La rubrique ciné, Le coin des cinéphages...

[Mr Bob]

Euh? Le petit Gondry ? En invité sur Canal ou en permanence ? ? ?

Désolé pour toi, c'était un invité. Il est passé avec Alain Chabat pour la science des rêves je crois. Je le vois mal faire le clip pour IAM, qui est un clip énorme!! Je Danse Le Mia

Ce message a été modifié par Mr Bob - 22 Mar 2007, 17:43.

[Hustleman]

Chronique d'un scandale...ATTENTION film particulier... bien particulier

[Leopal]

Vu le dernier Berri, "Ensemble c'est tout", sympa: sans surprise, mais bon casting et belle galerie de personnage. Ca reste du classique.

Et "La vie des autres": franchement emballé, comme tout le monde. Rien à jeter et a voir si ce n'est pas déjà fait.

[Mr Bob]

Sur l'affiche "Ensemble c'est tout", je trouve qu'Audrey Tautou a une drôle de tête qui ne lui ressemble pas trop.

[Maître]

Vu le dernier Berri, "Ensemble c'est tout", sympa: sans surprise, mais bon casting et belle galerie de personnage. Ca reste du classique.

Je suis allé le voir dimanche, je dois bien dire que j'ai détesté. Au bout de cinq minutes, on est capable d'écrire tout le scénario. J'ai trouvé les personnages ultra-caricaturaux. Aucune mise en scène. La photo est digne d'un téléfilm. Il n'y a pas un seul rebondissement. Je n'ai pas ri une seule fois. Et pire que tout, l'ensemble est pétri de bons sentiments à en vomir. Berk.
Par contre, Norway of Life, bien bizarre, drôle et étonnant, m'a pas mal plu.

[macrom1]

300, euh, comment dire, c'est chiant et long, pas très joli, fascisant.

Je l'ai plutôt pris comme un jeux vidéo, avec ses niveaux, ses boss, son sang qui gicle partout sans marquer le sol... mais même pour cela ce film n'est pas terrible, surtout comparé à "God of War" sur PS2...

En gros ce film n'a même pas l'intérêt d'être vu sur grand écran, peut-être à voir à la rigueur quand il passera sur TF1.

[Mr Bob]

mais même pour cela ce film n'est pas terrible, surtout comparé à "God of War" sur PS2...

T'abuses de comparer un film avec un jeu
Mais c'est vrai que j'ai pensé la même chose…

[macrom1]

Je n'y peut rien si Kratos (le héro du jeu "God of War") est lui aussi Spartiate

[Mr Bob]

Va voir les interviews sur allociné, les acteurs sont pas énormément reconnaissables par rapport aux personnages qu'ils incarnent!! On voit que le Roi Spartiate Leonidas et le "dieu" Perse Xerxès, Stelios… les ressemblances ne sont pas frappantes!

Ce message a été modifié par Mr Bob - 2 Apr 2007, 14:32.

[macrom1]

Je reprendrais pour continuer les propos du membre Mad du clan takeda parce que je trouve qu'il résume très bien les choses.

Je suis aussi allé voir "300".

Comme il est illusoire de comprendre quelque chose derrière le film
sans faire de vérification historique, je suis allé voir ce qui s'était
réellement passé (du point de vue de l'historien moderne). Ensuite,
j'ai lu des critiques diverses : on repproche au film d'être à la gloire...
de Busch. :shock: :roll:

En cherchant à droite et à gauche, on trouve un film sur ce qu'en disent
les acteurs eux mêmes. Voyez ainsi Léonidas au naturel, sans la retouche
graphique, informatique et musculaire.

http://www.youtube.com/watch?v=1uEQS8fZMbw...%2Dlinvasion%2F

La réalité serait que les Grecs, tout compris, étaient estimés à 7 000
contre 300 000 Perses sur terre (soit 1 contre 43) et 53 navires Grecs
contre 200 navires Perses, soit 1 contre 4).
La proportion d'hoplites devait être de moins de la moitié à un quart à
peu près. (Les Hoplites sont les guerriers
nobles en Grêce, qu'ils soient de la ville de Sparte, d'Athènes ou d'ailleurs).
Les autres sont des serviteurs d'Hoplites, souvent esclaves.

Il semblerait qu'en réalité, Léonidas ait réellement sacrifié ses 300
hoplites (et les esclaves-serviteurs qui les accompagnent) pour
permettre aux autres armées Greques de se réunir (donc les 6 000
autres) et de fumer les Perses.

Les écrits ne comptent pas les serviteurs dans les combattants, même
si ils se battaient aussi (comme archers ou frondeurs souvent) et
"oublient" les Hoplites des autres cités pour ne conserver "que" le
sacrifice des hoplites spartiates. Ainsi, Léonidas est rentré dans la
légende.

Si les Spartiates étaient réellement des guerriers terribles, ils n'étaient
pas supérieurs à leurs équivalents Athéniens. Quand on regarde les
batailles entre les villes, à effectifs équivalents, les chances de
victoires étaient identiques entre les 2 camps. (Le film montre des
Grecs comme des "amateurs")
Si on dit bien dans le film qu'en réalité, les Hoplites combattaient
collés les uns aux autres, bouclier contre bouclier, dès le deuxième
assaut, on voit les Spartiates rompre les rangs et combattre en
individuel. :roll:
Heureusement qu'on a dit juste avant qu'il ne fallait jamais faire ça...

Quelques détails aussi : ils portaient des armures sur le corps et
retiraient la cape pour le combat. Dans le film, on trouve que la cape
en jette à l'écran (touche de couleur rouge sur fond noir-gris-blanc).
Et puis les armures auraient cachées les musculatures photoshop.
Les épées ont des formes assez délirantes dans le film. On sent que
l'auteur a voulu reprendre le Kopis, mais en le retouchant à sa sauce.

Enfin, dans la réalité, les Spartiates se sont battus comme des fous
au dernier combat, même autour du corps de Léonidas.
La phrase mythique du Spartiate qui ne recule pas au combat vient
justement de ce moment là, en hommage à ces hommes là (Donc on
ne devrait pas l'entendre au début du film...)

Il semblerait, ironiquement, que l'auteur ait volontairement changé les
Perses par des monstres pour éviter la critique selon laquelle il y aurait
une volonté de racisme dans son film.
Ambiance, des Blancs nobles à la culture Greque hyper évoluée pour
l'époque, démocrate, libre et philosophe massacrent des Perses
Sémites esclaves et sombres.
La réalité est que l'empire Perse n'est pas Sémite mais blanc. Le Perse
ressemblait comme 2 gouttes d'eau à un Grec. Il faudra attendre les
invasions Turcophones, Huns (Mongols), puis Arabes puis Turques,
puis des mélanges à la fois Turcophones de peuples eux même
métissés avec des Mongols et des Indiens pour arriver enfin à l'Iran
actuel.
L'Iranien d'aujourd'hui ne ressemble donc pas tellement avec l'ancêtre
Perse (qui devait être entre un Grec et un Arménien physiquement
parlant). Mais on a tendance à croire que rien n'a changé...
L'image du Perse "Arabe" est bien plus forte à nos yeux, même si
elle est finalement à la fois tardive et fausse (vue la quantité de
sang Arabe par rapport aux Turcophones et Mongols).

Plutôt que montrer des méchants avec des têtes d'"Arabes", il a préféré
les montrer avec des têtes de monstres. C'est plus "correct" et moins
mal vu. Naturellement, des quiches de Libération à la culture limitée ont
vu ça comme une forme "nauséabonde" (genre : on assimile les
"Perses", lisez : des arabes modernes plus ou moins Irakiens _ Sautez
toutes ces erreurs_ à des monstres dignes d'Orcs du Seigneur des Anneaux).

Enfin bon... Xerxès déguisé en Dalshim sado-masochiste homosexuel
est assez terrible.



Mad.

Ce message a été modifié par macrom1 - 2 Apr 2007, 15:10.

[Mr Bob]

Résume résume…
On en apprend tous les jours. Je croyais que le film était plus tiré sur la bd que sur les faits historiques!

[Geodesic]

Je suis allé voir Le candidat. Le film est parfois un peu creux, on est un peu en attente de ce qui va se passer. Mais j’ai trouvé pas mal dans l’ensemble.

[Mr Bob]

Je suis allé voir Cendrillon et le prince (pas trop) charmant
Bah c'est sympa! Ca casse le mythe des petits Disney à l'eau de rose, sympathique!! (La méchante belle mère… ). Pour passer un moment sympathique, avec sa copine, ou entre potes. Détente, vacances

[petitG]

Ne touchez pas à la hache, Jacques Rivette (2007) sortie le 28 mars

Jacques Rivette s’était forcé à lire Balzac (sinon on ne peut pas faire du cinéma), il n’aurait peut être pas du! Il adapte ici La Duchesse de Langeais, il n’aurait peut être pas du… Il s’est également forcé à faire un film pour réunir Jeanne Balibar et Depardieu fils, il n’aurait peut être pas du… C’est pourtant la troisième fois qu’il adapte du Balzac après Out 1 et La belle Noiseuse. Sous cachet de film d’art, Rivette ne fait rien de bien nouveau. Ce type d'histoire est archi-connue, et l'overdose n'est pas loin. Même si les époques ne sont pas les mêmes, on pense à des références (plus connues certes) comme Les Caractères de La Bruyère pour l'ambiance, ou à Cyrano de Bergerac de Rostand et au film homonyme de Jean-Paul Rappeneau (avec Depardieu père) pour l'histoire. Mais un film ce n'est pas seulement un scénario. Alors est ce que autre chose vaut le détour? Répondre non, abruptement serait peut être injustifié et peu juste. Pourtant ce sont les défauts qui viennent à l'esprit. Où se situe l'utilité de devoir indiquer par des cartons se que pensent les personnages? Alors certes le fait de citer le texte original de Balzac dans le film renforce le coté intellectuel de celui ci. Mais on à l’impression de se retrouver dans un film muet, où les personnages n’avait pas la possibilité de parler pour exprimer leurs sentiments. Est ce que les acteurs de Rivette n’étais pas capable de le faire, alors que le film soit sonore?
Guillaume Depardieu et beaucoup plus Gérard que Guillaume, et semble en plus, être une mauvaise copie de son père. On à l’impression de voir un Cyrano miniature, les costumes et les phrases « bien tournées » de l’époque, n’aidant pas. Il semble être équipé de sentiments, mais après 20 secondes de film, il devient ennuyeux de voir une madeleine en ancien général Napoléonien.
Jeanne Balibar, ancienne comédienne, s’en sort mieux. Sa voix est mélodieuse, peut être trop, car lors de ses belles envolées lyriques, il est parfois difficile de la comprendre. Elle colle toute fois à son personnage et on est emporté avec elle dans son jeu. Que ce soit quand elle à le pouvoir de l‘amour sur Montrivaux, ou quand elle le subit, Jeanne Balibar semble savoir, sait, et fait.
Quand à Michel Piccoli, même si il n’occupe pas un des grands rôles, cela me fait toujours un plaisir immense de le voir à l’écran. Il joue Vidame de Pamiers (bien, évidemment, c‘est Michel Piccoli tout de même) le « gentil vieux » compréhensif de l’ancienne génération, protecteur, mais plutôt du coté de la jeune femme.
Le reste de la distribution n’est pas toujours convaincante, les acteurs ne paraissent pas êtres dans leurs personnages, ils ne collent pas assez à l’environnement.
Pour revenir au film, parlons des décors. Alors là c'est la surprise. Il n'y a pas de cachet, pas d'authenticité. On sent la restauration, tout est trop propre, trop XIXeme siècle. Les costumes laissent la même impression. Niveau réalisme, c’est râpé! De même je ne passerais pas mes soirées dans des bals où on retrouve tout le temps la même, seule et unique demi-douzaine de fêtards post impérial.
Un point positif, peut être, car je n’en suis pas totalement convaincu : Les rapports que Rivette entretiens avec le théâtres dans ce film. Alors que l’on a devant les yeux une adaptation d’un roman, on retrouve plusieurs fois des références comme les entrées et sorties incessantes des personnages, ou des jeux de portes. Tout comme dans les films Le carrosse d’or ou dans Cyrano de Bergerac.
Et pendant plus de deux heures Rivette nous montre toujours les même choses. Et ce n’est pas l’inversement des rôles dominant/dominé qui apportera un intérêt à l’histoire et au film. Ni un intérêt psychologique d’ailleurs, si ce n’est pour Antoinette, car que dire de Montrivaux qui devient pratiquement invisible à ce moment du film?
Pour être franc et direct le film est sauvé, ou en tout cas, pas totalement coulé grâce à Jeanne Balibar. Il y a plus de 50 ans, les critiques disaient que Le carrosse d’or de Jean Renoir n’était sauvé que par la Magnani. Il faudra attendre plusieurs années pour que le film soit compris et apprécié (sauf Truffaut qui le comprendra parfaitement dès le début). Alors peut être que Ne touchez pas à la hache est en avance sur son temps tout comme Le carrosse d’or. Peut être que dans quelque temps, Ne touchez pas à la hache sera considéré comme il devrait l’être et qu’on pourra en comprendre la portée artistique. Si ça se trouve Balzac se retourne dans sa tombe. A mon avis, non. Quand on est mort on est mort, comme l’amour de Montrivaux pour Antoinette quand il la retrouve morte. Il va s’ennuyer sans son jouet…

Le vieux jardin, Sang-soo Im (2006) sortie le 11 avril

Mai 1980, fuyant une manifestation réprimée par l'armée, Hyun-woo, jeune militant socialiste, trouve refuge dans la montagne auprès de Yoon-hee. Après avoir vécu une histoire d'amour passionnée, Hyun-woo fait le choix de retourner à ses activités politiques. Incarcéré dès son retour en ville, il sortira de prison 17 ans plus tard. Il redécouvre alors son pays et se souvient de son passé avec Yoon-hee.

Le vieux jardin est l'adaptation du roman homonyme de l’auteur Sok-yong Hwang.
Sang-soo Im, le réalisateur à déjà connu un succès international, avec des films à tabous comme Une femme Coréenne (2003) et The President’s last bang (2005).
Dans Le vieux jardin, Sang-soo Im revient sur un élément marquant de l’histoire de la Corée. C’est un peu la suite historique de The President’s last bang, puisque Le vieux Jardin raconte les émeutes de mai 1980 à Kwangju en Corée du Sud, conséquence plus ou moins direct de l’assassinat du président Park Chung-hee, sujet de The President’s…Ces manifestations, firent un grand nombre de victimes civile, principalement des étudiants et des ouvriers.
Pourtant, Sang-soo Im, engagé cinématographiquement n’était pas un activiste manifestant en 1980. Il explique qu’il a grandit dans un milieu plutôt bourgeois et que sa vision d’une organisation politique n’était pas celle de groupes ou de syndicats. Et pourtant, pourtant, le film est un bel hommage à tous les manifestants morts pendant ces événements. Peut être est ce que Sang-soo Im éprouve des regrets à ne pas avoir clamer sa colère en 1980. Mais on ne pensera pas une seconde que le film soit un repentir tellement celui-ci à un cachet d’authenticité très marqué !

Pour tenir les rôles clés du film, Sanng-soo Im fait confiance à Yum Jung-ah (Yoon-hee) et Jin-hee Ji (Hyun-woo). Ces deux acteurs sont peu connu en Europe mais se sont imposés en Asie. Elle, Yoon-hee, est la jeune intellectuelle, institutrice dans un village. Elle héberge Hyun-woo, en cavale, car un des plus activistes du mouvement. Leur amour durera 6 mois, jusqu'au moment ou Hyun-woo, décide de retourner à ses activités politiques.
Le réalisateur reprend alors tous les clichés d’une scène d’adieu romantique et la tourne en dérision, brutal mais efficace. Il pleut, les deux amants sont sous un parapluie trop petit. Le bus arrive mais lui ne bouge pas, elle le sert dans ses bras. Le bus attend. Et là, le rêve s’arrête ! Pas de larme, pas de décision au dernier moment de ne pas partir. Et tandis que le bus part et que Yoon-hee ne pleure toujours pas, elle se dit « Je te cache, je t’héberge, je te nourris, je te donne mon corps. Et tu t’en vas ? Bon vent imbécile ! » Cruel. Mais c’est l’amour le plus vrai qui puisse exister. Elle sait qu’elle ne le reverra peut être jamais alors, sans doute, mieux vaux être en colère, pour moins souffrir.

Le film reprend 17 ans plus tard, à la sortie de prison de Hyun-woo. Il part donc à la redécouverte de son « vieux jardin ». Mais Yoon-hee n’est plus là, emportée par un cancer. Tout ce qu’il reste d’elle, ce sont ces peintures, et son journal. Elle lui écrivait à lui, en fait, et à partir de ce moment là, c’est lui qui va guider le film. Hyun-woo va retrouver mais aussi parfois redécouvrir la femme qu’il aime encore. Parfois nous découvrons avec lui, la vie de celle qu’il aime. Par exemple, il est aussi surpris que nous lorsqu’il apprend qu’il a une fille. (En fait, pas vraiment, car on savait bien que Yoon-hee était enceinte, cliché quand tu nous tiens !).

Cette forme de narration n’est certes pas inédite, mais combiné à tout le reste, le réalisme du film est génialement prodigieux ! Mais qu’est ce que c’est le reste ? Et bien d’abord, le jeu des acteurs, les premiers, comme les seconds rôles sont d’une franchise étonnante. On pourrait parfois croire à un reportage sur de jeunes militants syndicalistes ! Ensuite, c’est la beauté de la mise en scène pendant les événements et les manifestations. Ni véritablement reportage, ni véritablement fiction. La caméra à l’épaule mélangée à des effets spéciaux magnifiquement réalisés nous donne véritablement l’impression d’être dans l’action. Il faut dire que Sang-soo Im n’a pas lésiné sur la violence. Mais cela contribue vraiment au réalisme de ses images. Les cocktails molotov sont d’une rapidité affolante, mais les flammes, bien que destructrices, dansent sur les corps des manifestants ou des policiers et contrastes magnifiquement avec l’image sombre et terne. Chaque coup de matraque est ressentis comme si nous même, spectateur, étions frappé. Quand un policier « laisse tomber » un manifestant groggy du haut d’un toi, la scène semble comique par sa réaction, mais c’est horriblement violent. On sent le souci de réalisme de Sang-soo Im dans ces scènes. On sent qu’il veut choquer, mais on sait que c’est plausible… Horrible, difficile à supporter, torturant pour l’ésprit.

Un autre élément important du film, c’est l’art de Yoon-hee, qui réalise des tableaux. Le film est aussi l’histoire de toute une famille qui s’est perdue. A la fin, on découvre LE tableau qu’elle avait dessiné, où se retrouve toute la famille (Grand père, Grand-mère, Père, Mère, Mère malade et fille). Mais ce tableau est réalisé à partir de « souvenirs » ou plutôt d’anciennes photos. Le tableau en devient presque un anachronisme, comme le film.

Le film est donc une sorte de gigantesque voyage temporel entre les années 1980 et 2000. C’est aussi le voyage temporel de Hyun-woo, où il retrouve ce pays, ce monde qui la tenu à l’écart pendant 17 ans. Pour redevenir quelqu’un, pour se reconstruire il se promène dans « son vieux jardin ».

[Mr Bob]

Sunshine
Pas grand chose à dire à part -> <-
Pendant tout le film, je me suis dit: "quel film de merde", "déjà vu déjà vu", "je croyais qu'on cramais dans le vide…"; mais pendant les 15 dernières minutes, j'ai été totalement transporté!
Pour faire simple, le film a commencé à devenir flippant (utilisation d'images subliminales… effets de caméra… technologie de pointe, futuriste, mais très réaliste), ensuite il m'a déconnecté totalement.

Je le conseille uniquement si vous voulez quelque chose de spécial, et qui puisse vous dérouter un peu.

PS: dans l'espace, dans le vide, on brûle, n'est-ce pas? Dans le film, un personnage dit à un moment que la température externe est de -267 degrés (celcius, fahrenheit? c'était pas dit) est-ce possible, surtout à quelques milliers de km du soleil?

[arnor]

@mr bob

Le milieu interstellaire est habituellement divisé en trois phases, selon la température du gaz : très chaud (millions de kelvin), chaud (milliers de kelvin) et froid (dizaines de kelvin). Ce modèle en trois phases a été développé par Chris McKee et Jerry Ostriker dans un article publié en 1977 et qui servit de base aux études menées pendant les 25 années qui ont suivi. Les proportions relatives de ces phases est encore matière à discussion dans les cercles scientifiques.

from Wikipedia
http://en.wikipedia.org/wiki/Interstellar_medium


Tu l'as vu en VO? ou en Fr?

Ce message a été modifié par arnor - 21 Apr 2007, 21:53.

[Mr Bob]

Je l'ai vu en français. J'avais lu l'article de wikipédia, mais ça ne me dit pas trop si à côté du soleil il est possible d'atteindre des températures de -267 degrés (à l'ombre, je précise)

[guerom00]

Théoriquement, un humain peut survivre à un séjour dans le vide interstellaire d'une durée d'environ 30 sec.
Juste pour voir ce que ça fait

Pour répondre à ta question, -267, c'est des celsius C'est très froid oui

Ce message a été modifié par guerom00 - 21 Apr 2007, 23:05.

[Wall]

C'est même proche du zéro absolu (-273°C). Même près du Soleil, il fait très froid "à l'ombre" (par exemple sur la face de Mercure opposée au Soleil) parce qu'il n'y a aucune atmosphère pour conserver et diffuser une quelconque chaleur. La température minimale sur Mercure (la nuit, donc) est ainsi de -184°C — à comparer avec les 427°C de température diurne...

Ce message a été modifié par Wall - 21 Apr 2007, 23:19.

[guerom00]

Vi. L'univers, c'est quand même super vide, hein
En moyenne, 1 atome pour 4 mètre cube --> http://en.wikipedia.org/wiki/Universe#Composition

[DOMY]

Vi. L'univers, c'est quand même super vide, hein
En moyenne, 1 atome pour 4 mètre cube --> http://en.wikipedia.org/wiki/Universe#Composition

Mûrs .. portes .... toit .... fenêtres, forment la maison !
Mais seul le vide permet d'y habiter !
( Lao-Tseu, six siècles avant J.C )

Cette brillante pensée philosophique, vous est offerte par DOMY !
Méditez, bande de petits scarabées !!!!

Ce message a été modifié par DOMY - 21 Apr 2007, 23:48.

[iBluelight]

Vi. L'univers, c'est quand même super vide, hein
En moyenne, 1 atome pour 4 mètre cube --> http://en.wikipedia.org/wiki/Universe#Composition

Comprend pas encore très bien l'anglaisn mais y'a quoi d'autre alors

[Wall]

Vi. L'univers, c'est quand même super vide, hein
En moyenne, 1 atome pour 4 mètre cube --> http://en.wikipedia.org/wiki/Universe#Composition

Comprend pas encore très bien l'anglaisn mais y'a quoi d'autre alors

Des photons, des neutrinos, de l'anti-matière, etc., mais surtout... rien. Même la table sur laquelle sont posés tes poignets est en grande majorité constituée du vide qui sépare les noyaux des atomes des électrons, et les atomes les uns des autres... Si ça tient, c'est uniquement grâce aux forces d'attraction/répulsion qu'exercent ces particules entre elles. Mais on s'écarte du cinéma, là, non ? Ah non, finalement, avec les photons...

Ce message a été modifié par Wall - 22 Apr 2007, 00:03.

[DOMY]

Mais on s'écarte du cinéma, là, non ? Ah non, finalement, avec les photons...

Ben oui ..... tout est dans tout !!!

[Mr Bob]

Ok Ok Ok…
Je ne savais pas tout ça. Je suis allé à la Villette avec ma classe en 3e, et un physicien nous avait fait une petite démonstration: de l'eau dans un bol, mis sous cloche hermétique, et mis sous vide: l'eau bouillait. Il nous a ensuite expliqué que quand on voyait un mec geler dans l'espace, bah c'était des conneries. Donc je suis resté sur ça! Mais apparement, c'est selon le lieux d'où on se trouve!
Enfin enfin enfin…

[MacPH]

Ok Ok Ok…
Je ne savais pas tout ça. Je suis allé à la Villette avec ma classe en 3e, et un physicien nous avait fait une petite démonstration (...)
Enfin enfin enfin…

C'était ptêt guerom !

[Mr Bob]

C'était ptêt guerom !

Ah, bah je comprends mieux alors!!

[Rupert Pupkin]

Sunshine
Pas grand chose à dire à part -> <-
Pendant tout le film, je me suis dit: "quel film de merde", "déjà vu déjà vu", "je croyais qu'on cramais dans le vide…"; mais pendant les 15 dernières minutes, j'ai été totalement transporté!
Pour faire simple, le film a commencé à devenir flippant (utilisation d'images subliminales… effets de caméra… technologie de pointe, futuriste, mais très réaliste), ensuite il m'a déconnecté totalement.

Je le conseille uniquement si vous voulez quelque chose de spécial, et qui puisse vous dérouter un peu.

PS: dans l'espace, dans le vide, on brûle, n'est-ce pas? Dans le film, un personnage dit à un moment que la température externe est de -267 degrés (celcius, fahrenheit? c'était pas dit) est-ce possible, surtout à quelques milliers de km du soleil?

Je pense exactement le contraire de toi. Boyle filme près d'une heure et demi en apesanteur, recyclant pleins de choses mais aposant sa marque avec une réalisation incroyable. Véritable exercice de style et de tension, j'ai trouvé ça plutôt brillant. Dommage que ça parte dans le gros n'importe quoi archi-emphatique mal digéré sur la fin, avec un script qui ne veux plus rien dire.

[Domkirke]

300, euh, comment dire, c'est chiant et long, pas très joli, fascisant.

Je l'ai plutôt pris comme un jeux vidéo, avec ses niveaux, ses boss, son sang qui gicle partout sans marquer le sol... mais même pour cela ce film n'est pas terrible, surtout comparé à "God of War" sur PS2...

En gros ce film n'a même pas l'intérêt d'être vu sur grand écran, peut-être à voir à la rigueur quand il passera sur TF1.

Il m'a décu. A vrai dire, il est beaucoup mieux en BD je pense, et j'esperais une superbe adaptation de Miller comme celle de Rodriguez avec Sin City
Niveau graphique, il est très interessant dans les tons jaune, mais ça va un moment hein bon... à la fin c'est assez ch****...
Puis ils nous passent tous les poncifs possibles d'Hollywood avec scènes au ralenti, discours de m****, le gars qui crie son amour a sa meuf à la fin... c'est un peu gros et un peu du déjà-vu mauvais...
Dommage.

Près du soleil,ça dépend à quelle distance. quant au -267, c'est sans doute en °C car c'est la température de l'espace, presque(? je crois) le 0 absolu.
voila!

Ce message a été modifié par LaTomateFrivole - 24 Apr 2007, 17:43.

[Mr Bob]

Je pense exactement le contraire de toi.

'Bin comme quoi tu vois