La rubrique ciné, Le coin des cinéphages...

[Leopal]

On est maladroit et emprunté quand on a peur... pour moi à ce moment-là ils sont déjà à l'étape suivante: ils savent qu'il va se passer quelque chose, c'est inéluctable. Donc il ne sont plus dans cette peur.
Bon fim, je trouve aussi.

[Leopal]

"Vengeance" de Johnny To avec J.P. Smet... Johnny quoi...
Alors autant j'ai trouvé la mise en scène et le cadre en général de très haut niveau, autant le scénar est à deux balles, et Johnny moyen. A voir si on est fan de photo.
Quand je pense qu'ils prévoient un remake du "Cercle rouge" du grand Melville, ca me fait mal d'avance.

[Leopal]

David Carradine (Bill dans "Kill Bill" et Caine dans Kung-Fu) n'est plus...

[DOMY]

David Carradine (Bill dans "Kill Bill" et Caine dans Kung-Fu) n'est plus...

Le comédien est mort à l'hôtel Nai Lert Park trois jours avant la fin du tournage de cette production française réalisée par Charles de Meaux, et sa mort "pourrait être d'origine accidentelle", a précisé la même source.

Dans les journaux étrangers, ils disent l'avoir retrouvé pendu dans sa chambre d'hotel ....
http://www.nationmultimedia.com/2009/06/04...es_30104421.php
http://news.google.fr/news?ned=us&hl=e...david+carradine

Ce message a été modifié par DOMY - 4 Jun 2009, 18:04.

[Tafù]

[Glabbe]

Toute ma jeunesse…

L'année d'après j'étais à l'Ile de Wight. Arrivé en avance....c'est comme ça que je suis devenu Ingé-Son. Argl : voir Hendrix sur scène ET être sur scène. Juste des petits cablages ,ça vrille encore mes petits neurones

[DOMY]

Il était une fois la face sombre de Hollywood


Avant John F. Kennedy, Marilyn eut une liaison avec le sulfureux Sam Giancana.

Soirées de fin de tournage avec alcool, drogue et sexe à volonté, liens ambigus de certaines stars avec la mafia, scandales financiers : les coulisses de « l'usine à rêves » ne sont pas toujours reluisantes.
Récit.

Il fut l'une des figures les plus importantes du cinéma hollywoodien des années 80-90.
Avec son complice, Jerry Bruckheimer, il produisit des succès fracassants comme Flashdance, Le Flic de Beverly Hills, Top Gun, Bad Boys, Esprits rebelles ou Rock.
Le 19 janvier 1996, vers 1 heure du matin, épuisé par une vie placée sous le signe de l'argent, de la drogue, du stress et des mœurs les plus extrêmes, Don Simpson, 52 ans, s'écroule sur le carrelage de ses toilettes.
Mort.
L'ascension et la chute de ce nabab pas comme les autres, retracées dans l'ouvrage Box-Office, de Charles Fleming (1), est particulièrement symptomatique du microcosme hollywoodien, de sa violence et de sa démesure.
Redoutablement énergique, créatif, intelligent, généreux et franc, mais aussi narcissique, instable, paranoïaque, mythomane, obsédé, arrogant, tyrannique et autodestructeur, Don Simpson, élevé dans les quartiers difficiles d'Anchorage, en Alaska, avait gravi les échelons de la gloire à la seule force de sa volonté.
Très impliqué dans la fabrication de ses films, il inventa la formule du high concept, qui consistait à trouver une idée de film qui puisse se résumer en une phrase.
Si Bruckheimer était le calculateur froid et bosseur du duo, ne cachant pas le mépris qu'il avait pour son public, Simpson, lui, aimait vraiment ce qu'il faisait.

Ayant apporté au studio Paramount quelques-uns des plus gros succès des années 80, il connut l'apogée de sa carrière entre 1986 et 1987, avec Top Gun et LeFlic de Beverly Hills2.
Les soirées de débauche (avec cocaïne, sexe et alcool à volonté) qui suivaient les journées de tournage de ces deux blockbusters participèrent à édifier la légende sulfureuse de Simpson.
Grisé par les centaines de millions de dollars amassés grâce à ses films, le producteur s'immergea peu à peu dans un monde nocturne, fait de filles faciles, de bad boys (comme le détective corrompu récemment condamné Anthony Pellicano, qui « arrangea » de nombreuses affaires pour le compte de Simpson) et de soirées décadentes.
Sa luxueuse villa hollywoodienne, véritable caverne d'Ali Baba des substances illicites, voyait défiler de nombreuses prostituées, toutes rabattues par Mme Alex et Heidi Fleiss, les deux plus grandes maquerelles hollywoodiennes de cette période.
Obsédé par son apparence et complexé par son physique, le tycoon pratiquait la musculation à hautes doses, faisait appel aux services des chirurgiens esthétiques les plus réputés et dépensait des fortunes en vêtements de marque et en voitures de luxe.

Ce train de vie éreintant ne dura pas : en 1990, Jours de tonnerre, sorte de Top Gun situé dans le milieu des courses automobiles, connaît un tournage catastrophique, suivi d'une sortie en salles décevante.
Il marque le début de la fin pour Simpson.
Convaincu d'être une star, il comptait sur Jours de tonnerre pour s'imposer en tant qu'acteur.
Abattu par sa prestation pitoyable, peu concerné par les nouveaux projets de sa propre société, il sombre peu à peu dans la déprime.
Il ne travaille quasiment plus, laissant son associé Jerry Bruckheimer faire tourner leur entreprise sans lui, alors même qu'ils ont rejoint le giron du studio Disney.
Il ingurgite anxiolytiques et antidépresseurs, consomme de grandes quantités de cocaïne et se nourrit jour et nuit de hamburgers et de beurre de cacahuète.
On connaît la suite.

L'histoire tragique de Don Simpson ne peut être mise sur le seul compte de la décadence hollywoodienne propre aux années 80-90.
Cette ivresse du pouvoir et des vices y afférant est née avec la Mecque du cinéma.
Comme le montre Tim Adler dans La Mafia à Hollywood(2), les sommes d'argent astronomiques manipulées par l'industrie du cinéma ont toujours nourri la volonté de puissance des uns et des autres.
Dès les débuts des grands studios, la pègre s'intéresse aux profits impressionnants qu'ils dégagent et les stars raffolent déjà des plaisirs interdits.
En 1916, le pape de la magie noire, Aleister Crowley, qui connaît bien ce milieu, décrit Hollywood comme «la faune du cinéma composée de malades fous de cocaïne».

En réalité, ce sont bel et bien les patrons des studios qui ont ouvert les portes de leur industrie au crime organisé.
Dans les années 30, ils emploient les services de nombreux porte-flingues du milieu pour briser les grèves qui paralysent les plateaux et, à l'issue de leur mission, les gangsters finissent par se retourner contre leurs employeurs.
Les décennies suivantes consacreront les noces funestes du crime et de l'image.
Tandis que Jean Harlow poursuit une liaison avec le gangster Longy Zwillman, Joan Crawford utilise carrément les services de la pègre pour faire disparaître un film pornographique qu'elle avait tourné à ses débuts !
A la même époque, le légendaire Bugsy Siegel - réputé le gangster le plus élégant de son époque, c'est lui qui créa Las Vegas - sort avec des actrices comme Lana Turner ou Ava Gardner, fréquente des magnats du cinéma comme Jack Warner ou Louis B. Mayer et des stars comme Gary Cooper, Clark Gable ou Cary Grant.
Quant à la blonde Kim Novak, le studio Columbia va jusqu'à faire appel au mafieux Mickey Cohen pour la dissuader de poursuivre sa liaison jugée scandaleuse avec l'acteur noir Sammy Davis Jr ...

L'anecdote qui montre le mieux cette collusion entre les milieux du cinéma et du crime figure dans le film Le Parrain de Francis Ford Coppola, lorsqu'un producteur, après avoir refusé d'engager dans son film un chanteur ami de la mafia, se réveille dans son lit avec, près de lui, la tête coupée de son cheval préféré.

Quand la mafia se recycle dans le cinéma porno

Cette histoire fut en fait inspirée par la manière dont Frank Sinatra, très proche de gangsters comme Lucky Luciano ou Sam Giancana et qui construisit sa carrière avec l'appui de la mafia, obtint le rôle qui allait lui valoir un oscar dans Tant qu'il y aura des hommes, en 1953 ...
Avec l'accession de John F. Kennedy à la présidence des Etats-Unis, tandis que Marilyn Monroe passera des bras de Sam Giancana à ceux de « Mister President », Sinatra s'éloignera peu à peu de ses amis gênants.

Dans les années 70-80, jusque-là très active au sein même des studios, la mafia se recycle dans l'industrie naissante du film pornographique, où elle empochera des centaines de millions de dollars, puis dans la finance (elle sera impliquée dans le scandale du rachat de la MGM par le financier véreux Giancarlo Parretti).

Et aujourdhui ?

Réduite à l'état de petite entreprise provinciale comme on le voit dans la série Les Soprano, la mafia s'est éloignée de Hollywood.
C'est en tout cas ce qu'assure Tim Adler.
Une affirmation dictée par l'observation des faits ou par la prudence ?

Source : http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/20...-hollywood-.php

Pour les cinéphiles, je vous invite à revoir le sublimissime, l'excellentissime, le génialissime,
film de Robert Altman, " The Player " (1992) qui fait une peinture au vitriol du monde Hollywoodien ...





http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Player
http://www.allocine.fr/film/critiquepublic...cfilm=7354.html

Ce message a été modifié par DOMY - 7 Jun 2009, 14:21.

[franzouz]

Bonjour,

Et hop, je me suis lancé hier soir pour aller voir le très controversé Antichrist de Lars Von Trier.

Que dire, que dire....
Effectivement, les critiques ne se sont pas trompées sur une chose : c'est pas un Walt Disney !

Avec Breaking The Waves, il avait frappé très fort, et là j'ai, l'impression qu'il joue la sur-enchère.
Oui, c'est choquant, oui les images sont belles, oui c'est violent, oui le jeu des acteurs (et surtout Charlotte Gainsbourg) est bon... j'ai l'impression que ce coté "cru" n'apporte pas grand chose à part choquer la lectrice quinquagénaire de Télérama. (ma voisine de droite dans la salle !!).

Si tout est poussé à son paroxysme, je n'ai pas eu la chair de poule comme lorsque j'ai vu Breaking The Waves ou la violence est pourtant plus contenue.
Au final, j'ai bien aimé ce film, qui je pense ne m'a pas encore dévoilé tout ces symboles cachés. .

Il est difficile de le définir à chaud, j'attends quelque mois et quelques revisionnages avant de pouvoir donner mon réel point de vu.

Ce message a été modifié par franzouz - 7 Jun 2009, 14:13.

[Leopal]

Ca pourrait faire un film ton histoire DOMY. Bien plus édifiant que "The player".

Et hop, je me suis lancé hier soir pour aller voir le très controversé Antichrist de Lars Von Trier.

Que dire, que dire....

Que c'est un film prétentieux et raté, qui se veut choquant mais est plutôt navrant, effectivement on ne voit pas très bien qui ça va choquer.
Quant aux scènes de sexe explicites, elles n'apportent rien au film: j'aurai pu me me passer de voir les couilles de Dafoe battrent contre le cul de C. Gainsbourg, ou les scènes de masturbation.
Enfin il y a eu de la pub et du buz autour de ça, c'était le but je pense.


Quand je pense qu'à Cannes Von Trier prétendait être le meilleur metteur en scène du monde... enfin, sur ce coup là j'ai bien ri.

[Leopal]

Je soupçonne que le gros succès de "Home" vendredi soir est pour beaucoup dans le très beau score score des écolos... 9 millions de téléspectateurs, sans compter les téléchargements, DVD et salles de ciné.
Voilà comment on passe de 10/12 à 16%.

[DOMY]

Arrête ... tu vas nous faire boucler notre topic !

[Leopal]

C'est juste un constat, je ne dis pas que c'est bien ou mal.

[Tafù]

..Vu hier soir Good Morning England (titre français en anglais remplaçant on sait pas pourquoi The Boat That Rocked..)

C'était l'époque où le mot "pirate" n'avait pas encore une connotation internétique et ne brossait pas le portrait d'un geek spolieur de droits d'auteurs.. Nan, ça avait plutôt un côté Robin des Bois, et c'était la figure de proue d'une libération sociale, artistique, intellectuelle... d'une génération qui avait soif de découvertes et d'expériences. Il y avait des interdits, mais il y avait tout autant de transgressions, et on avait une réserve de libertés à voler plus importante que les stocks actuels de pétrole...

Si ça n'est pas un monument à conserver dans les dix films de l'histoire du cinoche, c'est un film enthousiaste, bien vu, avec énormément d'humour et des rôles bien distribués. Bref, c'est un film... désaltérant !
...et je me mets tout de suite à chercher la liste des morceaux d'anthologie qui composent la bande son...

le site

sur AlloCiné

[Leopal]

J'avais bien aimé aussi.
Aujourd'hui je suis allé voir "Les lascars", je me suis bien marré. Je le conseille. Enfin pas aux amateurs de français châtié.

[Geodesic]

Bien d'accord avec Tafù, Good Morning England est délicieux !

J'avais bien aimé aussi.
Aujourd'hui je suis allé voir "Les lascars", je me suis bien marré. Je le conseille. Enfin pas aux amateurs de français châtié.

Il n'est pas décevant par rapport aux petits épisodes qui avaient été fait précédemment ?
C'est ma seule peur, sinon ça me dit bien d'aller le voir.

[Leopal]

Tu peux y aller, le passage au format long est réussi.

[Geodesic]

Tu peux y aller, le passage au format long est réussi.

En effet !
Je viens de le voir, j'ai adoré. Il garde bien l'esprit des épisodes, avec des graphismes plus soignés, une histoire délirante et pleines de rebondissements, une BO excellente, bref du régal

[castor74]

Hier soir, je suis allé voir Jeux de Pouvoir. Russell Crowe est impeccable, et Hellen Mirren géniale. L'intrigue est compliquée, mais quelle mise en scène!

[DOMY]

Karl Malden est mort ...

http://www.purepeople.com/article/karl-mal...t-mort_a34734/1
http://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Malden



Ce message a été modifié par DOMY - 1 Jul 2009, 23:51.

[Leopal]

Dans son sommeil à 97 ans, une belle mort. RIP.

Hier soir, je suis allé voir Jeux de Pouvoir. Russell Crowe est impeccable, et Hellen Mirren géniale. L'intrigue est compliquée, mais quelle mise en scène!

Oui, un bon suspens.
Je sors du dernier W. Allen, pas mal. Un retour à son époque new-yorkaise pour ce qui concerne la trame du film et le jeu de l'acteur principal, qui aurait pu être lui-même.

[Geodesic]

Yep, le Woody Allen - Whatever works - est plutôt sympa.

[DOMY]

Coming soon ...
Genre: Documentary

In the 1960’s, Richard O’Barry was the world’s leading authority on dolphin training, working on the set of the popular television program Flipper.
Day in and day out, O’Barry kept the dolphins working and television audiences smiling.
But one day, that all came to a tragic end. THE COVE, directed by Louie Psihoyos, tells the amazing true story of how Psihoyos, O’Barry and an elite team of activists, filmmakers and freedivers embarked on a covert mission to penetrate a hidden cove in Japan, shining light on a dark and deadly secret.
The mysteries they uncovered were only the tip of the iceberg.

Winner of the Audience Award for Best Documentary at the 2009 Sundance Film Festival, The Cove follows a high-tech dive team on a mission to discover the truth about the international dolphin capture trade as practiced in Taiji, Japan.
Utilizing state-of-the-art techniques, including hidden microphones and cameras in fake rocks, the team uncovers how this small seaside village serves as a horrifying microcosm of massive ecological crimes happening worldwide.

The Cove exposes not only the tragedy of dolphin slaughtering in Japan, but also the dangerously high levels of mercury in dolphin meat and seafood, the cruelty in capturing dolphins for entertainment, and the depletion of our oceans fisheries by worldwide seafood consumption.
We also see how the mandate of the International Whaling Commission has been manipulated by the Japanese Fisheries Agency for its benefit and its subsequent effect on the rest of the world.

The official trailer :



The official website :
http://thecovemovie.com

[Vache Qui Pue]

Ca à l'air sympa the cove

Sinon j'ai vu Blindness hier et ben j'ai trouvé ça vraiment
pourri Ca fait un peu "j'ai eu une réflexion intéressante
et j'en ai fait un film" sauf qu'il n'y a rien dedans d'autre
que cette réflexion...

[v1nce]

Sinon j'ai vu Blindness hier et ben j'ai trouvé ça vraiment
pourri Ca fait un peu "j'ai eu une réflexion intéressante
et j'en ai fait un film" sauf qu'il n'y a rien dedans d'autre
que cette réflexion...

yep, ya de l'idée, mais finalement, c'est assez moyen (voir trop moyen) à mon gout.
je cherche désepérement: Bottle Shock (mais en français!!)

[guerom00]

sauf qu'il n'y a rien dedans d'autre que cette réflexion...

Si : y a Julianne Moore

[Leopal]

Vu "Public ennemies", il est pas mal dans la genre, plutôt efficace.

[Geodesic]

Vu "Public ennemies", il est pas mal dans la genre, plutôt efficace.

Ouaip j'ai bien apprécié

[DOMY]

Porté par les studios Universal, Despicable Me dévoile sur la toile ses premières images très prometteuses.
Soit l'histoire de Groo (auquel Steve Carell, en grand habitué des doublages de film d'animation, prête sa voix), personnage énigmatique décidé à voler rien de moins que la Lune.
Mais c'était sans compter sur trois orphelins qui vont contrecarrer ses plans...
Animation soignée et humour totalement décalé de rigueur pour un long métrage prévu en juin 2010 dans nos contrées.

Ce truc à l'air bien barré !
http://www.despicable.me



Ce message a été modifié par DOMY - 20 Jul 2009, 01:54.

[Leopal]

Effectivement.

Je sors du dernier Harry Potter, c'est long, et pas bon. Enfin, peut-être que ça plaira aux djeuns?
Pour me consoler, j'ai acheté "Paris, Texas" en sortant. Une bonne soirée en perspective.

[Geodesic]

Je sors du dernier Harry Potter, c'est long, et pas bon. Enfin, peut-être que ça plaira aux djeuns?

Chui pas sur. J'irai pas le voir pour la simple et bonne raison que j'étais toujours déçu avec les précédents. Je ne retrouvais pas du tout l'ambiance du livre.