunes tambours, avançaient en lignes parfaites sous le feu des canons.
Lesdits canons étaient composés d'une armature de bois et d'un fût qu'elle reliait aux roues ; un petit vérin situé sous le fût permettait de régler l'inclinaison de ce dernier.
Les affûtiaux sont tout simplement les auxiliaires des canonniers. Ces personnes, souvent de petite taille, se glissaient sous le canon et agissaient sur le vérin pour corriger l'engin à la hausse ou à la baisse, en fonction du premier coup. Leur nom vient de leur faculté à affûter le tir, c'est-à-dire à le corriger.

On a par la suite appelé affûtiaux les regards pratiqués dans les garnitures de fougères qui ornent les palombières de notre région (la Gascogne) et qui permettaient initialement au chasseur d'observer la venue des vols tout en restant bien dissimulé.
La chasse à la palombe est cette migration annuelle de bons vivants qui aiment à retrouver leurs copains chaque année au même endroit pour boire et manger en leur compagnie, sous le prétexte, ô combien noble, de rapporter du gibier à la maison, lequel gît dans le congélateur familial jusqu'à la saison suivante.
On utilise plus guère le terme d'affûtiaux, les plaisirs de la dégustation ayant progressivement pris le pas sur l'intention cynégétique initiale. Les affûtiaux servent aujourd'hui essentiellement à aérer la palombière, celle-ci étant régulièrement chargée de relents de poêlées de cèpes à l'ail, magrets à l'armagnac et autres merveilles du terroir.

[fati.V]

Des habits en mauvais état, on en à tiré "futal"


Edit: le ^veut dire qu'il y avait un "s" donc affustiaux sont des ploucs qui achètent à crédit chez "Fust*"

*En suisse les rois du crédit sans fin

Pour "Chaconne" j'avais dit 1..2..3 car c'est une dans à trois temps

Ce message a été modifié par fati.V - 16 Oct 2006, 09:59.

[gaspou]

Il y a deux sens à "affûtiaux"; le premier, évident, est l'ensemble des outils utilisés par le rémouleur pour remettre à neuf les lames émoussées. Mais Jack the best a bien entendu en tête le sens dérivé qui est tout simplement un juron adouci par le politiquement correct. Comme vous le savez, le métier de rémouleur est particulièrement délicat, pour ne pas dire dangereux, puisqu'il s'agit de manier des lames coupantes face à des meules tournant à haute vitesse; un mauvais geste, et on s'enfonce le couteau dans le doigt (avant meulage, pas trop grave, mais après ...) ou on dérape et on se meule les jointures du poing. Quand cet accident arrive, le rémouleur jure épouvatablement (j'aimerais vous y voir, c'est très douloureux); le juron de base du rémouleur est "ah foutu bordel de ..." suivi de variations plus lyriques les unes que les autres que je vous laisse imaginer. Après la deuxième guerre mondiale, une vague de politiquement correct amenée par le Plan Marshall a poussé les autorités à réprimer l'usage de gros mots sur la voie publique; les rémouleurs ont alors été obligés, sous peine de fortes amendes, de tenter de se maîtriser malgré la douleur en grognant dans leur barbe: "ah f..t ... grmbbbl". Les enfants des écoles demandaient alors à leurs parents ce que signifiait ce cri de douleur; les parents ont alors utilisé le mot qui leur venait naturellement à l'esprit: le rémouleur s'est fait mal, et au lieu d'invoquer en vain le saint nom du seigneur, il invoque le matériel que le fait vivre, l'affûtiau ou les affûtiaux. Les enfants ravis, utilisent depuis cet épouvantable juron quand ils se pincent les doigts entre une bille et un calot: "affutiaux" !

[Jack the best]

Comme j'aime bien les élucubrations, considérons que c'est trouvé !

Ma grand'mère (une Picarde avec des relents ch'ti) parlait d'affûtiaux pour désigner des habits ordinaires, le contraire de beaux habits.

En général, il s'agissait plutôt donc d'objets sans valeur, genre un vieux "futal" ! Mais est-ce la même etymologie… ?


Trésor de la langue française :

AFFÛTIAU, subst. masc.
A. Fam. Menus objets de l'équipement ou de la toilette féminine :
Regarde-moi, il n'y a pas de toilettes, il n'y a pas de bijoux qui tiennent! Si elles étaient là, comme moi, en chemise, ah bien ça en serait une fête! tu verrais! elles ne nous valent pas! non elles ne nous valent pas, quand elles n'ont plus tous leurs affutiaux c'est des fanées, t'entends??J.-K. HUYSMANS, Les Sœurs Vatard, 1879, p. 259.
B. Ensemble des (menus) instruments dont on a besoin pour faire une chose (cf. affûter1 et affûtage1 III).
Rem. Attesté ds BESCH. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.; ,,populaire`` selon Lar. Lang. fr.
Prononc. : [afytjo]. GRÉG. 1923 donne 2 possibilités de prononc. : a(f)futiau (avec 2 syllabes pour la finale) et -tyo (avec une seule syllabe y = [j]). Harrap's 1963 transcrit la finale en 2 syllabes : afytio. Rem. Les dict. du XIXe s. transcrivent tous la finale avec 2 syllabes à l'exception de DG qui donne la prononc. avec yod.
Étymol. ET HIST. 1680 plur. pop. « menus objets de peu de valeur » (HAUTEROCHE, Crispin médecin, II, 11 ds Dict. hist. Ac. fr. t. 2 1884, p. 311 : Je ne saurois trouver dans tous vos affûtiaux).
Dér. de affûter* « disposer, ajuster »; suff. -iau*; forme dial. pour *affuteau.
BBG. BAILLY (R.) 1969 [1946]. BÉL. 1957. BÉNAC 1956. BOISS.8. LE ROUX 1752. SAIN. Lang. par. 1920, p. 275.

Littré :

AFFÛTIAU
(a-fu-tiô) s. m.

Bagatelle, brimborion.
Je ne saurais trouver dans tous vos affûtiaux, HAUTER. Crispin M. II, 11.
Terme populaire.
Affûter.

Dictionnaire de L'Académie française, 8th Edition (1932-5)
AFFÛTIAU. (Page 1:28)
AFFÛTIAU. n. m. Objets de toilette, de parure, sans valeur. Il est populaire et il a vieilli.

Alors fati.V comme vainqueur ?

À toi la main…

[fati.V]

Bon alors en bon Suisse... Bouéler

[gaspou]

Facile: le bouélage est un des coups techniques les plus délicats du "naked female mud wrestling", sport bien connu du nord du Michigan, importé en Suisse sous le nom de "curling", avec un léger changement des règles. Le bouélage ("mudling") dans l'original NFMW consiste en un jet de boue dans les yeux ou la bouche de l'adversaire afin de la distraire et de pouvoir la saisir par les cornes et la faire rouler à terre (oui, il s'agit de combat de vaches). Dans l'adaptation suisse de ce jeu, il s'agit de cracher négligemment son chewing gum en plein milieu de la concentration de la lanceuse adverse. C'est l'équivalent du coup de tête au football, et c'est assez mal vu. Cela finit souvent par une bagarre généralisée sur la glace où les participantes s'arrachent mutuellement leurs vêtements.

Une douche froide ? oui je crois.

[Wall]

Comme à son habitude, gaspou se met le doigt dans l'œil jusqu'au coude mais, étant insensible à la douleur, ne s'en rend pas compte...

Le verbe bouéler tire son origine d'une prononciation archaïsante du mot bois, et signifie donc, tout simplement, étayer à l'aide de madriers en bois.

P.S. : à l'évidence, la télévision de gaspou ne retransmet pas les mêmes JO d'hiver que les autres...

Ce message a été modifié par Wall - 16 Oct 2006, 17:11.

[gaspou]

à l'évidence, la télévision de gaspou ne retransmet pas les mêmes JO d'hiver que les autres...

Hé non ... dommage pour vous, le curling féminin est un sport formidable sur ma télé à moi ...

[Wall]

à l'évidence, la télévision de gaspou ne retransmet pas les mêmes JO d'hiver que les autres...

Hé non ... dommage pour vous, le curling féminin est un sport formidable sur ma télé à moi ...

Et Mme gaspou, elle en pense quoi ? A moins qu'elle ne préfère la pétanque hommes — sur la même chaîne...

[baron]

Bouéler, bouillir de colère, jusqu'à pousser des cris de bélier.