La rubrique ciné, Le coin des cinéphages...

[Maître]

Tu ne veux pas être un peu plus précis, parce que je ne comprends pas vraiment ce que tu reproches au film si ce n'est qu'il soit réalisé par Allen

Concrètement ? Le fait qu'Allen recycle encore une fois les mêmes gags et la même intrigue mais en encore plus mou.
J'adore Woody Allen, mais quand il ose ou quand il trouve au moins un peu de tonus. Là, Scoop, il n'y aucun rythme et tout tout tout a déjà été vu cinquante fois dans ses films (à part Scarlett et Londres, mais ils étaient dans Match Point tous les deux).
Soit dit en passant, j'ai dit une belle connerie dans mon dernier post: Tout Le Monde Dit I Love You, Escrocs Mais Pas Trop et Accords Et Désaccords étaient tous trois excellents.

[Puck]

Quelles intrigues, quels gags?

[ManiX]

Soit dit en passant, j'ai dit une belle connerie dans mon dernier post: Tout Le Monde Dit I Love You, Escrocs Mais Pas Trop et Accords Et Désaccords étaient tous trois excellents.

toi, tu as dû te faire reprendre séverement en privé pour avoir oublié ces films, et tu crois t'en sortir ainsi !

La vérité c'est que chaque Woody Allen ressemble à un W.A., donc à chaud on a toujours l'impression de l'avoir déjà vu. Et à froid on l'aime bien pour ses différences avec les films précédents. Il est très fort !

[franzouz]

Oui, j'ai vu Scoop également...
A chaud, il ressemble à du W.A. et à froid...... euh, bah aussi, et tant mieux!
Au moins, je sais que je vais passer un bon moment.

Ce film m'a beaucoup rappelé "le sortilège du scorpion de jade" dans sa construction.

[Puck]

Ce film m'a beaucoup rappelé "le sortilège du scorpion de jade" dans sa construction.

C'est tout à fait juste !

je me suis endormie devant ce film au ciné

[Maître]

Soit dit en passant, j'ai dit une belle connerie dans mon dernier post: Tout Le Monde Dit I Love You, Escrocs Mais Pas Trop et Accords Et Désaccords étaient tous trois excellents.

toi, tu as dû te faire reprendre séverement en privé pour avoir oublié ces films, et tu crois t'en sortir ainsi !

Pas du tout, c'est juste que j'ai regardé le profil allociné de WA parce que je me suis dit que quand même, Maudite Aphrodite, ça faisait loin... Et je me suis rendu compte que j'étais effectivement bien un benêt.
Je dis beaucoup de bêtises, mais je me corrige tout seul. Enfin j'essaie.

La vérité c'est que chaque Woody Allen ressemble à un W.A., donc à chaud on a toujours l'impression de l'avoir déjà vu. Et à froid on l'aime bien pour ses différences avec les films précédents. Il est très fort !

Je ne suis pas d'accord avec ça.
Scoop manque de rythme. Ce n'est pas le cas des films pré-cités. Ni de Annie Hall, ni de Bananas, ni d'Alice, ni de La Rose Pourpre Du Caire, ...
Ce film m'a moi aussi beaucoup rappelé le Sortilège Du Scorpion De Jade (ainsi qu'Anything Else), et moi aussi, je m'étais VRAIMENT ennuyé devant ce dernier. Pour Scoop, moins, mais pas de beaucoup.
Il arrive parfois que Woody ose. Là il reprend une intrigue sans rebondissement, y rajoute ses thématiques habituelles (policier, comédie, surnaturel), deux-trois bons mots et espère que ça va suffir pour faire un film. Mais là, j'ai vraiment trouvé ça trop mou.

Ce message a été modifié par Maître - 20 Nov 2006, 10:28.

[Puck]

WA n'est pas un cinéaste du rythme, effectivement.
En revanche si tu n'aimes pas "Scoop" (policier, comédie, surnaturel) comment peux-tu aimer "La Rose Pourpre Du Caire" (policier, comédie, surnaturel) ?

C'est le style Woody, un mec qui fait un film par an et qui de ce fait s'autoplagie.
Le film n'en reste pas moins savoureux. Ce n'est pas LE film de WA, j'ai préféré "Match Point" ou "Escrocs mais pas trop", mais j'ai vraiment passé un bon moment à le regarder.


Autrement je vous conseille vivement "Babel" triste mais fin et intelligent et un peu moins " Le prestige" trop long, trop sinueux, trop

Ce message a été modifié par Puck - 20 Nov 2006, 14:06.

[Maître]

WA n'est pas un cinéaste du rythme, effectivement.
En revanche si tu n'aimes pas "Scoop" (policier, comédie, surnaturel) comment peux-tu aimer "La Rose Pourpre Du Caire" (policier, comédie, surnaturel) ?

Mais parce que La Rose Pourpre Du Caire a du rythme !

[Puck]

Ah bon, tu trouves?
Je ne me rappelle pas un seul film de WA qui ait du rythme

[guerom00]

En tous cas, Woody a gagné son pari : on est certainement pas insensible à son cinéma

[Maître]

Ah bon, tu trouves?
Je ne me rappelle pas un seul film de WA qui ait du rythme

Bananas, Annie Hall, Escrocs Mais Pas Trop, Hollywood Ending ont clairement du rythme. Enfin je trouve
J'ai vu Le Labyrinthe De Pan. C'est assez dur, mais vraiment superbe. Très travaillé, que ce soit dans la mise en scène, dans la photo (toutes deux somptueuses) ou dans le scénario (original et complexe, mais pas compliqué). Sans doute une des tentatives les plus réussies (avec les premiers films de Burton) de "conte pour adulte". Clairement plus grand public et moins sujet à controverse que Tideland, mais ce n'est pas forcément un défaut.
Sergi Lopez y est très étonnant.

[Rupert Pupkin]

Mais parce que La Rose Pourpre Du Caire a du rythme !

Et que c'est un des plus beau film du monde. Sinon curieux de voir Scoop, Match Point a été une telle claque !

Niveau conseil ciné j'ai détesté Le Dahlia Noir qui fait figure de plus mauvais De Palma depuis..Wise Guys... et j'ai pris un pied même pas imaginnable devant le brillant et hilarant Borat.

[Dosadi]

l'hymne du Kazakhstan est vraiment pas mal !
Borat, en effet est hilarant, encore faut il comprendre son humour... assez decalé !
un film a regarder a partir du 15eme degre ! mais analyse de la sociéte americaine assez reelle.
hop un peu de sport ! [mini]http://www.boratmovie.com/downloads/borat_dance.gif[/mini]

[Puck]

Robert Altman est mort cette nuit à LA

RIP ... et merci pour le cinéma

[freewheelin fran...]

Ah bon, tu trouves?
Je ne me rappelle pas un seul film de WA qui ait du rythme

Un de mes Woody Allen préférés: "Comédie érotique d'une nuit d'été", brillantissime.

[gihem]

Le dahlia noir: le bouquin m'avait vraiment pris aux tripes et je n'ai pu m'empêcher d'aller voir le film bien qu'ayant souvent été déçu par les adaptations de bouquins. Eh bien... pas si mal.
Contrairement à ce que j'ai pu lire à droite ou à gauche, l'histoire est plutôt fidèle au roman même si certains personnages secondaires ont disparu.
Le début du film est un peu académique et ennuyeux, mais il s'améliore au fur et à mesure que l'intrigue progresse.
L'ambiance de l'époque est bien reconstituée et les acteurs ne sont pas dégueu.
Surtout, je trouve que De Palma a su montrer la fascination que les différents personnages exercent les uns sur les autres.
Sûr, que ça vaut pas le roman mais pas trop déçu quand même.

[macrom1]

Robert Altman est mort cette nuit à LA

RIP ... et merci pour le cinéma

encore un très bon de parti...

[Maître]

Robert Altman est mort cette nuit à LA

RIP ... et merci pour le cinéma

encore un très bon de parti...

Oui.
Je ne le connaissais qu'à travers ses films, mais n'empêche, ça me fait vraiment de la peine.

[Puck]

l'hymne du Kazakhstan est vraiment pas mal !
Borat, en effet est hilarant, encore faut il comprendre son humour... assez decalé !
un film a regarder a partir du 15eme degre ! mais analyse de la sociéte americaine assez reelle.
hop un peu de sport !

Hilarant!!!
je n'avais pas ri comme ça au ciné depuis bien longtemps... le coup des juifs-cafards c'est vraiment énorme.
QUi pourrait prendre ce mec au sérieux? Non, faudrait vraiment être "retarded"

son humour me fait beaucoup pensé à Groland et notamment à Francis Kuns.

Ce message a été modifié par Puck - 22 Nov 2006, 13:02.

[macrom1]

Philippe NOIRET vient de nous quitter

Encore un monstre sacré qui s'en va...

[MacPH]

Cela me fait beaucoup de peine, c'est un acteur que j'admirais beaucoup. Un acteur discret, mais un grand acteur français.

[Puck]

oh non....

[Maître]

Semaine de merde.

[Leopal]

Je crois que ca touche tout le monde... Bel hommage de son ami Rochefort sur la 2 à 13h.
Probablement des hommes que notre génération ne sera pas capable d'imiter...

[MacPH]

Je crois que ca touche tout le monde... Bel hommage de son ami Rochefort sur la 2 à 13h.
Probablement des hommes que notre génération ne sera pas capable d'imiter...

Sans oublier le dernier du trio Jean Pierre Marielle. Un grand monsieur et un grand acteur lui aussi. Je l'avais vu au théâtre à AIx-les-Bains dans le "dernier testament" de Sacha Guitry, il brûlait les planches, je n'ai pas pu résister à l'envie de lui dire que j'avais beaucoup aimé et j'y suis allé. En plus, Jean Pierre Marielle est quelqu'un de sympathique.

Ce message a été modifié par MacPH - 24 Nov 2006, 20:34.

[Puck]

Je suis allée voir Libero

Un petit bijou du cinéma italien servi par le talentieux Kim Rossi Stuart.
Un film sur le quotidien d'une petite famille italienne: le papa et les deux enfants dont la maman est partie.
Comment se reconstuit-on après le départ de la mère? Comment gère-t-on le manque d'argent, la tristesse et la crainte devant ses enfants?

J'avais vraiment peur de me retrouver devant un film uniquement triste et de sortir avec le mascara dégoulinant sur les joues comme pour Nobody Knows mais loin de là.
C'est un vrai beau film avec une histoire tortueuse et des comédiens EXTRAORDINAIRES.
(Rien que pour le jeu des acteurs, je vous conseille d'aller le voir. J'ai jamais vu ça... )

Bref un film vraiment intelligent... qui a misé sur la construction de personnages vraiment compliqués et de situations parfois laissées en suspens. Rien de manichéen même si on a envie plus d'une fois de claquer la mère...

C'est comme si K R S avait su découper une tranche de vie et la filmer telle qu'elle est. En gros c'est sublime, j'ai adoré

Ce message a été modifié par Puck - 17 Dec 2006, 19:37.

[bruno05]

Vu Les Infiltrés ce week-end. Vraiment bon, pas vu passer les 2h30 de film… Nicholson y est vraiment génial…DiCaprio pas mal du tout ainsi que Wahlberg dans le rôle d'un flic flic assez "spécial"

Super film.

[Leopal]

Un article intéressant sur Lemonde.fr:

e cinéma français se porte à merveille : près de 190 millions d'entrées ont été enregistrées en 2006, plusieurs films dépassent le million de spectateurs et la part de marché de la production nationale tutoie celle des films américains. Mais ce succès est surtout le fait de films dits commerciaux : comédies sentimentales (Je vous trouve très beau, Donne-moi ta main), policier (Ne le dis à personne), dessin animé (Arthur et les Minimoys). Pendant ce temps, dans son pays natal, le film d'auteur est au plus mal.

Des films d'auteur à la peine

En 2006, sur les cinq films nommés au prix Louis-Delluc, le "Goncourt du cinéma", trois n'ont pas passé la barre des 150 000 spectateurs, qu'avaient franchie quatre des cinq nommés de 2005. Les revenus propres (recettes en salle, ventes de droits) d'Arte Cinéma, l'un des acteurs majeurs du cinéma français d'auteur, sont tombés de 2 millions à 0,5 million d'euros. A une exception près, les huit distributeurs de l'association Dire, qui regroupe les principaux pourvoyeurs de films d'auteur pour les salles, ont vu leurs résultats s'effondrer.

Ni les prix obtenus dans les festivals, ni le soutien de la critique, ni le renom de leurs auteurs n'ont empêché ces échecs. Flandres, de Bruno Dumont, Grand Prix au Festival de Cannes, n'a attiré que 80 000 spectateurs ; L'Intouchable, de Benoît Jacquot, prix de la meilleure jeune actrice à Venise pour Isild Le Besco, finira sa carrière autour de 35 000 entrées.

D'autant que le cinéma français se contente d'accessits dans les grands festivals. En dix ans, la plus haute récompense lui a échappé à Cannes, Berlin et Venise, à l'exception d'Intimité, de Patrice Chéreau, Ours d'or à la Berlinale en 2001.

Le cinéma d'auteur a toujours connu des échecs. Mais jusqu'à 2005, une grosse poignée de films arrivaient à conquérir un public plus large. Cette année-là, parmi les films ayant passé le cap des 500 000 entrées recensées par l'hebdomadaire Le Film français, on comptait Le Promeneur du Champ-de-mars, de Robert Guédiguian, Le Petit Lieutenant, de Xavier Beauvois, Le Couperet, de Costa Gavras, Peindre ou faire l'amour, des frères Larrieu. De battre, mon coeur s'est arrêté, de Jacques Audiard, avait attiré plus d'un million de spectateurs.

En 2006, seuls Quand j'étais chanteur, de Xavier Giannoli, et La Tourneuse de pages, de Denis Dercourt, ont dépassé 500 000 entrées. Azur et Asmar et Indigènes, deux gros succès, se situent dans une problématique différente : le premier est un dessin animé, le second un film de guerre ancré dans le débat politique.

Ce qui ressemble à une débâcle suscite de nombreuses réflexions. Les intéressés rappellent d'abord la dégradation des conditions d'exposition des films. Leur rotation est de plus en plus rapide. Les résultats médiocres de 2006 sont enregistrés en quatre ou cinq semaines d'exploitation à peine. Régine Vial, des films du Losange, qui a distribué Bled Number One, de Rabah Ameur-Zaïmèche (70 000 entrées), pointe "l'énorme inégalité" des conditions de sortie entre les films coproduits par les télévisions, qui se voient garantir une exposition médiatique, et des films d'auteur qui se contentent du soutien d'une presse écrite en perte d'audience.

Le président du Festival de Cannes et du prix Louis-Delluc, Gilles Jacob, déplore le succès limité du lauréat 2006 du Delluc, Lady Chatterley, de Pascale Ferran, qui avait "tout ce qu'il fallait pour en faire un film populaire". Au bout de cinq semaines, ce film qui a bénéficié d'une critique élogieuse et d'un bouche-à-oreille favorable enregistrait 130 000 entrées.

Il semble que le public cinéphile, attentif à la critique comme au bouche-à-oreille, soit en voie de disparition. Or c'est lui qui faisait le succès des films d'auteur. Gilles Jacob le pense, tout comme Thomas Ordonneau, jeune patron de Shellac, une société de distribution qui peut se prévaloir de l'une des rares bonnes surprises, les 150 000 entrées de la comédie d'Emmanuel Mouret Changement d'adresse. "La cinéphilie n'existe plus", dit-il, en espérant qu'elle pourra se reconstituer autour de cinémas où les films ne disparaîtraient pas de l'affiche avant même que les spectateurs se soient décidés à les voir.

Cette crise met en danger les distributeurs indépendants, qui comptaient parmi les principaux financiers des films d'auteur. Ceux-ci se font avec de moins en moins d'argent (Changement d'adresse a été tourné pour 600 000 euros). Cet appauvrissement a des conséquences sur la qualité. Michel Reilhac, directeur d'Arte Cinéma, estime que "des films sont mis en production prématurément" : avant que les scénarios ne soient aboutis, parce que les producteurs, pris à la gorge, veulent bénéficier des mécanismes de financement. Michel Reilhac note d'ailleurs que les scénarios qu'il reçoit "se ressemblent souvent" et déplore leur "côté très lisse".

L'appauvrissement des budgets suscite des tensions entre producteurs et réalisateurs. "Les films se font avec 70 % du budget nécessaire et les cinéastes commencent à tourner fatigués et humiliés", dit Gilles Jacob. Frédéric Niedermayer, qui a produit Changement d'adresse, explique que chaque producteur doit "savoir jusqu'où on peut descendre" dans la réduction des coûts. Edouard Weil, le producteur de Clean, d'Olivier Assayas, de Palais royal, de Valérie Lemercier, et de Quand j'étais chanteur, déplore que "certains auteurs ne sachent rien ou ne veuillent rien savoir de l'énergie qu'il faut déployer pour qu'un projet aboutisse".

Pour qu'un film existe, il n'y a guère d'autre solution que de recourir à des vedettes. Quand j'étais chanteur a permis à Gérard Depardieu de donner pour la première fois depuis longtemps sa mesure, face à Cécile de France. Et La Tourneuse de pages a bénéficié de la popularité de Catherine Frot. Seule la présence de ces stars permet d'accéder au circuit de la promotion télévisée, mais leur prix grève le budget du film. Sans vedette, le seul moyen de s'en sortir est de s'appuyer sur des réseaux extérieurs au système médiatique. Ainsi Bamako, d'Abderrhamane Sissako, doit-il en partie son succès à l'appui d'associations de la mouvance altermondialiste.

Tout le monde reconnaît que le système qui a permis aux deux faces du cinéma, l'art et l'industrie, de prospérer en France arrive à épuisement. Mais le nouveau système, qui fera entrer en jeu la vidéo à la demande et de nouveaux modes de diffusion, "n'est pas encore viable", estime Michel Reilhac. L'année 2007 s'annonce rude.

C'est triste, même si je suis mal placé pour parler, 2006 étant l'année ou j'ai le moins été au ciné depuis belle lurette.

[Puck]

Un grand conseil:

"Les inflitrés" Un très bon Scorcese!
Le dernier quart d'heure est assez exceptionnel. Un bon film, des acteurs incroyables, une mise en scène rythmée... et une intrigue comme je les aime.


Ce message a été modifié par Puck - 6 Jan 2007, 22:17.

[hizo]

Un grand conseil:

"Les inflitrés" Un très bon Scorcese!
Le dernier quart d'heure est assez exceptionnel. Un bon film, des acteurs incroyables, une mise en scène rythmée... et une intrigue comme je les aime.

Qui est un remake d'un film chinois ayant pour titre "Infernal Affairs". Le premier opus d'une trilogie réalisé par Andrew Law Wai-Keung et Alan Mak Siu-Fai. De très bons acteurs chinois Tony Leung (In the mood for love, Hero) et Andy Law. Le film a été repris au plan près, donc du grand Scorsese...