La rubrique ciné, Le coin des cinéphages...

[Leopal]

Et pan! Je n'avais déjà pas très envie d'y aller, mais là...

Les critiques du Canard Enchaîné et de Charlie Hebdo sur Gran Torino sont dithyrambiques !

Mes amis qui l'ont vu aussi, mon prochian film.

Pour ceux qui ne dormaient pas dimanche soir, France3 passait dans le cinéma de minuit, Bonne chance, de et avec Sacha Guitry, son premier film en 1935.

Une comédie romantique si on veut, drôle et légère, très théâtrale. J'ai loupé un peu le début, mais j'ai beaucoup aimé cette fraîcheur un peu désuète.

Du même auteur en 1936, "Le roman d'un tricheur", un de mes films préférés. Aussi le film ou la voix off fut inventé. Et reprise après par Welles dans Citizen Kane.

[MysticRiver]

Samedi dernier, j'ai vu Gran Torino, tout simplement exceptionnel.
Clint Eastwood est vraiment une légende du cinéma, on le savait déjà mais ce film le confirme encore une fois de plus.

[Geodesic]

J'ai hate d'aller le voir !
Il me disait beaucoup et tous les gens qui l'ont vont ont adoré, alors ça m'a conforté dans mon idée.

[Macintosheux]

Samedi dernier, j'ai vu Gran Torino, tout simplement exceptionnel.
Clint Eastwood est vraiment une légende du cinéma, on le savait déjà mais ce film le confirme encore une fois de plus.

Avec un pseudo pareil, ça ne pouvait pas louper
C'est vrai que c'est un excellent film, et s'il y en a un à voir en ce moment, c'est lui
Cela dit, je trouve Million Dollar Baby encore plus grand

Ce message a été modifié par Macintosheux - 4 Mar 2009, 06:59.

[MacPH]

Et pan! Je n'avais déjà pas très envie d'y aller, mais là...

Les critiques du Canard Enchaîné et de Charlie Hebdo sur Gran Torino sont dithyrambiques !

Mes amis qui l'ont vu aussi, mon prochian film.

Pour ceux qui ne dormaient pas dimanche soir, France3 passait dans le cinéma de minuit, Bonne chance, de et avec Sacha Guitry, son premier film en 1935.

Une comédie romantique si on veut, drôle et légère, très théâtrale. J'ai loupé un peu le début, mais j'ai beaucoup aimé cette fraîcheur un peu désuète.

Du même auteur en 1936, "Le roman d'un tricheur", un de mes films préférés. Aussi le film ou la voix off fut inventé. Et reprise après par Welles dans Citizen Kane.

Je ne savais pas qu'il en avait fait un film!
Je l'avais vu au théâtre et lu, j'ai adoré ce texte, la pièce s'appelle "les confessions d'un tricheur" je crois.

Ça commence comme ça de mémoire : "Je suis né à Tortisambert, petit village du Calvados..." avec l'histoire des champignons...

Il finit par passer par Monaco et Aix-les-Bains, là où se retrouvait la Jet set de l'époque, qui avait plus de classe . Pour la deuxième ville, ça a beaucoup changé. Grandeur et décadence.

[Guest_blueliz_*]

Cela dit, je trouve Million Dollar Baby encore plus grand

Bien que j'aime beaucoup Clint Eastwood en tant que réal, sur le même sujet en moins mélodramatique, j'ai préféré Girlfight avec Michelle Rodriguez :

[MysticRiver]

Samedi dernier, j'ai vu Gran Torino, tout simplement exceptionnel.
Clint Eastwood est vraiment une légende du cinéma, on le savait déjà mais ce film le confirme encore une fois de plus.

Avec un pseudo pareil, ça ne pouvait pas louper
C'est vrai que c'est un excellent film, et s'il y en a un à voir en ce moment, c'est lui
Cela dit, je trouve Million Dollar Baby encore plus grand

C'est comparer du caviar et du caviar. J'avais également adoré !
Pour ta première phrase, c'est clair que j'adore Clint Eastwood.
Lui et Martin Scorsese sont mes deux réalisateurs préférés.
Beaucoup de mes films préférés proviennent d'eux, la quantité de chefs d'oeuvre qu'ils ont réalisé à eux deux !respect!

[castor74]

Je sors de Gran Torino. Exceptionnel. Toute l'histoire de l'acteur et toute sa filmographie y tiennent.
Un sens pareil de l'autodérision pour un si grand acteur c'est du jamais vu. Film sensible, drôle et grave, léger parfois, profond le plus souvent.
Un film testament, sans aucun doute.

[MacPH]

Je ne lui souhaite pas que ce soit un film testament, mais c'est indéniablement un bon film.

La scène finale m'a un peu moins plu en revanche. Un peu trop vu ce genre de scène.

[Leopal]

Je suis d'accord.

Je sors de Gran Torino. Exceptionnel.

Et là moins. Bon film ok, mais finalement assez prévisible et déjà vu je trouve. J'ai du mal à voir ce qui fait crier tout le monde au génie...

Sinon cet aprem j'ai vu "Loin de la terre brûlée". Joli film, bon scénar et acteurs justes. (Y compris Kim Basinger!) Mais un abus de flashbacks, à mon gout. Ca vaut le déplacement quand même.
Et Charlize...

[Leopal]

Harvey Milk cet aprem, j'ai bien aimé. Sean Penn j'ai du mal a être objectif.

On y apprend beaucoup de choses sur le mouvement gay aux US, (et anti-gay) une réal simple et efficace, de bons acteurs. (dont l'un des bellâtres de Pearl Harbor si je ne m'abuse, on s'étonne de le retrouver là roulant des pelles à S. Penn )
Bon, en 2009 ce film enfonce des portes déjà ouvertes, mais ça reste intéressant.

[MacPH]

Vu Benjamin Button.

Je n'ai absolument pas été ému. Est-ce que ça vient de moi qui suis incapable d'éprouver le moindre sentiment ou est-ce que ça vient d'un film trop lisse, qui force le trait et dans lequel on a bien du mal à rentrer?

[azulseco]

Bonjour,

Un peu des deux macPH.
Je l'ai vu aussi, bon film, original, mais être ému avec Brad Pit, c'est pas facile non plus.

[Leopal]

Certains demoiselles seront d'un avis différent.

Sur les recettes Disney:



Etonnant non?

[Maître]

Certains demoiselles seront d'un avis différent.

Sur les recettes Disney:



Etonnant non?

Il me semble (et wikipedia confirme : http://en.wikipedia.org/wiki/Robin_Hood_(1973_film) ) que c'est surtout Robin des Bois qui réutilise des animations des films qui le précédent pour la simple raison qu'il a été réalisé avec un budget un peu trop petit...

[bart]

En ce qui concerne Gran Torino, evidemment, un des grands films 2009. La ou l'on peut comparer certains films a l'aplaudimetre, Gran Torino et Milion Dollar Baby se départagent a l'intensité du creux qui nous prend les tripes, et, honnetement, je ne me prononce pas.....

[Leopal]

Aujourd'hui je me suis dit que j'allais faire une BA et essayer de voir un film français. Je suis donc allé voir "Un chat un chat", eh bien c'est pas mal du tout. Un peu le prototype de film français made in St Germain pour les bobos, mais agréable.

Et la salle était pleine au milieu de l'aprem, ça va marcher. Etonnamment.

[Macintosheux]

prototype

Stéréotype

Sinon, je suis allé voir Welcome, bon film "politique" et bon film tout court, à voir
Lol : il n'en reste rien, mais on passe un bon moment. Aussi, les dialogues des gamins sont un peu trop exagérés je trouve ("trop pas t'as vu wesh"... ).

[DOMY]

Coming soon .... (30 septembre)

Taking Woodstock : The trailer

L'immense Ang Lee, oscarisé pour Le secret de Brokeback Mountain, et réalisateur du magnifique Tigre et Dragon et du sulfureux Lust, Caution, s'est entouré d'un casting de rêve - Emile Hirsch (Into the Wild, Harvey Milk), Demetri Martin, Liev Schreiber (Wolverine) et Paul Dano (Little Miss Sunshine, There will be blood, et bientôt à l'affiche de Max et les Maximonstres) - pour nous conter la création du mythique festival de Woodstock dans son nouveau film : Taking Woodstock !

L'histoire ?
Durant le turbulent été 1969, un jeune homme travaille dans le motel de ses parents dans les Catskills, et va malgré lui mettre en branle ce qui deviendra Woodstock, le concert qui donna la définition de toute une génération...

En attendant de découvrir en salles dès le 30 septembre ce film très attendu, qui s'annonce déjà comme l'un des grands événements cinéma de l'automne, Purepeople.com vous propose d'en découvrir dès mainteanant la bande-annonce qui fait envie !

Peace bro' !

[Leopal]

Ca à l'air d'être pas mal.

prototype

Stéréotype

Aussi.

Je suis allé voir "Les trois royaumes" hier, c'est une grosse daube. D'ennuyeuses batailles succèdent à des batailles ennuyeuses... on se lasse, et on part.
D'ailleurs si quelqu'un peu me dire ce qu'il se passe à la fin, histoire de savoir?

[DOMY]

Viggo Mortensen dit adieu au cinéma !
http://www.20minutes.fr/article/319347/Cin...u-au-cinema.php



Je suis tombé sur le cul, en lisant qu'il avait 50 ans !
Je le voyais beaucoup plus jeune que ça ....
http://fr.wikipedia.org/wiki/Viggo_Mortensen

[Leopal]

Dommage qu'il renonce... Pour quoi ne pas renoncer aux tournées de promo, et faire des petits films indépendants, pour le plaisir?* Et la qualité aussi d'ailleurs...

A propos de petit film indépendant, j'ai vu hier "Wendy et Lucy", c'est très réussi. Triste, touchant, sans être larmoyant. A voir.
*C'est l'exemple même du film qui aurait sans doute été raté avec trop de budget.


Mercredi on est allé voir "Ponyo" avec junior, réussi comme d'habitude. Et ça fait plaisir de voir un Miyazaki sans guerre ou conflit... pour les plus grand on peut y trouver une ode à mère non pas nature, mais océan.

[Leopal]

Un article très interressant sur les deux versions du dernier film de Tavernier, "Dans la brume électrique", tourné aux US.
Deux versions du film existent, une US et une "reste du monde"...

Interprété par Tommy Lee Jones, l'inspecteur Dave Robicheaux est assis dans un bar et se présente d'emblée comme un alcoolique. "Parfois, j'ai envie de boire un verre. Mais je résiste toujours à la tentation." Tel est le début de Dans la brume électrique, de Bertrand Tavernier... dans sa version américaine.

La version qui sort dans les salles françaises, mercredi 15 avril, commence autrement : par un long travelling sur les bayous de Louisiane couverts de brume, au son de la voix off de l'enquêteur : "Dans les temps anciens, les gens mettaient des pierres sur la tête des mourants..." Ce monologue, qui se poursuit lors de la découverte d'un cadavre, évoque encore le rêve d'"une louve au sommet d'un arbre qui mangeait ses petits", et plus tard la disparition des chauves-souris de la région, "bouffées par les moustiques". Autre exemple de cette différence de perception artistique, une scène où l'on découvre un camp de confédérés : son direct, avec bruits de crapauds-buffles et musique dans la version française ; soldats bruités, avec cris et scie dans celle américaine.

Ce film a donc une double personnalité. Après le tournage, au printemps 2007, un long face-à-face a opposé le cinéaste et son producteur américain, Michael Fitzgerald. Fin 2008, ils se sont mis d'accord : il existera deux versions du film. L'américaine n'existe pas en salles (hormis en Louisiane), elle est diffusée en DVD sous le titre In the Electric Mist. Le montage a été effectué par Roberto Silvi sous contrôle de Michael Fitzgerald. L'autre version, montrée dans le monde entier, hors Etats-Unis, est celle qu'a voulue Tavernier ; elle a été projetée pour la première fois en février, au Festival de Berlin.

UN AMOUREUX DES ETATS-UNIS

"Ensemble, nous sommes parvenus à la conclusion que ce que Bertrand envisageait convenait moins bien au public américain, qui a besoin d'un rythme plus rapide", explique Michael Fitzgerald. Ce dernier, dont la société s'appelle Ithaca Pictures, s'est fait connaître en écrivant le scénario du Malin, de John Huston, un film qu'il a coproduit. Il a aussi produit The Pledge et a accompagné les débuts de Tommy Lee Jones comme réalisateur avec Trois enterrements. Ces films, qui ont été plus des succès critiques que publics, placent Fitzgerald davantage dans le camp des auteurs que des financiers.

Michael Fitzgerald explique pourquoi In the Electric Mist n'est pas sorti en salles aux Etats-Unis : "Ici, si un film n'a pas été financé au préalable par un studio ou un distributeur, c'est le distributeur l'ayant acheté après coup qui touche toutes les recettes. Pourquoi aucun distributeur n'a voulu le financer ? Peut-être parce qu'ils ne connaissaient pas le réalisateur et que rien dans sa carrière ne pouvait leur indiquer qu'il était en mesure de réussir un film de cette ampleur !" Il ajoute que le DVD est un succès (quatrième au classement des ventes aux Etats-Unis).

Les mésaventures de Tavernier aux Etats-Unis ont cela de paradoxal qu'il est un amoureux de ce pays et de son cinéma. C'est lui qui est à l'origine du projet de Dans la brume électrique. C'est lui qui a jugé nécessaire de trouver un producteur américain pour ce film adapté d'un roman de James Lee Burke. Associé à TF1 International, Fitzgerald a proposé deux scénaristes. Les divergences rencontrées entre Tavernier et ses partenaires américains pendant l'écriture du scénario et le tournage ont eu pour résultat les deux versions du film - 102 minutes pour l'américaine, 117 minutes pour la française.

Le film qui sortira en France est rythmé par une voix off qui le rend plus grave. Tavernier y tenait, tout comme à cet éclatement temporel qui fait constamment surgir dans le récit des assauts de mémoire. A ces strophes douloureuses, panthéistes, les Américains préfèrent des plans rabâchés : un extérieur du bureau du shérif, une arrivée de voiture.

Pourtant, l'auteur du roman, James Lee Burke, a participé au scénario et a contribué - en accord avec Tavernier - à tordre le cou aux clichés du film noir. Reste que Tavernier a dû gérer nombre de divergences pendant un tournage tendu, où il était sous surveillance. On lui a reproché de ne pas tourner suffisamment de plans soulignant les situations, on lui a réclamé des inserts pour rendre une bagarre plus compréhensible, on a critiqué son choix de tourner certaines scènes en un seul plan.

"Lors de la scène de pêche, racontait-il alors, le monteur est venu me demander un gros plan que je lui ai refusé. Je voulais garder le geste magnifique de Tommy Lee lançant sa canne à pêche, la réaction de Mary Steenburgen (qui joue sa compagne), plutôt que rapprocher ma caméra, ce qui aurait été démodé, pesant. On m'a alors traité d'arrogant, et Fitzgerald m'a dit que mes films étaient mal montés."

La tension culminera lors du montage. Tavernier conteste le travail qu'il juge plan-plan de Roberto Silvi - "Avec lui je m'ennuyais" - et revient en France finir le film comme il l'entend. En solitaire : tant que l'imbroglio juridique n'était pas réglé, il lui était interdit d'entrer en relation avec Marco Beltrami, le compositeur de la musique. Il a dû engager le monteur Thierry Derocles et faire une rallonge de budget, s'endettant de 400 000 euros. TF1 n'a mis la main à la poche que pour lui accorder 10 % sur les ventes aux télévisions.

La version de Dans la brume électrique revendiquée par Tavernier est-elle trop longue, trop littéraire, pour le public américain ? Ce n'est pas ce que pense Dave Kehr, le critique du New York Times, qui regrette de ne pas retrouver la patte du cinéaste dans la version américaine, "ni sa vibration intime, son sens de l'espace, sa profondeur morale. La version qu'on nous impose est dépouillée de tout ce qui aurait pu rendre le film vivant".

Jean-Luc Douin et Thomas Sotinel

J'aimerais vraiment voir les deux versions pour comparer, et pour une fois tenter de comprendre vraiment ce qui nous sépare du public américain.

[guerom00]

J'ai vu le dernier Miyazaki et j'ai trouvé ça génial
Du coup, je re-regarde Princess Mononoke et Spirited Away

Ce message a été modifié par guerom00 - 12 Apr 2009, 12:35.

[franzouz]

J'ai vu Ponyo sur la Falaise également, et j'ai été scotché !
C'est vraiment très beau, le dessin, la couleur, la musique, tout est magnifique... et quelle imagination !
C'est sympa de voir qu'a coté de la 3D, le dessin "classique" garde un charme indéniable, et propulse l'animation proche de l'oeuvre d'art.

Ce petit coté "hand made" nous fait oublier les textures plastoques et l'humour potache à la DreamWorks.



Ce message a été modifié par franzouz - 20 Apr 2009, 21:13.

[DOMY]

Good morning England, le film qui rend heureux !
Un film un peu politique, un peu polémique, qui raconte l'histoire d'une radio pirate émettant depuis la mer du Nord et qui n'est pas sans écho avec l'actualité et les principes défendus aujourd'hui.

Parce qu'il n y a pas que la haine et la politique dans la vie...

Comme 3 ans avant pour La vie des autres et son stupéfiant indice de satisfaction de 99,8%, je me laisse guider par la curiosité et profitant d'une invitation (parce que payer sa place 10 euros à une caisse automatisée, faut pas pousser), je vais voir ce film qui depuis mercredi dernier, lui aussi, fait l’unanimité. Son accroche publicitaire est des plus efficaces par temps de grande dépression : ce film va vous rendre heureux.

Pour ne pas effrayer le spectateur français The boat that Rocked a été rebaptisé Good Morning England.

Richard Curtis, le scénariste de comédies rose-bonbon anglaises qui ne sont pas ma tasse de thé, s’inspire ici d’une histoire authentique dont, comme 20 millions d'anglais, il a été l'auditeur attentif au milieu des années 60. Good morning England retrace l’épopée de Radio Rock inspirée de Radio Caroline, première et plus grande radio pirate anglaise émettant d’un chalutier rouillé en mer du Nord, face au combat acharné des ministres en costumes sombres du 10 Downing street pour la faire taire.

Huis clos maritime à la mise en scène clipesque mais au scénario en béton armé avec des dialogues ciselés, ce film réussit l’exploit de nous sensibiliser au parcours d'une dizaine de personnages au travers d'un vrai brassage d'acteurs, de l'oscarisé Philip Seymour Hoffman au duo de la sitcom It Crowd (Mémorable série de Channel 4 que j'incite le lecteur à télécharger au plus vite puisqu'elle reste inédite en France alors que Le Destin de Lisa non > 1er épisode ici).

Au-delà de sa bonne humeur et de sa fuck you attitude communicatives, distillées au rythme d'une bande son de furieux, Good morning England tombe en plein débat laborieux sur Hadopi telle une pièce à conviction artistique supplémentaire de l'obsolescence de ce combat législatif d'arrière-garde.

1966. Qu'est-ce qui rendait alors Radio Caroline si populaire au point d'être écoutée quotidiennement par un anglais sur deux ? Sa musique gratuite 24 heures sur 24. Nous sommes alors en pleine explosion planétaire de la pop et du rock. Ces genres restent peu représentés par la radio officielle anglaise refusant de s'adapter à l'air du temps.

Le gouvernement ne comprenant pas cette évolution des comportements liée à la miniaturisation des postes, ne ménagera alors pas ses efforts pour rendre illégale une radio qui au départ ne l’était pas.

Dans ce jeu du chat et de la souris, le gouvernement échouera constamment, l’insaisissable équipe de pirates étant plus ingénieuse et plus rapide que la prétentieuse machine législative. Le gouvernement fera de la destruction aveugle de la radio pirate une question de principe. Ça ne vous rappelle rien ?

Une loi visant la défense des marins-pécheurs menacés par les ondes de la station finira par être promulguée. Sans révéler la fin du film et sa dernière demi-heure agitée, Radio Rock sera littéralement sauvée par sa base : Les auditeurs. L'aventure amorcera la libéralisation des ondes anglaises, le nombre de radios musicales y passera de 1 à 300 en 15 ans. La lame de fond influencera jusqu'au paysage radio français à partir du début des années 80 sans que cela ne nuise en rien à l'industrie du disque, bien au contraire.

A ce sujet, j'ai quelques souvenirs. Dans ces années-là lorsque le gouvernement français se piqua, lui aussi, de faire interdire les radios pirates au nom de la sécurité militaire des ondes, en plus d'énormes manifestations de soutien, il y eut un mouvement massif des artistes français les plus populaires défendant alors les pirates.

Times they have changed. Nous étions alors à l'orée des années fric.

Au terme de celles-ci, la boucle est bouclée, le système a digéré l'alternative, les quelques petites radios qui ont survécu sont des satellites ou à la tête de grands groupes. La concurrence a été rachetée. La majorité des radios ne passent que les mêmes titres formatés générant un maximum de droits d'auteurs pour une poignée de privilégiés, ceux qui vendent déjà beaucoup.

Derrière l'abondance, retour à la station zéro. La liberté et la découverte musicale sont sur internet et c'est désormais cet incontrôlable média off-shore que le pouvoir des croulants veut faire couler.

2009. Good morning England n'est pas un grand film mais un bon film qui ne prend pas son spectateur pour un crétin, c'est déjà énorme.

Ode à la désobéissance, à la déconne et à la musique, mieux vaut mourir libre que de vivre soumis et passons plutôt la nuit à danser en faisant un gros doigt aux autorités : Voilà résumés les messages d’un film qui répond par la joie et l'insolence aux impasses sociétales du moment.

En espérant que cela donne des idées. A voir en version originale exclusivement.
Pour ceux évidemment qui ont les moyens de mettre 10 euros dans une place de ciné, les autres le pirateront ...

http://www.marianne2.fr/savoirsvivre/Good-...eureux_a25.html

Ce message a été modifié par DOMY - 13 May 2009, 00:16.

[Jack the best]

Ça donne envie d'aller le voir !

[DOMY]

Ça donne envie d'aller le voir !

Ce message a été modifié par DOMY - 13 May 2009, 00:11.

[Macintosheux]

Ceci est la première critique mondiale (ou pas) de Là-haut, le prochain Pixar !
Vous pouvez lire, je dévoile rien

C'est très joli, techniquement extrêmement bien fait, ça commence très haut en émotion, puis s'en suit une histoire conventionnelle dont on pourrait écrire la totalité en en ayant vu les premières minutes, y compris le petit moment émotion convenue de la fin qui est parfait pour faire pleurer les grand-mères (bon, j'en fais un peu trop, mais j'avais deviné la scène finale au bout de 10 minutes !), et qui utilise des schémas des plus classiques (je me fâche et je me réconcilie, je l'aime pas mais en fait si, etc.). L'histoire est parsemée de petits moments très drôles, malheureusement certains très et trop faciles, ceci étant j'en avais déjà vu la moitié dans les films promotionnels C'est une histoire que beaucoup j'imagine qualifieront de poétique, c'est une fââââble t'as rien compris, c'est vrai mais je trouve ça tout de même un peu facile. J'en attendais peut-être un peu trop aussi.
C'est un bon petit film d'animation qui restera autant dans les annales que 1001 Pattes, mais on passe tout le même un bon moment.
Sinon, la 3D n'apporte pas grand chose, sinon de rendre l'image un peu floue et plus sombre avec les lunettes, contentez-vous de la version 2D.

Pour les observateurs : quand la maison s'envole, bizarrement, aucune trace du gamin qui frappera à la porte quelques minutes plus tard...

Edit : pas de surprise après le générique, et ces m***** de Pathé n'ont pas diffusé le court-métrage, comme pour Wall-e

Ce message a été modifié par Macintosheux - 13 May 2009, 22:02.

[Leopal]

J'ai hâte de le voir, le fiston aussi.

Good morning England, le film qui rend heureux !

Ça donne envie d'aller le voir !

Oui il a de très bonnes critiques, j'irai sans doute.

Sinon aujourd'hui j'ai vu "Coco avant Chanel", j'ai trouvé ça académique et longuet. Tautou et Poelvoorde sauvent un peu le film, mais je n'ai pas été emballé. Suis-je le seul?