Combien de MacBidouilleuses ?, Youpi... 600... et une 700 ième d'honneur !!!

[guerom00]

Guerom, arrête de lire VOGUE tu deviens con

Nan nan : c'est mon état naturel

['round midnight]

mais tout de suite ça correspond moins à l'esprit " Licence d'histoire de l'art"

Quand s'arrête l'histoire ?

[Puck]

mais tout de suite ça correspond moins à l'esprit " Licence d'histoire de l'art"

Quand s'arrête l'histoire ?

non ça c'est plutôt "licence de philosophie"

[DOMY]

Quand s'arrête l'histoire ?

L'histoire avec un petit h : le jour où nous quitterons ce bas monde !
L'histoire avec un grand H : Jamais !

[Guest_blueliz_*]

Je suis pour l'interprétation libre

Rythme du millimètre - Aurélie Nemours (1977)

Bonne nuit !

['round midnight]

Et un joli cercle pour contempler en musique (Endless de préférence)...

[Wall]

Et un joli cercle pour contempler en musique (Endless de préférence)...

Ça donne envie de l'écouter rien qu'à le voir...

(Au fait, Orphans terminé — tout en bossant, pas pu faire autrement mais j'avais trop hâte de le découvrir — Un régal ! Du pur Tom Waits, qui cite sa propre tradition pour la renouveler, très grand ! Juste, peut-être, un peu trop catégorisé (3 CD = 3 "styles"), mais ça ne mérite pas pour autant d'activer le "shuffle".)

P.S. : petite dédicace aux Macbidouilleuses ici... Etonnant, non ?

[Guest_blueliz_*]

donne envie de l'écouter rien qu'à le voir...

Une fois que tu l'écoutes tu n'es plus capable de dessiner des fioritures, ni d'en voir, ni d'en "dire"... la pochette est très bien choisie...

P.S. : petite dédicace aux Macbidouilleuses ici... Etonnant, non ?

merci

Ce message a été modifié par blueliz - 24 Jan 2007, 09:09.

[Dosadi]

peut etre une nouvelle

Bonne journée !

['round midnight]

donne envie de l'écouter rien qu'à le voir...

Une fois que tu l'écoutes tu n'es plus capable de dessiner des fioritures, ni d'en voir, ni d'en "dire"... la pochette est très bien choisie...

Petit aparté pour complément d'informations sur cet album que je classe à part dans la discographie de Maître Jarrett.
La peinture est de Gyokusei Jikihara, extraite de "The Three Pillars Of Zen" de Philip Kapleau (Anchor Press, NY, 1989).
Quant à l'album, il regroupe 4 improvisations du trio magique Jarrett, Peacok & DeJohnette lors d'une tournée américaine en 1987. Ces morceaux sont des improvisations totales, ni écrites, ni répétées, ni arrangées. La musique n'existe que par sa présence et l'émotion qu'elle dégage. Cet enregistrement est viscéral, il provoque l'émotion et l'apaisement. Incroyablement fort.
Je vous en livre la définition de Keith Jarrett dans les notes de pochette :
"The music on this recording represents a participation in process, a way of remembering ourselves (not our personnalities), and as such is also an expression of what is essential from the center of music, and of what is changeless."

[Triskell]

[Dosadi]

Nouvelle ?
je lui ai laissé le lien au cas ou...

Ce message a été modifié par Dosadi - 24 Jan 2007, 17:30.

[Triskell]

Schlum si tu passes par là

MissCroft

[Dosadi]

Bon anniv' MissCroft !

Bonne journée !

[Séléné]

Bonjour à toutes (et à tous),
Je viens de croiser le post que Dosadi a laissé pour Pomponnette sur "Graphisme / PAO / CAO / 3D".
Je me suis rendue compte que le jour où "j'ai voté", je n'ai pas pris le temps de laisser un message !
Je viens donc réparer cette erreur le plus tôt possible.
J'espère qu'il n'est pas trop tard et que je ne grillerai pas en enfer pour cela !
Merci de votre compréhension.

[Dosadi]

Bonjour à toutes (et à tous),
Je viens de croiser le post que Dosadi a laissé pour Pomponnette sur "Graphisme / PAO / CAO / 3D".
Je me suis rendue compte que le jour où "j'ai voté", je n'ai pas pris le temps de laisser un message !
Je viens donc réparer cette erreur le plus tôt possible.
J'espère qu'il n'est pas trop tard et que je ne grillerai pas en enfer pour cela !
Merci de votre compréhension.

Je ne pense pas ! le principal c'est que tu sois tout de meme venue !:lol:
Bienvenue, donc !

Petit rappel de terminologie du Pink Topic
Schlumer
Schlumeur
Pinklaireur

Ce message a été modifié par Dosadi - 26 Jan 2007, 14:50.

[carolphil]

Bonjour à toutes et tous

Pendant que certains traversent les mers en avion d'autres enrichissent le Pink Art Topic! avec passion, d'autres encore rattrapent leur retard et sont pardonnés (bienvenue à Séléné ) ...

quant à moi, une connexion absente m'a tenue éloignée de vous mais voilà, voilà, je m'acquite de ma tache et remercie tous les pinklaireurs.

peut etre une nouvelle
Bonne journée !

Nouvelle ?
je lui ai laissé le lien au cas ou...

C'est fait!

Et bon anniversaire à MissCroft!!

[Dosadi]

Une petite nouvelle !

Bonjour et bonne journée

Ce message a été modifié par Dosadi - 26 Jan 2007, 11:04.

[Jack the best]

Le service laisse de plus en plus à désirer : les pinklaireurs n'offrent plus le p'tit dèj, trop occupés qu'ils sont à chasser la galinette cendrée !

Un p'tit goût de r'venez-y :

Edith pour mettre vraiment la bonne couleur : #FD3F92

Ce message a été modifié par Jack the best - 26 Jan 2007, 12:07.

[Dosadi]

Désolé, je suis en pleine periode de partiels !
Mais on peut faire cuire ce crabe de Papeete

Ou alors vaut il mieux aller au marché ?

[Dj Léna S.]

Un ptit coucou par ici au passage... J'ai ma freebox qui est raide plus moyen de passer ma vie ici

Ca me manque

[Triskell]

[erwana]

vive nous !

[San Kukai]

Pendant que certains traversent les mers en avion d'autres enrichissent le Pink Art Topic! avec passion […]

Puisqu'il est question de passion, permettez-moi d'intervenir succinctement sur l'heureuse association Nemours / Jarrett proposée plus haut par la pariade 3366FF.

Étant amoureux inconditionnel de la peintre comme du musicien, ce mariage d'œuvres ne peut que susciter de ma part qu'une salve d'applaudissements vigoureux, ponctuée de petits cris de joie proches de l'extase.

Si Changeless est probablement mon album préféré dans la production du fabuleux trio, Endless en est la clef de voûte. Ce morceau, qui commence comme un vol au raz de l'eau, se transforme peu à peu en un jaillissement où, çà et là, nous éclabousse la voix de Jarrett, véritablement emporté par la magie du moment, puis en une contemplation calme où la basse de Gary Peacock se détache de façon légère. Après un moment plus grave et sonore ou résonnent les toms de la batterie, la conclusion se fait dans un dépouillement extrême.

Cette célébration du rythme et ce dépouillement se retrouvent dans la peinture d'Aurélie Nemours, dont les travaux sur la vibration du noir et du blanc prennent une place majeure dans les années '70 (elle avait alors une soixantaine d'années). Je suis pour ma part plus sensible à ses travaux postérieurs, notamment ses monochromes, qui m'ont littéralement lavé les yeux. J'ai eu la chance de passer une soirée avec elle il y a une dizaine d'années, lors d'une exposition que lui avait consacrée Florence Arnaud dans sa galerie de la rue de Saintonge. À cette occasion, j'avais acquis deux de ses œuvres, qui sont face à moi. La « papesse de l'art construit » est morte il y a tout juste deux ans ; elle en avait quatre-vingt-quinze.

[Dosadi]

vive nous !

Bienvenue Erwana !


Vive les Schlumeurs et les Pinklaireurs egalement

Pour le vocabulaire, cf => http://forum.macbidouille.com/index.php?s=...t&p=2076377

Ce message a été modifié par Dosadi - 26 Jan 2007, 14:49.

[carolphil]

Bonsoir à toutes et tous

Une petite nouvelle !
Bonjour et bonne journée

Merci messieurs

je vole apporter mon message aux nouvelles!!

.... ouf ça y est! J'en profite pour féliciter erwana qui n'a pas eu besoin de mon message pour rappliquer vite fait ici : aussitôt inscrite, aussitôt MacBidouilleuse Adoubée ... Bienvenue sur ce forum jeune Bretonne, ton parrain est Breton il va sans dire ! On fait les choses bien sur MacBidouille

Alors que je croisais en altitude, avec ma cape rouge, déposant ça et là mes messages aux MacBidouilleuses égarées, figurez-vous que j'ai croisé un étrange personnage, une sorte de cosmosaure en transe devant la beauté de notre monde et de ses artistes (il poussait des petits cris joyeux proche de l'extase ). Nous parlâmes un moment, garés en orbite autour de la lune et ce fût un moment bien agréable, il se rappelait une artiste naguère rencontrée, disparue aujourd'hui et dont il conservait 2 oeuvres....
Mais il fût insensible à mon charme supercosmique et repartit, tout aussi mystérieux qu'il était arrivé. A n'en pas douter il croise à nouveau, seul à bord de son vaisseau, au large de notre atmosphère Pinkienne... La définitive condition des super héros sans doute...




Ce message a été modifié par carolphil - 26 Jan 2007, 20:49.

[Wall]

Deux quêtes d'un même infini, deux magnifiques combats perdus d'avance contre la frustration de n'avoir à sa portée que le fini...

Deux (non-)couleurs, deux droites délimitant quatre espaces : toute l'humanité tient là-dedans, dans cette rencontre.
Le morceau de jazz mime une éternelle répétition, une ondulation de crescendos en decrescendos, la mer toujours recommencée, sourire innombrable.
Les deux nous évoquent l'infinitude à laquelle aspire l'homme, et qui est l'homme.

Mais tous les deux nous disent aussi ô combien cette infinitude, tout en étant en nous, est hors de notre portée, ne serait-ce que parce que les moyens d'expression dont nous disposons sont finis : couleurs, espace, mesures, battements, temps, tout nous limite, et nous sommes encore et toujours confrontés au paradoxe qui fait que nous voulons ce que nous ne pouvons avoir : partager notre infinitude. Faire tenir toute l'irrationalité de la condition humaine dans des formes paires et symétriques, voilà ce que nous faisons depuis le début, en vain.

Alors nous faisons l'amour. Les droites se croisent, le pianiste se colle à son piano.
Le tableau de Nemours est à la fois nouvelle tentative et constat post-moderne de son propre échec.
Jarrett se contorsionne dans un effort de fusion avec son instrument, et pousse des râles qui ne sont que la manifestation de ce que, aussi parfaite soit la technique, aussi aboutie soit l'expression, tout n'y tient pas, qu'il y a toujours un reste et que ce reste est l'infini. On monte, on arrive, on fait durer, mais on sait que tout n'y est pas, qu'on ne fait que s'offrir un instant l'illusion de l'éternité.

Alors on nomme le tout Endless, histoire de se rassurer et de dire qu'on aura essayé.

Ce message a été modifié par Wall - 26 Jan 2007, 22:05.

[Guest_#3366FF_*]

San Kukai et Wall, ce smiley n'est qu'une maigre manifestation de notre profond respect pour tout le plaisir que vous nous procurez à chacune de vos interventions. Mais l'essentiel y est.
Merci.

(nous tenons à préciser que la rencontre de cette toile et de la musique s'est faite par "hasard" et n'était en aucun cas une recherche de chacun. L'un(e) s'est imposé(e) à l'autre pour notre plus grand bonheur)

Ce message a été modifié par #3366FF - 26 Jan 2007, 22:20.

[Jack the best]

C'était plus que le quart d'heure des poètes !

Un simple mot : merci !

[carolphil]

(...)
Mais tous les deux nous disent aussi ô combien cette infinitude, tout en étant en nous, est hors de notre portée, ne serait-ce que parce que les moyens d'expression dont nous disposons sont finis : couleurs, espace, mesures, battements, temps, tout nous limite, et nous sommes encore et toujours confrontés au paradoxe qui fait que nous voulons ce que nous ne pouvons avoir : partager notre infinitude. Faire tenir toute l'irrationalité de la condition humaine dans des formes paires et symétriques, voilà ce que nous faisons depuis le début, en vain.

Passionnant Wall Je crois que nous entrevoyons ici la recherche absolue in fine de l'artiste. Réinventer son art chaque jour est-il possible ? Comment? Jusqu'à quand ?
La question de la fulgurance ou de la longévité d'un artiste est subsidiaire, pourtant, pour un jour ou pour une vie LA question de l'artiste est bien celle de la régénération, la réinvention de son art. Une question de mouvement perpétuel en somme... Un artiste immobile est-il toujours un artiste?

Même si nos moyens d'expressions sont finis (et encore, c'est pas sur...) je défend résolument l'idée que la combinaison de ces moyens est, restera infinie. Que l'inspiration n'est justement que cela, savoir inventer, encore (et toujours?) avec ce dont on dispose. N'est-ce pas alors toucher -même l'espace d'un temps- l'infinitude ?



Ce message a été modifié par carolphil - 27 Jan 2007, 08:11.