Les expressions tombées en quenouille

[menhir56]

Moi, ce n'est pas une expression mais un mot a coucher dehors… que j'ai trouvé (avec beaucoup beaucoup… de mal dans mes mots croisés préférés ceux de Laclos…) : oaristys… bon pas évident à placer dans un dîner, et dans un tête à tête cela pourrait être pris pour une maladie

Ah oui, effectivement, un mot à coucher dehors avec un billet de logement. Donc, jeunes gens ne dites plus : "Ouah, t'es trop bonne, j'voudrais bien t'pécho ! " " mais, "ça te dirait une petite oaristys ?"

[Amiral29]

On va boire un canon?...ou s'en jeter un (1!!!)

[_Panta]

Ou s'en taper un (2) ?

[Hi_RAM]

tu sifflotes la célèbre chanson : Au trente-et-un du Mois d'Août ?

[grogeek]

An apple a day keeps the doctor away

Hum, finalement, pas si inusité que ça, non ???!!!

tiens j'en connais une qui ressemble, issu de l'italien:

Cul qui chante, médecin qui pleure

[menhir56]

Bon, histoire de relancer, en voilà une qui n'est guère plus usitée, et marrante, je trouve : Tirer le diable par la queue
D'autant plus marrante que l'expression n'a vraiment aucun rapport évident avec sa signification.

Je ne croyais pas si bien dire ! :

"Et les histoires où un homme fait appel au Diable pour l'aider à le sortir d'un très mauvais pas sont nombreuses.

C'est pourquoi, suite au mystère qui entoure l'origine de cette expression, de nombreux lexicographes ont tenté de l'expliquer par l'image de l'homme qui, étant dans un grand besoin, passe un coup de fil au Diable pour le faire venir. Mais une fois ce dernier présent et les raisons de l'appel au secours expliquées, celui-ci décide de repartir sans accorder d'aide. Le pauvre homme, qui est pourtant prêt à vendre son âme tellement il est dans le besoin, cherche alors désespérement à le retenir par ce qui lui tombe sous la main, c'est-à-dire la queue.

Mais Duneton, grâce aux travaux récents de Pierre Enckell (écrivain, journaliste et lexicographe contemporain), signale qu'il y a longtemps, cette expression avait un autre sens.
Aux XVIe et XVIIe siècles, les textes où elle apparaît montrent qu'elle signifiait "travailler humblement pour gagner raisonnablement sa vie".
Mais en aucun cas, il n'y a de notion de misère, de gêne, de difficulté à gagner sa vie.

Par contre, dès 1690, Furetière donne notre signification actuelle à l'expression.

Ces découvertes récentes ne font qu'ajouter un mystère au précédent :

* On ne sait toujours pas ce qui a fait basculer le sens de l'expression, donc le lien qu'il peut y avoir entre la misère et le diable qu'on tire par la queue,
* Mais on ne sait pas plus pourquoi, auparavant, un travail humble était comparé à un 'tirage' de queue du diable."

Donc, si vous avez envie de donner votre version (y compris la plus farfelue), n'hésitez pas, c'est "open"

[grogeek]

Bon, histoire de relancer, en voilà une qui n'est guère plus usitée, et marrante, je trouve : Tirer le diable par la queue
D'autant plus marrante que l'expression n'a vraiment aucun rapport évident avec sa signification.

Je ne croyais pas si bien dire ! :

"Et les histoires où un homme fait appel au Diable pour l'aider à le sortir d'un très mauvais pas sont nombreuses.

C'est pourquoi, suite au mystère qui entoure l'origine de cette expression, de nombreux lexicographes ont tenté de l'expliquer par l'image de l'homme qui, étant dans un grand besoin, passe un coup de fil au Diable pour le faire venir. Mais une fois ce dernier présent et les raisons de l'appel au secours expliquées, celui-ci décide de repartir sans accorder d'aide. Le pauvre homme, qui est pourtant prêt à vendre son âme tellement il est dans le besoin, cherche alors désespérement à le retenir par ce qui lui tombe sous la main, c'est-à-dire la queue.

Mais Duneton, grâce aux travaux récents de Pierre Enckell (écrivain, journaliste et lexicographe contemporain), signale qu'il y a longtemps, cette expression avait un autre sens.
Aux XVIe et XVIIe siècles, les textes où elle apparaît montrent qu'elle signifiait "travailler humblement pour gagner raisonnablement sa vie".
Mais en aucun cas, il n'y a de notion de misère, de gêne, de difficulté à gagner sa vie.

Par contre, dès 1690, Furetière donne notre signification actuelle à l'expression.

Ces découvertes récentes ne font qu'ajouter un mystère au précédent :

* On ne sait toujours pas ce qui a fait basculer le sens de l'expression, donc le lien qu'il peut y avoir entre la misère et le diable qu'on tire par la queue,
* Mais on ne sait pas plus pourquoi, auparavant, un travail humble était comparé à un 'tirage' de queue du diable."

Donc, si vous avez envie de donner votre version (y compris la plus farfelue), n'hésitez pas, c'est "open"

En fait, à l'époque, il était mal vu de dénoncer la pédophilie.
Au lieu de dire: tirer le curé par la queue, ils ont remplacé par le Diable.

J'ai bon ?

[Jack the best]

Naturellement, quand vous déménagez, ou pour virer votre ancien frigo, vous vous servez d'un diable… et cela existe depuis longtemps !

Ces diables étaient autrefois malheureusement très difficiles à faire rouler : les routes/rue n'étaient pas goudronnées, le sol était en terre battue, les roulements à billes n'étaient même pas encore une vue de l'esprit, si bien que pour mouvoir un diable, il fallait être plusieurs, l'un qui tenait les poignées, voire avec une espèce de harnais autour du cou -comme aujourd'hui les déménageurs de piano- et les autres qui tiraient les cordes, appelées, vous l'auriez deviné "queues".

Et voilà tout bêtement l'origine de cette expression pittoresque !

Qu'est-ce que j'ai gagné ?

[grogeek]

Naturellement, quand vous déménagez, ou pour virer votre ancien frigo, vous vous servez d'un diable…

Non, moi je me sers de déménageurs, et cela ne m'intéresse pas de les tirer par la queue...



Ce message a été modifié par grogeek - 3 Aug 2011, 07:48.

[GhisDiem]

Très utile le diable dans une maison… Je n'avais pas fait la relation avec l'expression !!! Je le regarderai d'un autre oeil maintenant et m'en servirai en toute connaissance de cause !!

[Mr Bob]

Connaissez-vous l'expression "hurler au charron et à la boîte à graisse ?".
J'aimerais savoir si cette expression est la pure invention d'une tata, ou si c'est une expression connue.

[GhisDiem]

Absolument inconnue chez moi !!

[Mr Bob]

Apparemment, "hurler au charron", c'est un peu connu (sans doute très vieux parce qu'un charron est apparemment quelqu'un qui réparait les charrettes…).
Mais la suite, inconnue au bataillon Google.

[_Panta]

La boite à graisse pour graisser les moyeux a priori, le charron faisant des roues, mais jamais entendu non plus cette expression.

Sinon je regardais il y a quelques jours le film de Bertrand Blier "Trop Belle Pour Toi", et à un moment Depardieu, en parlant à sa maitresse Balasko, sa secrétaire, utilise une expression que malheureusement j'ai oublié de noter et dont j'arrive à peine à me souvenir: il lui dit "nous avons une relation ...xxxx.... ). Je connaissais ce terme pour l'avoir déjà lu ou entendu, mais ignorais son ethymologie romaine et sa signification. Mais par contre impossible de m'en souvenir deux ou trois jours après

Cette expression désigne une relation (sexuelle et suivie) entre un patron et une subordonné, elle n'a rien de trivial ni vulgaire, au contraire, et qui vient donc de l'équivalent latin de subordonnée/bonniche. Ca doit finir en ...aire/...ère (une relation xxxxxxx ). J'ai parfois des soucis de mémoire inquiétants avec l'âge qui avance ....

Bon je sais, je ne suis pas très clair il me semble, mais si quelqu'un voit ce dont je parle, merci à lui/elle .

Ce message a été modifié par _Panta - 3 Aug 2011, 21:43.

[Jack the best]

ancillaire !

Spécialité, argot: Aller au charron, crier au charron. Crier fort, crier au secours, par exemple à la vue d'un voleur (cf. ESN. 1966). D'où charron, voleur.

Si dans une affaire, tu as la dringue, c'est que tu es mauvais charron (HOGIER-GRISON, Les Hommes de proie, Le Monde où l'on vole, 1887, p. 295)

C'est assez connu des !

D'ailleurs, j'ai vu bosser des charrons dans ma jeunesse, en vacances, notre location (deux mois) a été pendant des années en face d'un atelier de menuiserie et le patron (et seul employé !) était également charron ! C'était il y a, voyons 50/55 ans ! J'étais fasciné par sa scie à ruban et tous ses outils et l'odeur du bois…

[_Panta]

ancillaire !

[Amiral29]

bêcheurs bêcheuses...
ça ne s'entend plus!
On se "la pète" maintenant... On bêche plus!

[Hi_RAM]

"hurler au charron et à la boîte à graisse ?"

J'ai le très très vague souvenir d'avoir déjà vu passer cela


Voir aussi les variantes Cribler au charron…

Le télescopage des deux expression est intéressante… on pense à la boîte à graisse d'un cocher, d'un conducteur de locomotive, d'un mécanicien… alors que le charron de l'expression n'est pas l'artisan…

Ce message a été modifié par Hi_RAM - 4 Aug 2011, 10:46.

[menhir56]

En fait, à l'époque, il était mal vu de dénoncer la pédophilie.
Au lieu de dire: tirer le curé par la queue, ils ont remplacé par le Diable.
J'ai bon ?

Houlà... je te laisse la responsabilité de ton interprétation, toute personnelle !

Naturellement, quand vous déménagez, ou pour virer votre ancien frigo, vous vous servez d'un diable… et cela existe depuis longtemps !

Ces diables étaient autrefois malheureusement très difficiles à faire rouler : les routes/rue n'étaient pas goudronnées, le sol était en terre battue, les roulements à billes n'étaient même pas encore une vue de l'esprit, si bien que pour mouvoir un diable, il fallait être plusieurs, l'un qui tenait les poignées, voire avec une espèce de harnais autour du cou -comme aujourd'hui les déménageurs de piano- et les autres qui tiraient les cordes, appelées, vous l'auriez deviné "queues".

Et voilà tout bêtement l'origine de cette expression pittoresque !

Qu'est-ce que j'ai gagné ?

Bah rien, car si vous imaginez des explications, vous ne faites pas le parallèle avec le fait de ne pas avoir beaucoup d'argent.
Donc, pour rebondir sur Jack (si j'ose dire...). Quand le pauvre ne pouvait plus payer son loyer, on l'expulsait. Alors, effectivement, il devait employer un diable pour trimballer ses maigres effets sur des routes mal pavées, et donc, le tirer par la queue. Vàlà ! (à deux on va y arriver... )

Connaissez-vous l'expression "hurler au charron et à la boîte à graisse ?".
J'aimerais savoir si cette expression est la pure invention d'une tata, ou si c'est une expression connue.

Très belle expression, inconnue au bataillon et pas tant que ça finalement, d'après les recherches de Jack (qui m'a ôté "l'ancillaire" de la bouche).

Ce message a été modifié par menhir56 - 4 Aug 2011, 14:27.

[GIJoe]

"hurler au charron et à la boîte à graisse ?".

Le pauvre charron devait non seulement réparer les roues cassées mais aussi les fabriquer.
Au minimum deux métiers...

La boite à graisse (bien employée et surtout remplie) évitait de casser un essieu suite à une surchauffe.

cf : "GRAISSEUR"

bienvenue dans le monde de la physique appliquée.


Ce message a été modifié par GIJoe - 4 Aug 2011, 18:17.

[Hi_RAM]

"hurler au charron et à la boîte à graisse ?".

Ta Tata employait les 2 dans la même phrase ? ou bien "hurler au charron", et d'autre fois "à la bois à graisse" ?

[Mr Bob]

Et non, elle emploie les deux en même temps. Je la vois ce weekend et lui demanderai d'où ça lui vient !

[GIJoe]

Essieu pas graissé, c'est la fessée.

Essieu foutu, call 911 "Hey, mister charron, please help me ! "

[Hi_RAM]

elle emploie les deux en même temps.

Comme je l'écrivais plus haut le télescopage est intéressant… encore plus puisqu’il s’agit d’un emploi…

Il faudra donc être patient…

"Avec de la patience et de la salive, on fait entrer un pépin de calebasse dans le derrière d'un moustique." proverbe africain…

[GIJoe]

Pauvres drosophiles héllènes...

[menhir56]

Pauvres drosophiles héllènes...

Il a dit africain, pas héllène ! (et les garçons ? )

[GIJoe]

Pauvres drosophiles héllènes...

Il a dit africain, pas héllène ! (et les garçons ? )

Et Alexandre...

[GhisDiem]

Plus très usité : "Bonjour Madame, Merci Madame, Au-revoir Madame "

[_Panta]

Plus très usité : "Bonjour Madame, Merci Madame, Au-revoir Madame "

[Jack the best]

Ça me rappelle une histoire de lapins…

On peut ? Il est plus de 23 h les enfants sont couchés…

- Tu sais, dit la Maman Lapin au papa Lapin, Jeannot est maintenant un vrai grand lapin. Tu devrais l'emmener au bordel, parce que sinon il va finir par se taper ses soeurs!
- T'as raison! dit le père Lapin. Il prend donc son fils avec lui, et tous les deux, ils vont au lupanar. Et avant d'entrer dans ze big terrier ou toutes les lapines (ça y est, j'l'ai dit...) sont en train d'attendre les clients-lapins, le père Lapin dit à son fiston Lapin: - J't'recommende surtout d'être poli. D'abord tu dis: "bonjour madame". Et quand t'as fini ton affaire, tu dis: "merci madame". T'as bien compris?
Alors Jeannot Lapin détale en quatrième vitesse dans la direction de la première lapine et on entend sa voix saccadée:
- Bonjour madame, merci madame, bonjour madame, merci madame, bonjour madame, merci madame, bonjour madame, merci madame, bonjour madame, merci madame, bonjour papa, merci papa, oh... pardon papa!