Les expressions tombées en quenouille

[Mr Bob]

Mdr ! "pardon papa" … 

[Hi_RAM]

Plus très usité : "Bonjour Madame, Merci Madame, Au-revoir Madame "

effectivement , lorsque les vendeurs ne t'engueulent pas… ce qui me permet de leur en caser une désuète : je vous retire ma pratique et regarder leur tête (d')ahurie…

J'avais été très surpris allant en Écosse pour la première fois, "bonjour" et "au revoir" dans les magasins (même sans achats) et encore plus de personnes avec un look peu classique (piercing, tatouages et vêtement ad hoc… [par contre déçu par le haddock qui n'est pas fumé en ces contrées mais ceci est une autre histoire…]).

[_Panta]

Plus très usité : "Bonjour Madame, Merci Madame, Au-revoir Madame "

effectivement , lorsque les vendeurs ne t'engueulent pas… ce qui me permet de leur en caser une désuète : je vous retire ma pratique et regarder leur tête (d')ahurie…

J'avais été très surpris allant en Écosse pour la première fois, "bonjour" et "au revoir" dans les magasins (même sans achats) et encore plus de personnes avec un look peu classique (piercing, tatouages et vêtement ad hoc… [par contre déçu par le haddock qui n'est pas fumé en ces contrées mais ceci est une autre histoire…]).

Quand je suis allez visiter ma soeur en Irlande, j'ai été étonné de voir que systématiquement tu te salues entre conducteur quand tu les croises en voiture, tu leves discrètement l'index. Autant dire que tu as pas fini de lever le doigt aux volant, et les routes sont d'une largeur telle que quand tu croises qualqu'un, tu as le temps de lui regarder le blanc de l'oeil
Tres viel usage qui remonte du temps des charrons

[Hi_RAM]

avec ou sans boîte à graisse ?

[Jack the best]

C'est bien l'index ?

[Mr Bob]

Le majeur c'est en France !

[GhisDiem]

Heureusement que dans nos campagnes on a encore droit aux bonjours Madame quand on croise des gamins !!!
Mais c'est vrai qu'en ville, je suis toujours étonnée de voir que ça se perd, mais pas chez les commerçants !!! Par chez nous, sont toujours très polis

[menhir56]

Heureusement que dans nos campagnes on a encore droit aux bonjours Madame quand on croise des gamins !!!
Mais c'est vrai qu'en ville, je suis toujours étonnée de voir que ça se perd, mais pas chez les commerçants !!! Par chez nous, sont toujours très polis

Très polis...ou très commerçants ?

[GhisDiem]

C'est le B-A-BA dans ce métier !!! Quand j'ai débuté dans le commerce il y a…………… On avait des macarons sur les vitrines et du coup, ça fait une expression plus très usitée : "Client Roi" !!!
Je n'ai pas retrouvé la trace de cet autocollant sur le net, dommage Que des pâles copies pour proposer/vendre une carte de fidélité…

Ce message a été modifié par GhisDiem - 14 Aug 2011, 07:10.

[menhir56]

C'est le B-A-BA dans ce métier !!! Quand j'ai débuté dans le commerce il y a…………… On avait des macarons sur les vitrines et du coup, ça fait une expression plus très usitée : "Client Roi" !!!
Je n'ai pas retrouvé la trace de cet autocollant sur le net, dommage Que des pâles copies pour proposer/vendre une carte de fidélité…

Ah ben celle-là, on peut vraiment dire qu'elle est tombée en quenouille ! Faudrait dire plutôt le client/chien, et encore il y a des chiens qui sont mieux traités !

[menhir56]

Tiens, une qui me revient : elle est trop polie pour être honnête, mais qui vaut surtout pour son dérivé : Trop au lit pour être nonnette !

[Hi_RAM]

Trop au lit pour être nonnette !

Connaissais pas…

Me viens en écho cette inénarrable phrase de la littérature XIXe «une jeune fille pauvre mais honnête» (je n'ai pas le souvenir d'avoir Lu Crime et Châtiment)

[Jack the best]

Roulez-vous encore "à tombeau ouvert" après avoir couru "ventre à terre"?

Trop au lit pour être nonette m'a fait penser à "c'est l'occasion qui fait le lardon" !

Ce message a été modifié par Jack the best - 19 Aug 2011, 16:28.

[jlguil37]

"Dormir sur ses deux oreilles" c'est finalement moins facile que d'écouter "une histoire à dormir debout"...

[jlguil37]

Tiens, une qui me revient : elle est trop polie pour être honnête, mais qui vaut surtout pour son dérivé : Trop au lit pour être nonnette !

On pourrait aussi proposer une autre variante (portugaise ?) : "elle est trop poilue pour être au net.."

[_Panta]

Ou "trop au net pour être (p)au lit"

[Hi_RAM]

Avec ces jeux de mollet on s'enfonce dans le Vermot

[jack_bf2]

après avoir couru "ventre à terre"?

Car votre parterre était pavé de jolies dames, je suppose

[menhir56]

Roulez-vous encore "à tombeau ouvert" après avoir couru "ventre à terre"?
Trop au lit pour être nonette m'a fait penser à "c'est l'occasion qui fait le lardon" !

Ah ben, la connaissais pas celle-là !

Ou "trop au net pour être (p)au lit"

Je vois que ça stimule votre imagination...autre variante : Trop pas nette pour être polie !

Ce message a été modifié par menhir56 - 27 Aug 2011, 10:49.

[menhir56]

Une expression bizarre, remontant probablement à la nuit des temps, et qui peut surprendre un étranger : Le jeu en vaut la chandelle

[Jack the best]

Sans regarder je dirais que la chandelle était chère à l'époque et qu'il fallait que la chose à voir ou à faire soit diablement intéressante pour que l'on consente à user de la chandelle !

maintenant je regarde sur le web …

Cette explication me plaît bien :

Jusqu’au 18e siècle, le théâtre était éclairé à la chandelle. Il fallait des milliers de chandelles par soirée, ce qui représentait une somme colossale à l’époque. Si les bénéfices rapportés par la représentation n’étaient pas suffisants, ils ne couvraient même pas le prix des chandelles.

[ronparchita]

Ma grand-mère dit encore : "C'est chaudron qui appelle marmite cul noir"

C'est notre actuel "hôpital qui se fout de la charité"

Il est curieux que cette expression perdure, a moins qu'on lui prête un sens qui m’échappe. Il y a belle lurette que les hôpitaux ne fonctionnent plus avec pour seule ressource la charité des villageois. Depuis des lustres en effet, les hôpitaux sont dotés des crédits de l'Etat via le Ministère de la Santé. Et l'Etat ne fait pas plus la charité aux hôpitaux qu'à l'armée ou à l’éducation nationale, encore que certains syndicalistes...

Vous avez aussi évoqué "se mettre sur son 31", tombé en désuétude avec les nouvelles mœurs vestimentaires. Le 31 faisait référence au nombre de fils de coton par pouce carré de la toile utilisée pour réaliser les vêtements du dimanche de générations d'individus. Ce nombre de 31 fils minimum avait été imposé aux tisserands par Colbert, Ministre de Louis XIV, afin de relancer les exportations de la France. Par extension et depuis, on avait coutume de dire de quelqu'un qui s'habillait de vêtements de qualité qu'il se mettait sur son 31.

J'ai entendu une autre explication s'agissant du jeu et de la chandelle. A Versailles, les dames de la cour passaient le temps parfois aux jeux de cartes et y jouaient de l'argent. Il fallait lorsqu'elles jouaient, que la valeur du point assure au moins le prix de la chandelle (très très chère) qui les éclairait. L’expression à connu la concurrence de "il faut que ça en vaille la peine (le travail ou le sacrifice que cela suppose). Que dit on maintenant ?

En fait je m'interroge. Une expression qui part en quenouille c'est une expression dont la signification a perdu de sa force comme certains mots, par exemple : mortel, tragique, catastrophique, ou au contraire en a gagné une pharamineuse. Quand mon grand père était jeune, il allait à la foire et jouait parfois à la loterie. Il a du "gagner le gros lot" une ou deux fois. Je ne sais pas trop de quoi il s'agissait mais ça a dû faire pâlir d'envie ceux qui jouaient en même temps que lui. Récemment, il y a un anglais qui a "gagné le gros lot" au Loto : 185 millions d'€. Avant d'entendre à nouveau l'expression "gagner le gros lot" sans rire, il va me falloir un moment

Ce message a été modifié par ronparchita - 28 Aug 2011, 01:14.

[Jack the best]

Tu as mal entendu ton grand père : il avait gagné le grelot !

[GhisDiem]

Dans ma campagne d'origine, "gagner le gros lot" signifiait emballer une belle à la foire !!! Un peu comme dans l'expression "courir la prétentaine" !!!

Ce message a été modifié par GhisDiem - 28 Aug 2011, 06:10.

[Hi_RAM]

Par rchez moi c'était plutôt le guilledou

[_Panta]

C'est notre actuel "hôpital qui se fout de la charité"

Il est curieux que cette expression perdure, a moins qu'on lui prête un sens qui m’échappe.

Et vi, la Charité dont il est question, avé une majuscule, n'est pas chrétienne, mais le nom d'un très vieil hospice parisien (mais pas seulement, on retrouve ce nom Charité à Marseille, Séville, Lyon etc

Ce message a été modifié par _Panta - 28 Aug 2011, 10:30.

[Hi_RAM]

Et vi, la Charité dont il est question, avé une majuscule, n'est pas chrétienne, mais le nom d'un très vieil hospice parisien (mais pas seulement, on retrouve ce nom Charité à Marseille, Séville, Lyon etc

ou comme la Pitié…

[_Panta]

yess

"Qui se couche avec les fesses qui grattent se réveil avec le doigt qui sent"

Ce message a été modifié par _Panta - 28 Aug 2011, 11:04.

[ronparchita]

Et vi, la Charité dont il est question, avé une majuscule, n'est pas chrétienne, mais le nom d'un très vieil hospice parisien (mais pas seulement, on retrouve ce nom Charité à Marseille, Séville, Lyon etc

Une recherche avec Google fait apparaitre une revendication lyonnaise. Plusieurs explications quant à son origine reposent, il m'a semblé, d'avantage sur la conviction de leurs auteurs que sur des faits établis. Difficile d'y voir clair tant les propositions sont de bon sens.
Ce qui dure c'est le sens qu'on lui prête, qui traverse mieux les ages que son fondement.

Cette expression ne fait donc pas partie de celle qui tombent en quenouille. Tombe-t-elle dans l'oubli ? J'ai du mal a répondre car il m'est arrivé de l'entendre ou de la lire plusieurs fois.

[audionuma]

yess

"Qui se couche avec les fesses qui grattent se réveil avec le doigt qui sent"

Ah ... je la connaissais sous une forme différente :
cul qui gratte le soir, doigt qui pue le matin