De l'utilisation du smiley, et des alexandrins à gogo :D

[Wall]

Nous ferons si tu veux les honneurs parallèles
De ce fil et du long CTC. Un modèle
De constance et de fidélité, c'est avec
Joie et félicité que j'y retourne, mec.

Edition : dans le flan verses-tu limonade ?
Ne craindrais-tu donc pas que ton esprit saccade ?

Ce message a été modifié par Wall - 28 Jul 2006, 23:23.

[mat]

clap clap

[PO_]

C maran, mé je pense ke cé bocou plus facil de lire les alexandrin ke le style SMS ou les fotes d'ortograf ....



En tout cas, mes félicitations, ébahi que je suis ! ! !

[Catcher in the R...]

De limonade neni c'est de l'Izara jaune !

Mélangée sans ménage a de la Manzana

et voila maintenant son bulbe qui frissone

"c'est l'heure du CTC ! loufiat remets moi çà ' "

[Phil J. Fry]

L'été venant les
smileys fleurissent sur les
forums Macbidouille.

[small] C'est un haiku, un poème onais [/small]

Ce message a été modifié par philjfry - 28 Jul 2006, 23:53.

[Catcher in the R...]

De limonade neni c'est de l'Izara jaune !

Mélangée sans ménage a de la Manzana

et voila maintenant son bulbe qui frissone

"c'est l'heure du CTC ! loufiat remets moi çà ' "


Adiu San , va plan beroy ?

Ce message a été modifié par Catcher in the Rye - 28 Jul 2006, 23:27.

[GhisDiem]

Ah les garçons, vous m'épatez
La langue aussi vous savez manier
Les grands poètes n'ont qu'a bien se tenir
Sur MacBidouille l'esprit des muses a soufflé

Vous remarquerez que je ne me casse pas la tête, mes rimes sont adaptées au topic, ce sont les smileys

Connaissez-vous le poète qui ne trouvant pas de rime à un mot finissant en dette, inventa une ville Rimadeth (je ne me souviens plus de l'orthographe qu'il a utilisé. Je vais rechercher le poème...

Ce message a été modifié par GhisDiem - 28 Jul 2006, 23:32.

[San Kukai]

Edition : dans le flan verses-tu limonade ?
Ne craindrais-tu donc pas que ton esprit saccade ?

C'est de mon flanc, parbleu, que je voulais parler.
Mais une fois encor, j'ai été pris par les
Appétits d'eau de vie dont ma tripe raffole,
Qui font que mon esprit se mue en vache folle.

[Wall]

Ah les garçons, vous m'épatez
La langue aussi vous savez manier
Les grands poètes n'ont qu'a bien se tenir
Sur MacBidouille l'esprit des muses a soufflé

Vous remarquerez que je ne me casse pas la tête, mes rimes sont adaptées au topic, ce sont les smileys

Connaissez-vous le poète qui ne trouvant pas de rime à un mot finissant en dette, inventa une ville Rimadeth (je ne me souviens plus de l'orthographe qu'il a utilisé. Je vais rechercher le poème...

Tu manies à merveille
La rime visuelle.
La muse sur toi veille
D'un regard maternel.

[San Kukai]

Tu manies à merveille
La rime visuelle.
La muse sur toi veille
D'un regard maternel.

La muse est dans mon lit. Elle a roulé à bas,
Saoule comme cochonne, et rit de nos ébats.
Je la voyais splendide et la voici défaite.
Remettons-en un coup, car ce soir c'est la fête !

[Wall]

La muse est corrompue !
La confiance est rompue !
Ma poésie s'affole,
Elle finira molle...

[MacEnsteph]

Macbidouilleur, ne t'amuse point à jouer les trolls,
Car ce qui t'attend, tu le sais, c'est le Black Hole !

Modérateur hostile, à ces mots je dis gare !
Mon Parnasse est ici, aie donc un peu d'égards !

D'égards il n'en est point question sur le rouge fil
Car à parler de gares tu t'égares au gorille !

De son diable souriant je n'eus crainte
Autant qu'il modérât, tueur de vils topics.

On voit bien là que tu ne connais pas le Pal
Ah, maladroit powy, que n'as-tu pas dit là !
Alors que tu croyais t'échapper, insouciant,
Tu vas subir son tranchant courroux imminent.

Ce ne serait pas drôle
De finir au Black Hole
Si par manque de bol
On nous tenait pour trolls
Pour avoir dit tout haut
Qu'aux Tropiqu' il fait chaud !

Point de Black hole pour un Baron viticole
Sachant reconnaître une vraie température folle
Car en Baronnie comme en très haute Laponie
Vin et bière ne sont finalement pas interdits !
-----


Bravo à tous et une mention spéciale pour le héros intersidéral et sa charte mirlitonnée !

['round midnight]

De son diable souriant je n'eus crainte
Autant qu'il modérât, tueur de vils topics.

On voit bien là que tu ne connais pas le Pal
Ah, maladroit powy, que n'as-tu pas dit là !
Alors que tu croyais t'échapper, insouciant,
Tu vas subir son tranchant courroux imminent.

Autant de divinités puisses-tu invoquer
Ni du bel Apollon ni du très puissant Zeus
Je n'éprouverai la même crainte que ceusses
Qui par leurs crocs acérés furent effrayés.

(je fatigue... )

Ce message a été modifié par 'round midnight - 29 Jul 2006, 00:14.

[San Kukai]

Rapide résumé du supplice du pal :
Ça commence assez bien, puis ça finit très mal.

['round midnight]

Rapide résumé du supplice du pal :
Ça commence assez bien, puis ça finit très mal.

[Jonathan Quayle ...]

Autant de divinités puisses-tu invoquer
Ni du bel Apollon ni du très puissant Zeus
Je n'éprouverai la même crainte que ceusses
Qui par leurs crocs acérés furent effrayés.
(je fatigue... )

Allons mon bon ami reprenez-vous enfin !
On voit bien que vous ne connaissez mes braves chiens
Les crocs bien entraînés à pourchasser Magnum,
Ils briseront d'un seul coup ensemble votre sternum !

Rapide résumé du supplice du pal :
Ça commence assez bien, puis ça finit très mal.

Ce message a été modifié par Jonathan Quayle Higgins III - 29 Jul 2006, 00:25.

['round midnight]

Par Aceithamole ! Mon esprit tournoie
La pâmoison me guette
Ma couche semble prête
Las ! Pire, inerte sur le matelas je chois.

(problème de ponctuation pour le dernier vers... )

Ce message a été modifié par 'round midnight - 29 Jul 2006, 00:42.

[baron]

Rien n'est plus tristounet
qu'un texte sans smileys.

[tiny]Chiche qu'à partir de maintenant tu écris tous tes messages en Alexandrins [/tiny]

ça va pas le faire je pense

(Douze heures plus tard…-

Ca ne le fait pas si mal, non ? 
Du moins en vers de mirliton…         

[San Kukai]

Par ici je vous sers le second terme, en somme,
De la charte bénie. Pardon pour ce pensum.


En second lieu, mon fils, cible le bon forum.
Envoie une question et non pas un quorum.

Étudie les parties qui découlent du tout.
Un sous-forum, ami, n’est pas un fourre-tout ;
C’est un endroit choisi où viennent bavarder
De brillants altruistes accourant pour t’aider.

As-tu le fort désir de semer à tout vent,
L'impérieux besoin de pisser en tout lieu ?
Sache que ce faisant tu n’agis pas au mieux :
L’aide tant attendue n’arrive pas souvent.

['round midnight]

Mis bout à bout, le résultat est surprenant !
Lisez-le à haute voix, sans reprendre votre souffle !


Rien n'est plus tristounet
qu'un texte sans smileys.
Si même en ce forum la prose est célébrée,
Jamais alexandrin personne n'a tué.
D'un smiley le mauvais usage sera hué
Les mots sont nos amis, oui, nous les cérébrés.
La poésie est l'idéale expression,
Sauf à manquer soudain de belle rime en -ion !
Les beaux alexandrins sont notre passion,
Afin que les ignobles trolls nous vainquions.
L'habile poésie de l'ami 'round midnight
Me fâche pour de bon avec la prose light !
Ne relâche point tes efforts, cher compère Wall,
Bientôt nos textes seront lus au Carnegie Hall.
Te voilà donc l'auteur d'alexandrins à treize
Qui montrent à quel point tu écris à ton aise...
Me rendant compte du tour que prend la discussion
un changement de titre, j'ai mis à exécution
En matière de pieds, l'on a treize ou quatorze
Là où le poète se sent pris à la gorze...
La faute est avérée, une triste syllabe
Par son excès repéré, me peine et m'accable.
Ne t'enfonce donc point dans quelque accablement,
La faute fut absoute en la reconnaissant.
Ton pardon me réjouit et je reviens à la vie
De nos vers enjoués trollons ce fil à l'envi !
Quand un concept tu sens venir ici bas
Alors tu lancer dedans avec gout tu devras
Pour que vive longtemps un concept innovant
A ses règles l'on doit un respect déférent.
Je l'admets volontiers, onze et treize sont vingt-quatre
Mais du vers à douze pieds trop souvent ne t'écarte.
De cet art délicat ne gâche point l'esprit
N'imite pas Yoda, tâche d'être précis.
Je reviens sur ce fil et l'ami San Kukai
Est en train de répondre à nos vers — Aïe aïe aïe !
Six minutes après, le héros est parti...
Chercher l'inspiration dans quelque galaxie ?
De son agile cadence il mène la danse
Je suis en transe, son talent est immense !
Je me lance à mon tour dans ce bel exercice.
Pour la rime facile, et autres nombreux vices,
J'avoue un doux penchant. Mais quant au maléfice
Des icônes parlantes, j'y vois souvent malice.
L'exercice est habile, et la science est immense,
A côté, pâlissant, de trembler je commence...
Mais en bas je vois 'round voler à mon secours
A moins qu'à mon instar il compose à rebours...
Un bruit indélicat surgit, mon estomac !
Il est temps je crois de préparer mon repas.
L'acolyte affamé s'excuse et prend congé,
Me laissant mal armé* défendre mon carré.
Le commun est aisé ; l'étrange est difficile.
Mais mordu par le jeu, je renchéris de mille
Et replonge à nouveau dans le plaisir subtil
Que vous nous proposez, amis icônophiles.
Macbidouilleur, ne t'amuse point à jouer les trolls,
Car ce qui t'attend, tu le sais, c'est le Black Hole !
Modérateur hostile, à ces mots je dis gare !
Mon Parnasse est ici, aie donc un peu d'égards !
l'erreur humaine est en tout point regrettable
mais bien sûr le desespoir ne m'accable
Qu'il est agréable, ce soir sur le Bosphor'
D'entendre versifier, vous etes vraiment forts!
Grand merci, Turc amène, pour ce beau compliment.
Cette joute verbale a pour ma comprenette
Du café d'Istanbul les effets stimulants.
Du tréfonds de mon cœur, à Greg57.
De son diable souriant je n'eus crainte
Autant qu'il modérât, tueur de vils topics.
Dans un vers précédent pareil jeu ai glissé
Passé inaperçu, va-t-on le retrouver ?
Homme courtois, que les honneurs te soient rendus,
et si un jour tu croises entre Asie et Europe
viens ici, Wall!, nous descendrons assez de choppes
pour mélangers les rimes d'Alexandrins ardus
Sous ta plume aguerrie, rimes croisent, décroisent
Et embrassent, et la platitude de vers
Moins bien nés que les tiens sombre dans une mer
Bien plus sombre que les flots de celle d'Iroise.
A la source elfique tu sembles avoir puisé
ce flot somptueux, ce verbe mêlé d'images
que tu manipul' tel un talentueux mage
au grand plaisir de ton adversaire épuisé
Dès ton premier message tu m'as obligé
Chaque strophe à doubler par autant d'hémistiches.
A présent tu déploies les rimes les plus riches :
C'est moi qui, malmené, m'abaisse à transiger...
Je ne sais si ces vers méritent tant d'honneurs.
De rayons sans douter il doit être question :
Car nos têtes en feu, à la longue, j'ai peur
Que de petits vélos ne parcourent en rond...
De petits vélos en araignées au plafond
la versification perverse nous promet
bientot, demain peut-etr', d'atteindre les tréfonds
d'un topic sans fond qu'il ne faudrait pas fermer
Vé, le beau ramassis de faiseurs de poèmes !
Que n'ai-je eu dans l'idée de faire ainsi de même
Lorsqu'un vulgaire nerd, un geek mal dégrossi,
Sur MacBidouille, un jour, m'apostropha ainsi :
Et toi, la boîte en fer ! T'ar ta gueule dans l'espace.
À coup de nunchaku je te marav' ta face.
Ta femme et puis ta mère, je les nikrai aussi,
Et si ça suffit pas, je nik' ta sœur aussi !
J'aurai donc pu répondre, usant de mots courtois,
Qu'une terminaison revenait par deux fois
Dans son propos grossier. Et puis, quoi qu'il y fasse,
Ne céderais jamais, jamais, sous la menace.
Que son vocabulaire était fort indigent,
Et qu'il ne fallait pas ainsi parler aux gens.
Que la vulgarité nuisait à son auteur,
En le faisant passer pour un piètre orateur.
Nul doute alors que cet histrion du clavier,
Mouché, serait sorti dépité du topic.
J'userai désormais de vers tel un aspic,
À moins qu'à votre tour, vous ne me maraviez.
San Kukai en ces lieux force l'admiration
On lui lèch'ra les bottes sur dix générations.
A côté, l'on peut croire qu'ici je m'égare :
Mon Parnasse* et le sien des galaxies séparent.
* On ne pourra pas dir' que j'n'ai pas essayé,
Mais peut-être un nouveau bide dois-je essuyer.
Ce ne serait pas drôle
De finir au Black Hole
Si par manque de bol
On nous tenait pour trolls
Pour avoir dit tout haut
Qu'aux Tropiqu' il fait chaud !
Salut à toi, baron
Chez qui l'hexasyllabe
Est un talent, un don :
On en voudrait du rab !
Cette fois je mets les voiles, car ma belle m'appelle,
il est temps, semble-t-il, de dormir aupres d'elle
Jolis rêves, tous deux, que la nuit vous soit douce,
Telle un concerto de Wolfgang Amadeus.
Amiral, bienvenue ! Bretons et bretonnants
Des poètes bavards venez grossir les rangs !
Voici donc ce qu'en vers vous nous concoctiez!
Votre absence d'ici m'avait rendu perplexe.
Ce n'est plus un vélo, mais — bien mieux — un solex
Qui trotte en votre crâne, dessous un coquetier !
La limonade aidant, c'est l'esprit qui carbure.
Il se croyait benêt et se prend pour Ben Hur.
Les vers tombent en pluie dedans mon ciboulot,
Au point que j'en oublie combien j'ai de travail.
Ma bouche de nouveau s'approche du goulot
Qui déverse en mes flans un long glouglou canaille.
Nous ferons si tu veux les honneurs parallèles
De ce fil et du long CTC. Un modèle
De constance et de fidélité, c'est avec
Joie et félicité que j'y retourne, mec.
Edition : dans le flan verses-tu limonade ?
Ne craindrais-tu donc pas que ton esprit saccade ?
Ah les garçons, vous m'épatez
La langue aussi vous savez manier
Les grands poètes n'ont qu'a bien se tenir
Sur MacBidouille l'esprit des muses a soufflé
C'est de mon flanc, parbleu, que je voulais parler.
Mais une fois encor, j'ai été pris par les
Appétits d'eau de vie dont ma tripe raffole,
Qui font que mon esprit se mue en vache folle.
Tu manies à merveille
La rime visuelle.
La muse sur toi veille
D'un regard maternel.
La muse est dans mon lit. Elle a roulé à bas,
Saoule comme cochonne, et rit de nos ébats.
Je la voyais splendide et la voici défaite.
Remettons-en un coup, car ce soir c'est la fête !
La muse est corrompue !
La confiance est rompue !
Ma poésie s'affole,
Elle finira molle...
D'égards il n'en est point question sur le rouge fil
Car à parler de gares tu t'égares au gorille !
On voit bien là que tu ne connais pas le Pal
Ah, maladroit powy, que n'as-tu pas dit là !
Alors que tu croyais t'échapper, insouciant,
Tu vas subir son tranchant courroux imminent.
Point de Black hole pour un Baron viticole
Sachant reconnaître une vraie température folle
Car en Baronnie comme en très haute Laponie
Vin et bière ne sont finalement pas interdits !
Autant de divinités puisses-tu invoquer
Ni du bel Apollon ni du très puissant Zeus
Je n'éprouverai la même crainte que ceusses
Qui par leurs crocs acérés furent effrayés.
Allons mon bon ami reprenez-vous enfin !
On voit bien que vous ne connaissez mes braves chiens
Les crocs bien entraînés à pourchasser Magnum,
Ils briseront d'un seul coup ensemble votre sternum !
Par Aceithamole ! Mon esprit tournoie
La pâmoison me guette
Ma couche semble prête
Las ! Pire, inerte sur le matelas je chois.

Ce message a été modifié par 'round midnight - 29 Jul 2006, 15:16.

[Guest_lecandide_*]

A quand la publication ... ?

[San Kukai]

Oui ! le cœur et l'esprit de Racine et Corneille
Ont régné sur nos beaux échanges de la veille.
Poursuivons derechef et ne cessons d'y croire.
La vie est poésie et chansons… et puis boire.

[Guest_lecandide_*]

Classe !

['round midnight]

La migraine me tient
De son pouvoir malin.

Des saintes molécules*
Je n'eus aucun soutien
Me voici un vaurien
Sans une rime en -ul

*--> <--

[Amiral29]

Madame quel est votre mot
Et sur le mot et sur la chose
On vous a dit souvent le mot
On vous a fait souvent la chose

Ainsi de la chose et du mot
Vous pouvez dire quelque chose
Et je gagerais que le mot
Vous plaît beaucoup moins que la chose

Pour moi voici quel est mon mot
Et sur le mot et sur la chose
J'avouerai que j'aime le mot
J'avouerai que j'aime la chose

Mais c'est la chose avec le mot
Mais c'est le mot avec la chose
Autrement la chose et le mot
A mes yeux seraient peu de chose

Je crois même en faveur du mot
Pouvoir ajouter quelque chose
Une chose qui donne au mot
Tout l'avantage sur la chose

C'est qu'on peut dire encore le mot
Alors qu'on ne fait plus la chose
Et pour peu que vaille le mot
Mon Dieu c'est toujours quelque chose

De là je conclus que le mot
Doit être mis avant la chose
Qu'il ne faut ajouter au mot
Qu'autant que l'on peut quelque chose

Et que pour le jour où le mot
Viendra seul hélas sans la chose
Il faut se réserver le mot
Pour se consoler de la chose

Pour vous je crois qu'avec le mot
Vous voyez toujours autre chose
Vous dites si gaiement le mot
Vous méritez si bien la chose

Que pour vous la chose et le mot
Doivent être la même chose
Et vous n'avez pas dit le mot
Qu'on est déjà prêt à la chose

Mais quand je vous dis que le mot
Doit être mis avant la chose
Vous devez me croire à ce mot
Bien peu connaisseur en la chose

Et bien voici mon dernier mot
Et sur le mot et sur la chose
Madame passez-moi le mot
Et je vous passerai la chose


Ce poème est adressé à toutes les Macbidouilleuses! sans smiley tellement il est beau!
Il serait d'un certain Abbé de L'Attaignant (Ah ces abbés! Tout de même!)
C'est lui qui a écrit "J'ai du bon tabac dans ma tabatière..." chanson oh combien populaire voir:

Un noble héritier, de gentillhommière
Recueille tout seul un fief blasonné
Il dit à son frère puîné
"Sois abbé, je suis ton aîné !"
J'ai du bon tabac dans ma tabatière
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas

L'Abbé de Lattaignant (1697-1779) mort à 82 ans!

Ce message a été modifié par Amiral29 - 29 Jul 2006, 16:08.

[MacEnsteph]

Chers Macbidouilleurs adorateurs de smileys,
A bon escient, utilement utilisez-les !
Avec raison et modération quotez-les !
Mais n'en utilisez pas trop car trop c'est laid !

Utile et rafraichissant m'apparait ce fil,
Qui lève les contresens et les malentendus,
Responsables souvent d'humeurs et membres sur le grill
Je vais donc l'épingler pour qu'il n'soit point perdu !

[San Kukai]

En trois, nomme ton fil de façon édifiante.

À la création d’un sujet de ton choix :

Décris en peu de mots la crainte qui t’échoit.
Cette précaution est vraiment stupéfiante :
Les conseils accourront, tel le zélé Mercure,
Et changeront d’un coup la peine en sinécure.

Ne crie pas au secours, n’appelle pas à l’aide,
Et ne provoque pas ; ce sont des façons laides.

Si l’inspiration te pousse à préciser,
Si ta rédaction tu tiens à franciser,
Corrige ton message. Ici, c’est l’initial.

Lorsque de bons offices ont pu, dans l’absolu,
Dénouer ton tracas, mets donc un [Résolu]
En début de ta phrase et vois son air martial.


Ce message a été modifié par San Kukai - 29 Jul 2006, 16:04.

[Wall]

Comme en ce samedi me voici à la peine
D'avoir autant manqué depuis hier au soir,
De plus urgents devoirs et des causes lointaines
M'appelant sans cesser loin de mon écritoire.

Et pourtant je me sens comme ragaillardi
A l'idée que ce fil n'ait encor dépéri.
Bien d'autres feux follets allumés sans raison
Se sont bientôt éteints faute de vraie passion.

Gageons donc mes amis que ce topic affable,
Ce fraternel combat de dodécasyllabes,
Vivra vieux, ira loin, à l'instar de ces fables,
Ces contes et ces nuits de légendes arabes.

Ce message a été modifié par Wall - 29 Jul 2006, 19:47.

[Amiral29]

"mon écritoire"! Excellent... ça dépayse des autres claviers numériques, écrans LCD ou plasma...
Bon, je vais m'essayer des rimes sur mon écritoire avant de les poster! mais en suis-je capable???

[Wall]

Où donc sont-ils allés, ce matin de dimanche,
Que leur verbe joli sous mes yeux ne s'épanche ?
Il y a fort à parier qu'après hier au soir
Leur tête endolorie les maintient au perchoir !

Quant à moi je suis là, toujours fidèle au poste,
Alexandrins tirés, attendant la riposte.
Viendra-t-elle aujourd'hui du héros de l'espace,
Du modo d'Hawaii ou de 'round ? Mais hélas
Pour l'instant tout en bas de la page la ligne
Des membres connectés reste vide — pas un signe !

Ce message a été modifié par Wall - 30 Jul 2006, 10:21.