La rubrique ciné, Le coin des cinéphages...

[Rupert Pupkin]

SPOILER Exotica

fait gaffe aux spoilers guerom00

Cool ! Je suis moi-même fan d'Egoyan

Alors dis-moi... J'ai le DVD d'Exotica que j'ai vu une dizaine de fois... Quel est selon toi la signification de la toute dernière scène quand Bruce Greenwood ramène chez elle Mia Kirshner ? D'ailleurs, cette scène a-t-elle une signifacation particulière ? Je ne sais pas... [tiny](j'ai ma petite idée pourtant...)[/tiny]
C'est exactement le même truc avec la toute dernière scène de The Sweet Hereafter : On voit les phares d'une voiture qui arrive. Là, je suis arrivé à la conclusion qu'il n'y a aucun sens caché : c'est juste pour l'effet de lumière

Pour Exotica j'ai du mal concernant la signification, mais on peut quand même réfléchir un peu :

Christina dit au peronnage de Thomas que les danses qu'elle faisait pour Francis était un échange, car Francis lui donnait également beaucoup. Je ne sais pas jusqu'à quel point on peut se faire une idée de ce que Francis représente pour Christina, ce qu'on réalise cependant c'est que les 2 personnages étaient liés bien avant l'incident et ne se sont pas rencontrés dans Exotica.
A la fin, Christina dit quel aime lorsque Francis la raccompagne chez elle, il lui parle de sa fille, il lui parle d'elle, il l'aide à surmonter son adolescence et son mal-être d'une certaine manière, de par son regard d'adulte. Mais bizzarement, si on peut immaginer qu'elle le remercie car il l'a aidé à s'épanouir, la situation dans laquelle elle se trouve (danseuse dans une boîte pour homme) est pas vraiment reluisante.
A mon avis, au delà d'un certains point ou ça se joue surtout sur le ressentie, cette fin peu se voire de cette manière : Francis a aidé Christina à se sentir mieux dans sa jeunesse et maintenant, c'est elle qui l'aide.
La force d'Exotica, c'est aussi cette ambiguité constante sur les motivations de son personnages principale et la vision du spectateur : pédophilie, fanatisme, etc.
Ca parle beaucoup du désir de toucher et de la peur du contact, la peur du réconfonrt et de l'autre en quelque sorte. Les rares contacts se font d'ailleurs par l'intermédiaire de billets de banques...

Pour The Sweet Hereafter :

Je ne comprends pas très bien la relation entre Sarah Polley et son père, puisque la phase incestueuse de celle-ci n'est montré qu'à une seule reprise. Le personnage du père ne ressemble pas à grand chose, il est très dur à cerné et on a cette impression étrange que Polley se venge du désir que son père n'éprouve plus pour elle lors de l'interrogatoire final. C'est ultra-ambigu tout ça et ce final aussi. Les phares : Greenwood qui rentre ? Trop tôt. Pour le reste, j'imagine que ça tiendrais de la grosse extrapolation...

Mais dans les deux cas les émotions compte plus que le réalisme. Pourquoi Holm veut-il absolument ne pas voir un accident dans le crash du bus ? Pourquoi commencé Exotica de cette manière ? Et le terminer ainsi ? Quel est l'intérêt de la relation homo de Thomas ? Etc.

[guerom00]

Merci pour ces réflexions

Je crois que tu as mis le doigt dessus pour Exotica, en effet. Mais pourquoi est-ce si important pour Francis d'aller au club et d'aller voir danser Christina ? Pourquoi cela l'aide tant ? (je ne peux pas croire que Christina lui rappelle sa fille )

Pour The Sweet Hereafter, j'avais tout simplement l'impression que Nicole se vengeait de son père par son faux témoignage... Mais c'est peut-être plus profond que ça, en effet. (J'espère que tu l'as regardé en VO pour profiter du poème de Robert Browning )

Il va falloir maintenant que je les re-re-re-re-re-re-re-re-re-re-regarde avec ces nouveaux points de vue en tête

[Rupert Pupkin]

SPOILERS Exotica + The Sweet hereafter

Je crois que tu as mis le doigt dessus pour Exotica, en effet. Mais pourquoi est-ce si important pour Francis d'aller au club et d'aller voir danser Christina ? Pourquoi cela l'aide tant ? (je ne peux pas croire que Christina lui rappelle sa fille )

Peut-être que ça lui rappel une certaine époque, peut-être simplement qu'il a le sentiment qu'elle le comprend car elle l'a connu avant. Ca n'a rien de sexuel, il lui parle comme il parlerais à sa fille défunte : qui te ferais du mal ? pourquoi ? je te protégerai. Je ne peux pas, etc. Ca a une gueule de thérapie ça, un psy ne poserais pas d'autre question : avez-vous le sentiment que c'est de votre faute ? Avez-vous désiré lui faire du mal ? C'est tout un tas d'idée effleuré. Francis veut que Christina soit un ange intouchable, ce n'est pas vraiment un désir défendu, c'est plus une façon de voir revivre son passé. Il l'a touche pour vérifier qu'elle est bien un souvenir inviolable et qu'elle comprend ça. De la même manière qu'il entretient la vie de sa fille en payant Sarah Polley pour baby-sitté une maison vide. C'est fou tout ça

Pour The Sweet Hereafter, j'avais tout simplement l'impression que Nicole se vengeait de son père par son faux témoignage... Mais c'est peut-être plus profond que ça, en effet. (J'espère que tu l'as regardé en VO pour profiter du poème de Robert Browning )

Mais se venger de quoi ? De la laisser tomber ? De ne plus la voir comme un Rock Star ? de ne jamais évoquer sa paralysie ? De l'inceste ? Jamais on a le sentiment que Nicole vie mal cette relation avec son père. Si c'est une vengeance, justement, ça serait la vengeance d'une fille qu'on ne désire plus. Son père est devenu comme les autres : il a pitié d'elle. Celà dit j'ai aussi du mal à n'y voir qu'un caprice d'adolescente, le personnage de Nicole est très mature. J'imagine qu'il y a aussi cette volonté de garder intact cette communauté, malgré tout, parce qu'un procès à ciel ouvert ne peut rien amener de bénefique.

Sinon vu en vo, c'est obligatoire, j'ai plus vu de film en vf depuis..ouf ! Chais même plus. Et ce poême, l'utilisation est génialissime, c'est beau !

PS: ce plan de Zoé bébé et du couteau dans la main de Holm, cette musique. Bon sang. C'est trouvable un peu les BO de ces 2 films ? Parce que ça déchire...

[Rupert Pupkin]

Merde, je viens de perdre mon temps.

Twentynine Palms de Bruno Dumont

SPOILERS

J'ai toujours autant envie de découvrir L'humanité et La Vie de jésus.
J'ai trouvé ce film simplement con, lourd et assez chiant. Pourtant il a bien des qualités. Tout d'abord un duo d'acteurs qui fonctionne souvent à merveille, aidé par cette mise en scène captivante. Dumont est, au même titre qu'un Noé, un prodige pur et simple en matière de réalisation. Il maîtrise sa technique de manière impressionnante et son sens du cadre (ce Scope !) m'a epoustouflé. C'est déjà une qualité non néglageable. Le problème, c'est qu'avec cet attirail et sur ce type de sujet, Dumont aurait pu faire quelques chose d'autrement moins démonstratif, ridicule et gnangnan. Il possède ce sense de la tension, de la fascination étrange, je l'ai ressentit. Mais j'ai surtout ressentit beaucoup d'inintérêt devant les comportements débiles des protagonistes, la structure lente et contemplative qui donne l'impression que Dumont se branle pendant 1h50, avant de bondir de sa boîte. Parce qu'en fait, le film attend 1h50 pour se réveiller. Attention, c'est voulu, c'est Dumont qui l'a dit. Seulement ça ne fonctionne pas. On sent arrivé la grosse baffe à 50km et on attend tellement que ça se réveil que la scène se vit de cette manière : ah ah ! ils vont se faire méchamment démonter le ptit couple (dois-je rappeler que pendant 1h50, le couple ne produit aucune empathie ?), ah ouais c'est violent quand même, ouais bon il le viole. La scène est ridicule. Ca ne m'a pas choquer, ça ne m'a pas marqué, ça se vie comme rien. Les viols on a vu 100 fois plus dégueulassechez Boorman ou Noé, les coups de battes, on les à gerber chez Scorsese. Là Dumont continue à brasser du vide, sauf qu'en plus il saute sur place en hurlant "c'est dégueu la vie heeeeeeeeiiiiinnnn? tu le sens mon éléctrochoque finaaaaaale ?". Non, on s'en branle. Après ça continu d'être chiant et il y a une scène qui m'a un peu foutu les jetons, lorsque David sors de la salle de bain le crâne rasé et saute sur Katya. Une imagerie de film d'horreur. Un final mis en scène un peu platement, qui s'arrête sur un plan final étonnant mais trop long. On pense à Haneke pour la froideur clinique, on pense à Psychose pour la sortie de la salle de bain, on pense à pas grand chose pour le reste, l'alchimie n'étant franchement pas à la hauteur du reste. Et puis, 5 minutes final pan dans la gueule qui ne fonctionnent qu'à moitié et près de 2h sans intérêt ça fait peu.
Je le répète, purée, Dumont pourrait faire tellement plus qu'un truc aussi racoleur et con.

[guerom00]

Bon sang. C'est trouvable un peu les BO de ces 2 films ? Parce que ça déchire...

J'ai la BO d'Exotica si tu veux

[Maître]

De retour de vacances, je suis allé voir La Science Des Rêves.
La forme, comme toujours chez Gondry (en clip ou en long métrage) est renversante, mais le fond est, je trouve, un peu décevant. Le scénario n'a ni la profondeur ni l'ingéniosité (même si ça reste très inventif) de ceux de Kaufman, ce qui fait que le film n'est pas propulsé à la même hauteur que Eternal Sunshine. Ça reste bon, mais ce n'est pas exceptionnel.

]je n'ai à aucun moment senti d'ironie, ni de dérision. Carpenter aurait pu faire le meme film.

Hum... On n'a pas du voir les mêmes Carpenter... Jack Burton Dans Les Griffes Du Mandarin ou Vampires sont des films pleins d'ironie et de dérision.
Ceci étant, Carpenter aurait pu faire le même film, c'est pour moi un sacré compliment (si on oublie Ghosts of Mars et deux ou trois autres erreurs de parcours).

J'ai vu la version uncut, et il n'y a pas de grandes différences. La scène de la caravane est plus explicite, mais c'est à peu près tout.
Pour les histoires de patriotisme, etc, je rappelle que le scénario est fait avant tout par des français (Alexandre Aja et Grégory Levasseur), que Wes Craven (pas tout à fait le plus patriotique des réalisateurs américains) est surtout crédité parce qu'il est l'auteur du scénario original et que d'après Aja, ils n'ont eu absolument aucune pression du studio car leur budget n'était pas bien conséquent. Alors bien sûr, vous pourrez me rétorquer que les films américains les plus patriotiques sont souvent faits par des étrangers (Air Force One, Independance Day, etc), mais là, vu les interviews d'Aja (je vous conseille celle-ci: http://www.dvdrama.com/excessif/news.php?15005 ) je ne crois pas vraiment que ce soit le cas.

[Rupert Pupkin]

J'ai la BO d'Exotica si tu veux

Ouh là oui. Mais ça serait pas très légal celà dit

The Three Burials of Melquiades Estrada de Tommy Lee Jones

"Un face à face implacable" Le Figaro.
Ca me sidère de voir comme on a vendu ce film.
Un long-métrage renversant, tendre, drôle, humain. Une splendeur. Un chef-d'oeuvre. J'en sors ébahis.

[DOMY]

The Three Burials of Melquiades Estrada de Tommy Lee Jones

"Un face à face implacable" Le Figaro.
Ca me sidère de voir comme on a vendu ce film.
Un long-métrage renversant, tendre, drôle, humain. Une splendeur. Un chef-d'oeuvre. J'en sors ébahis.

Standing ovation de 10 minutes à Cannes ....
Pour une fois que Luc Besson ne produit pas une daube !

Ce message a été modifié par DOMY - 16 Aug 2006, 23:38.

[Rupert Pupkin]

Deux films cette après-midi (pour le moment) :

Clownhouse de Victor Salva

C'est sur ce film que Salva avait forcé son plus jeune acteur à des actes sexuels. J'ai pu lire qu'il avait été condamné et emprisonné ensuite. C'est assez terrifiant comme histoire, mais une fois encore, ça ne fait que renforcer, pour moi, la distance à prendre entre un cinéaste et son oeuvre.
Mais ce n'est pas sur ce film que Salva parviendra à me convaincre de l'immense talent que certains lui cèdent (voir sa biographie sur imdb : hallucinant). Clownhouse est un "film d'horreur" pour enfant, avec des vilains clowns barbouillés qui tuent des gens en hors champs et qui courent après des gosses en passant leur temps à disparaître. 3 évadé d'un asile, donc, tuent les clowns d'un cirque local et leur piquent leurs fringues, avant de passer la nuit à poursuivre 3 jeunes frangins dont le plus petit terrifié, justement, what a fuckin coincidence, par les clowns. J'ai du voir en tout et pour tout une idée de mise en scène au milieu de cette bouillie innefficace. Après 1h de film, quand on sent que ça commence vraiment, il ne se passe rien. Ces abrutis de clowns passent leur temps à se cacher derrière des portes, à sourire comme des abrutis et à se prendre des coups dans la gueule par des gosses de 10 ans. Y a juste le final, qui rappel ce qu'aurait pu être le film si on en avait fait un vrai survival, malsain et gore (même si la fin n'est pas gore...). Les clowns ça me terrifiait étant gosse après avoir vu l'adaptation ciné du chef-d'oeuvre de King Ca. Peut-être bien qu'à 7ans j'aurais eu peur, mais aujourd'hui cet étron et ses relents 80's poussiéreux (cette musique..atroce) n'a qu'un seul intérêt : voir Sam Rockwell, tout jeune, faire ses débuts (en étant accessoirement mauvais comme un cochon).

13 ans après, Salva signait Jeepers Creepers. Mature, violent, brillant. Sa suite est encore plus jouissive, deux très très bon film. Par contre Powder, c'est d'un ridicule...

Where the Truth Lies d'Atom Egoyan

Autour, comme tout ce que j'ai vu d'Egoyan (voir plus haut ), d'un espèce de faux suspense qui cesse vite d'être le sens du film, le monsieur tisse une intrigue passionnel virtuose. Le gros problème du film c'est principalement que l'intrigue est un peu limité. La narration est un peu alembiqué, mais surtout diablement efficace et la mise en scène d'Egoyan est à l'avenant : sublime. Un très bel hommage au film noir, avec des idées de réalisations étonnantes et toujours cette faculté totale pour pondre des personnage touchant et brisés. Kevin Bacon est, comme toujours, impérial et Firth m'a vraiment impressionné. Le premier plan du film, LA phrase de Bacon à Lohman, c'est ça le centre du film. Et ça fonctionne à m'en faire chialer. C'est très beau. Sinon je suis amoureux d'Alison Lohman, qu'est-ce quel est belle cette petite.
Bref malgré quelques petits problèmes (parfois un peu alembiqué, intrigue alourdie) Egoyant ma ravi une fois de plus. Rhargh, il me tue ce gars.

[guerom00]

Eh bien, merci Je ne connaissais pas ce film d'Egoyan (honte à moi )

[Rupert Pupkin]

Eh bien, merci Je ne connaissais pas ce film d'Egoyan (honte à moi )

Son tout dernier, il était à Cannes cette année. Je l'ai découvert en DivX, comme j'ai adoré il y a de bonne chance que je craque pour l'avoir dans ma collec de DVD!

La critique était un peu mitigé sur ce film, ce qui est rare pour un Egoyan, mais c'est très bon. Je suis vraiment pressé de pouvoir découvrir Felicia's Journey, The Adjuster et Calendar (les plus connus qu'il me reste à voir en fait).

Au fait, le titre français est La verité nue (on perd le double sens du titre vo...) si ça peux t'aider

[Maître]

Je suis allé voir Brick.
C'était achement bien. Très drôle, pas mal d'idées de mise en scène, une relecture habile et très astucieuse des codes du film noir et un Joseph Gordon-Levitt magistral.

[Rupert Pupkin]

The Matador

Etrange film. Particulièrement à cause d'une intrigue très expéditive. La forme est pas mal, quelques ratés, mais généralement ça assure. Kinnear est parfait comme toujours et Brosnan n'en finis pas de me surprendre : il est hilarant et très très bon. Narrativement le cinéaste s'amuse un peu, on voit qu'il joue sur le plaisir immédiat et j'ai trouvé ça plutôt jouissif. Un petit film sans prétention, bien mené et parfois hilarant. Ca m'a bien plût !

Domino de Tony Scott

Je crois que j'avais déjà fait une assez longue tirade sur le nouveau Scott dans ces pages. Dire que Spy Game et Man on fire me cassent les couilles est un doux euphémisme. Mais là, c'est autre chose qui s'est passé.
Scott tape à fond dans tout ce qu'il trouve : le putassier, le clinquant, le vulgaire, la débilité, il s'auto-référence, il éclate tout, à commencer par sa mise en scène qui deviens encore plus clipesque et cahotique que d'habitude...Et moi d'y voir un truc franchement emballant ! Je suis plutôt surpris, mais si son esthétique me gêne globalement, il y a cette sensation d'adapté un film immédiat. Comme, pour ceux qui l'ont lu, quand James Ellroy, dans White Jazz, découpe sa narration en phrase très courtes reflétants les pensés du personnage principale. Avec cet impact immédiat, ces images qui émergent. Scott fait de même, il en fait beaucoup, parfois trop (souvent ?) et là encore il aurait pu éviter un tas de choses de devenir aussi pénible visuellement. Mais pourtant, c'est parlant, ça hurle, ça débouche sur une cohérence artistique assez terrible et sur un sentiment parfois assez jouissif. Ca débouche sur du cinéma pop-corn d'auteur assez barge. Parce que Tony Scott est un brillant réalisateur, qu'il à un sens du plan impressionnant. Je l'avoue aussi pour ses précédents films d'ailleurs. Du coup sa façon d'utiliser la musique, les personnages, l'humour, sa multiplication des plans, ce second degrès, cette émotion, ces présentations "powerpoint" des liens entre les personnages, etc. ca raffole d'inventivité et de volonté de balancé du cinéma au visae du spectateur. Il développe tout un tas de chose dans son image, dans son utilisation du son. En plus de tout ça, il y a Mickey Rourke qui est super emballant, Keira qui est super bandante (pardon, je m'excuse, c'est laid...mais purée...), Walken qui fait le benêt et Delroy Lindo qui est super second couteau. Si en plus 2 ex-stars de Beverly Hills viennent jouer les débiles là au milieu, que la narration fonctionne vraiment et que j'ai pris un beau gros pieds à une ou deux reprises, je peux dire que c'est une réussite. Sur la durée, un peu lourd, souvent très con quand même, mais ça reste du sacré ciné. Ca tranche dans l'vif.

[Rupert Pupkin]

Je continu ma croisade, contre vents et marrés.

Hier soir, soirée séries B.

Cellular de David R. Ellis

Par le réalisateur de Destination final 2 (et bientôt, de Snakes on a Plane !), une petite série B efficace et sympatoche. La mise en scène est utilitaire, sans éclat, mais c'est très lisible et ça sert tout à fait un scénario à rebondissement qui ne s'intéresse qu'à son intrigue. C'est assez drôle, le personnage principale, malgré ses airs de bellâtres est plutôt attachant dans le genre, et la première heure est excellente. Ca ne fonce à 100 à l'heure et c'est assez palpitant. Ca pète jamais plus haut que son cul, il y a William H. Macy (le film vaut la peine rien que pour sa première scène), Kim Basinger (très laide) et Jason Statham (très mauvais comme souvent). Malgré une fin un peu convenue à rallonge, tout ça fleur bon le cinéma d'entertainement bien torché, fun et sans prétention. Recommandable.

Creep de Christopher Smith

Un peu déçu. Je n'en attendais pas énormément, comme la série B du dessus, après 30 secondes, le film démarre. Le problème, c'est que là c'est du film de trouille et qu'il faut ternir sur 1h20 à voir Franka Potente courrir partout dans le métro. C'est assez efficace dans le genre, jamais vraiment flippant, mais quelques scènes son très très bien torchés. Malheureusement, sur la fin, ça frise un peu le Z. Avec une ou deux scènes franchement dispensable et une mort du boogeyman un peu ridicule. Le réalisateur à un peu trop voulu se la jouer "j'ai pas peur de tuer des persos, même si c'est juste pour faire dans le bête et méchant". Le boogeyman justement est pas mal quand même, le film prend une autre tournure dans la dernière partie et c'est plutôt bienvenu, mais une fois encore, sur la durée c'est un peu limite. La mise en scène fatigue un peu à force, surtout que ça se passe souvent dans le noir et que certaines scènes sont carrément illisible. Reste une final à portée sociale (qui rappel un peu After Hours) franchement cool. Pour le reste, bof. On le comparais souvent à The Descent, ce dernier n'est pas un chef-d'oeuvre, mais il a autrement plus de hargne, de sauvagerie et de séquences de flippe.

[Rupert Pupkin]

Silent Hill de Christophe Gans

Sublime direction artistique, très belle mise en scène (facilement ce que Gans à fait de plus beau), mais tout ça est un peu creux. Ca reste globalement bon, meilleur que ce que fais Gans d'habitude (d'habitude je ne supporte pas déjà) il y a de vrais éclats, toutes les séquences dans les ténèbres et particulièrement le pyramid Head (l'arrachage de peau : ouahou). La fin m'a bien plût (on dirait du Clive Barker), l'épilogue est superbe. Le film vieillis bien dans ma tête (ça fait deux jours mais bon), même si tout ça ne fait pas très peur et ne marquera pas les esprits, c'est plutôt bon.

Match Point

Le meilleur Woody depuis...ouf... Un chef-d'oeuvre et à part pour Hannah et ses soeurs et La Rose pourpre du Caire, c'est le seul Woody auquel je donnerais ce qualificatif. Une direction d'acteur géniale, une écriture brillante et une mise en scène qui tient de l'épure. Rhys-Meyer (Brian Slaaaaaaaade) et Scarlette (qui n'a jamais été aussi belle) assurent le coup et Allen aligne un film bien loin de son style habituel, dégraissé de tout humour. Grand, grand, grand !

[Leopal]

Ca tourne au monologue. Eh ben moi j'a rien vu, j'étais en pleine cambrousse.

[Maître]

Je suis allé voir Le Vent Se Lève. C'est assez classique dans la forme et plutôt partisan, mais ça reste très intelligent et très beau. Cillian Murphy est vraiment très fort.

[guerom00]

Ca tourne au monologue.

Perso, je suis vraiment nul pour faire partager mon enthousiasme envers un film...

Récemment, j'ai vu A Scanner Darkly, et bah : c'était super Voilà (du coup, je lis le livre maintenant )

Ce message a été modifié par guerom00 - 5 Sep 2006, 13:11.

[Puck]

Ca tourne au monologue. Eh ben moi j'a rien vu, j'étais en pleine cambrousse.

Ouais... y a pas de dialogue, y a juste des critiques enfilées les uns aux autres.
si c'est pas triste...

Ouais on avait compris Guerom00 que t'étais communicatif

[Dosadi]

j'ai ete voir The Sentinel, bon c'est pas un film super genial mais ça fait passer un bon moment, il n'y a pas de veritables surprises dans le scenario, des que ça commence on sait deja a coup sur la fin

ensuite il y a Flandres... si je met simplement financé par Arte...(pourtant je regarde tres souvent Arte) bref, l'histoire est pas tellement comprehensible et puis les dialogues... ou plutot l'abscence de dialogues... no comment ! vraiment trop conceptuel pour moi !

[Mac-Nico-book]

[/b]battle royal[b]

un film très spécial avec une histoire vraiment or norme qui limite. le réalisateur doit etre un gros psycopathe qui a envi de se voir tuer tout le monde.

en gros l'histoire se passe en asie, 1 classe d'élève est envoyé sur une ile déserte, ou ils doivent s'entre tuer. Un seul pourra rentrer chez lui. chacun on un sac avec de la noutire et un objet leur servant d'arme (caserole, juste qu'a la mitralliette passant par les couteaux... )

[Dosadi]

[/b]battle royal[b]

un film très spécial avec une histoire vraiment or norme qui limite. le réalisateur doit etre un gros psycopathe qui a envi de se voir tuer tout le monde.

en gros l'histoire se passe en asie, 1 classe d'élève est envoyé sur une ile déserte, ou ils doivent s'entre tuer. Un seul pourra rentrer chez lui. chacun on un sac avec de la noutire et un objet leur servant d'arme (caserole, juste qu'a la mitralliette passant par les couteaux... )

qui a dit que Beat Takeshi (Kitano) etait un Psychopathe ?
il est trop bien ce film !

Ce message a été modifié par Dosadi - 5 Sep 2006, 17:07.

[San Kukai]

[/b]battle royal[b]

un film très spécial avec une histoire vraiment or norme qui limite. le réalisateur doit etre un gros psycopathe qui a envi de se voir tuer tout le monde.

en gros l'histoire se passe en asie, 1 classe d'élève est envoyé sur une ile déserte, ou ils doivent s'entre tuer. Un seul pourra rentrer chez lui. chacun on un sac avec de la noutire et un objet leur servant d'arme (caserole, juste qu'a la mitralliette passant par les couteaux... )

qui a dit que Beat Takeshi (Kitano) etait un Psycopathe ?
il est trop bien ce film !

Si tous les réalisateurs qui ont commis des films de tuerie étaient des psychopathes, ça se saurait. Ou bien ils font justement des films pour éviter de l'être… qui sait…

Le second volet ne possédant pas l'effet de surprise du premier, le fête est un peu gâchée. Mais le « beat » est un loustic incontournable.


[small]Quant au sac avec de la noutire, je me perds en supputations…[/small]

Ce message a été modifié par San Kukai - 5 Sep 2006, 16:53.

[Farvel]

Match Point

Le meilleur Woody depuis...ouf... Un chef-d'oeuvre et à part pour Hannah et ses soeurs et La Rose pourpre du Caire, c'est le seul Woody auquel je donnerais ce qualificatif. Une direction d'acteur géniale, une écriture brillante et une mise en scène qui tient de l'épure. Rhys-Meyer (Brian Slaaaaaaaade) et Scarlette (qui n'a jamais été aussi belle) assurent le coup et Allen aligne un film bien loin de son style habituel, dégraissé de tout humour. Grand, grand, grand !

Ah, bien d'accord, vraiment magnifique. Intelligent, fin, pas matuvu mais très construit, des acteurs remarquables, complexes. Vraiment du grand art.

[Farvel]

Kim Basinger (très laide)

Bon, bon… Envoie-là moi, si elle t'ennuie…

[Rupert Pupkin]

Ouais... y a pas de dialogue, y a juste des critiques enfilées les uns aux autres.
si c'est pas triste...

Bah c'est pas faute de vouloir dialoguer. Je viens donner mon avis sur les films que je vois, si personne ne répond, au-revoir le dialogue

Kim Basinger (très laide)

Bon, bon… Envoie-là moi, si elle t'ennuie…

La Kim Basinger de L.A. Confidential je m'la garde, mais depuis quelques années, quel coup de vieux ! Bouark.

Sinon j'ai vu plein d'autre film mais on va encore m'accuser d'être un anti-social.

[Puck]

Anti-social tu perds ton sang froid...toudoudoutoudou

Les actrices sont comme le vin, c'est avec l'âge qu'elles deviennent bonnes

[Leopal]

Je crois que vous ne mettez pas le même sens dans "bonnes".

[Rupert Pupkin]

Je crois que vous ne mettez pas le même sens dans "bonnes".

Je suis outré !



Bon disons que y a des actrices qui on beaucoup de classes en vieillissant (Deneuve, Mirren, Streep), mais généralement, passé un certain âge... Et puis regarde Cellular Puck, Basinger est très moche dans ce film (bon déjà dans cette merde de Bless the child elle était pas étincelante).

[Farvel]

Ca tourne au monologue. Eh ben moi j'a rien vu, j'étais en pleine cambrousse.

Ouais... y a pas de dialogue, y a juste des critiques enfilées les uns aux autres.
si c'est pas triste...

Ouais on avait compris Guerom00 que t'étais communicatif

Mais si tu ne veux pas que ce soit un "monologue" (quelle délicatesse !), ma grande, eh bien réponds, et propose toi aussi des critiques (intéressantes et argumentées si possible), comme le fait généreusement Rupert Pupkin !

Peut-être qu'il aimerait bien, Rupert Pupkin, pouvoir dialoguer avec des cinéphiles, plutôt que de parler dans un désert (non, je dis du mal des déserts, qui sont au moins silencieux, et ne parlent pas pour rien dire).

"Les actrices sont comme le vin, c'est avec l'âge qu'elles deviennent bonnes". Rarement lu une phrase aussi stupide… T'en en encore beaucoup d'autres, des comme ça ?

Cette rubrique (sur les films) n'a pour moi jamais été intéressante. Mais enfin, quand il y a quelqu'un qui se dévoue pour dire autre que : "C'est super méga géant" ou bien : "C'est nul, c'est chiant", on ne peut pas lui reprocher de parler !