Les 40 ans du Mac : ma rencontre avec le Macintosh, Réactions à la publication du 24/01/2024

[Paul Emploi]

Ce fut en 1985.
J'avais un job d'été à Paris, bien loin de ma province, dans une association offrant un service Minitel avec accès par abonnement.
Cela permettait tout autant de gagner de l'argent pour maintenir le service que d'éviter l'accès Minitel par le numéro 3615 qui coûtait alors 60FF par heure d'usage, équivalent à 15 € aujourd'hui.
Il y avait d'autres choses en lien avec les subventions municipales...

Je gérais essentiellement les abonnements sur ce Macintosh 128 k, via FileMaker, les lettres de relance avec MacWrite, et des prises de notes sur les appels reçus, les messages, mais aussi le support téléphonique que je fournissais.

J'étais déjà plus que familiarisé avec l'informatique, et bien qu'encore étudiant j'avais non seulement réalisé des logiciels mais même mieux j'avais été pour ça, sur différentes plateformes et dans différents langages, mais surtout en assembleur. J'avais aussi donné des cours d'initiation à l'informatique et donc au Basic.

En effet même si de nombreux logiciels existaient sur chaque plateforme, la lingua franca restait le Basic ou plutôt les Basic, chaque micro-ordinateur individuel en intégrant un, ou plusieurs même, avec quelques exceptions comme le Jupiter Ace utilisant Forth. Pour les amateurs le moyen de contrôler son micro-ordinateur et de bâtir, de créer.

Le Macintosh était totalement différent, il ne démarrait pas en mode texte avec la possibilité d'utiliser un ou des modes graphiques façon Apple ][ ou IBM PC, son affichage natif était purement graphique et il n'intégrait aucun langage de programmation. Le Macintosh 128k était une machine d'utilisateur, pas de développeur.

MacWrite était incroyable, on pouvait créer un document visuellement, à l'écran, et l'imprimer tel qu'on le voyait, du WYSIWYG, avec plusieurs fontes de caractères, dans n'importe quelle taille.
Avant j'éditais avec un outil limité, et si on avait accès au gras ou à l'italique, c'était dans la limite des fontes de l'imprimante et dans une seule taille. Rien à voir.

Filemaker venait de loin, mais l'adaptation au Mac en faisait un logiciel à la fois puissant pour gérer des données, mais aussi très pratique avec des formulaires bien présentés et bien plus agréables à utiliser que sur ses prédécesseurs en mode texte.
Même pour de la gestion de données, l'interface graphique du Macintosh montrait sa supériorité.

Une toute petite boîte qui donnait de grands services et accessibles par n'importe qui en l'espace de quelques heures, ce qui est fondamentalement différent des autres micro-ordinateurs, Lisa excepté, et qui sera rejoint par le Commodore Amiga, l'Atari ST, Windows et de nombreux autres.

Après ce panégyrique, il faut parler de ce qui m'a fâché, qui explique pourquoi je ne suis vraiment venu au Mac que 20 ans plus tard...

Le Macintosh 128k était lent, très lent, et passait son temps à lire et relire les ressources sur la disquette, faute d'avoir assez de RAM, il suffoquait littéralement sous le peu de travail que je lui faisais faire.
Et le point bonus, là aussi faute de RAM et faute d'un second lecteur, c'est la copie de disquette, que je faisais chaque soir avant de partir pour avoir une sauvegarde sur moi.
C'était absolument insupportable, une machine au si grand potentiel gâché par un manque de RAM, et un seul lecteur de disquette intégré.

Si la RAM n'avait pas bougée, et pour cause, avant la fin de l'été on l'a affublé d'un lecteur de disquette externe, m'évitant alors de jongler en permanence et plus encore pour faire mes copies de sauvegarde.
Mais je maudissais ce Macintosh 128k, incomparablement plus lent que des ordinateurs 8 bits sur des tâches similaires.

Le Mac mini G4 m'a réconcilié avec Apple, d'abord car extensible en RAM (256 Mo poussables à 1 Go) et en capacité disque, ensuite par son prix mesuré, et enfin par OS X. Tout s'est alors aligné.

Lien vers le billet original

[solex46]

(...)Mais je maudissais ce Macintosh 128k, incomparablement plus lent que des ordinateurs 8 bits sur des tâches similaires.

Le Mac mini G4 m'a réconcilié avec Apple, d'abord car extensible en RAM 256 Mo poussable à 1 Go et en capacité disque, ensuite par son prix mesuré, et enfin par OS X. Tout c'est alors aligné.

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Ben c'est amusant parce qu'on dirait que tu as manqué bien des choses finalement, entre le mac 128K et le G4.

Dès le LC475 (1993) un "petit" mac (car il y avait des Quadras incroyablement plus rapides) était largement assez véloce avec son 68LC040 et 36 Mo de RAM (4+32) pour en faire une petite machine de production professionnelle.
Je commençais à travailler en infographie à l'époque après avoir pendant 10 ans réalisé mes illustrations au pinceau et à l'aérographe sur papier.
Et j'ai créé des tas d'illustrations de couverture sur cette petite machine avec Photoshop sans jamais éprouver de sensation de lenteur.
XPress y tournait fort bien aussi.
Ne parlons pas de simples tâches bureautiques ou de création musicale (Cubase, Opcode Vision, etc...).
Finalement le seul côté limitant était l'écran en 832x624 px. Mais à l'époque c'était pas mal.

Pour ma part, le ralentissement rédhibitoire, je l'ai plutôt expérimenté avec le passage à Mac OSX 10.1 qui sur mon G3 bleu était incroyablement "visqueux" à côté de mac OS 9.
ça s'est bien arrangé dès la version 10.2.

[Hebus]

Le Mac SE / 30 était excellent pourtant!

Mon premier contact avec un Mac a été avec un MacPlus familial en 86, dans le sud, j’étais alors étudiant en informatique sur Paris, et après avoir bidouillé légèrement sur Ti99/4A, ZX81, côté language c’était du basic, du pascal sur Apple IIe, Vax et BFM186 (peut être je me trompe de nom) à la fac, j’avais fait l’acquisition d’un QL Sinclair an 85 avec un crédit étudiant … et mon premier contact avec une souris a été totalement étrange, pas du tout naturel au départ ! Et pas plus convaincu que cela Mais l’idée a fait son chemin et l’étude de la MacToolbox a finit de me convaincre J’ai encore le volume 1 de Inside Macintosh à la maison

Autant le QL a été la machine qui m’a permis de progresser et d’apprendre énormément de choses (entre autre le C et l’assembleur 68000), et je peux dire que son amortissement a été son utilisation pour écrire une lettre de motivation pour rentrer en DEA à Orsay… Autant plus tard l’acquisition de cet excellent Mac SE/30 a été amorti car je donnais en freelance des formations à des secrétaires sur les logiciel d’édition, de dessin, de PAO .. etc

Mais en tant qu’étudiant je travaillais surtout sur des VAX, des compatibles PC et un peu plus tard, des stations de travail Unix, très difficile en France de trouver un quelconque job pour programmer sur Mac, surtout en Computer Graphics, CAO en particulier, pour lequel le Mac n’était pas vraiment adapté.

Fin des années 80 j’ai pris le virus NeXT / ObjectiveC … qui s’est bien finit par le rachat de NeXT par Apple et le retour de Steve Jobs aux commandes après une sorte de catastrophe dans les années 90 pour Apple !

Ce message a été modifié par Hebus - 24 Jan 2024, 11:34.

[Celeri]

Mon tout premier contact avec le Macintosh : mon père avait acquis un Mac 128k, un des tous premiers livrés en France à l'époque (avec les signatures dans le boîtier), mais il ne voulait pas que je m'en serve, vu que j'étais à peine plus âgé que la plate-forme elle-même. Mais sans l'avoir touché, je me souviens encore du bruit que faisait le lecteur de disquettes lors de l'éjection des "floppies". D'ailleurs petite anecdote : une fois un de ses copains de promo était venu chez nous et lui avait installé en douce une extension nommée "MacPuke" qui jouais un son franchement douteux à chaque éjection de disquette. Marrant au début, mais ça rendait folle ma mère... Il s'était acheté un disque dur de 10 Mo au bout d'un moment, qui lui avait coûté, selon ses dires, 2 mois de salaire... Je me souviens de quelques jeux qu'il avait dessus, mais également du fait qu'il arrivait déjà à piloter quelques synthétiseurs en MIDI avec cette machine : j'adorais voir cette machine jouer de la musique toute seule à l'époque. Ce Mac a été revendu par la suite pour une très belle somme à quelqu'un qui cherchait ce modèle-là en particulier, et avec les sous, mon père s'est acheté un Mac IIsi (horriblement cher à l'époque) ainsi qu'un Mac Classic que j'ai vite récupéré.

C'est donc sur ce Mac Classic 4/40 que j'ai vraiment commencé l'informatique, en 1989. J'étais en sixième, et personne dans ma classe n'avait d'ordinateur ni n'en parlait, donc je faisais ça dans mon coin. Je voyais bien des magazines dans les kiosques, mais je les trouvais bizarres car ne correspondant pas du tout à ce que j'avais chez moi (eh oui, c'était plutôt de PC/DOS, de l'Amiga, du codage en BASIC, etc.). Je passais un temps fou sur ce Mac à l'époque, je me rappelle notamment avoir écumé les collections "101 Utilitaires Mac" et "101 Jeux Mac". J'ai commencé à apprendre à taper au clavier sur WinType Light, application extrêmement bien conçue : stricte mais accessible, avec une méthode claire, et même ludique par moments. Tellement bien fichue que je recommande encore aujourd'hui à ceux qui veulent utiliser leurs dix doigts sur un clavier : ça tourne encore très bien avec Mini vMac. Grâce à SVM Mac un peu plus tard, j'ai aussi appris à bricoler sur HyperCard, qui a été en fait mon premier langage de programmation. Là aussi, c'était vraiment un très bon outil d'apprentissage, à la fois pour le côté algorithmique mais aussi comme début de notion d'objets et d'hyperliens : Bill Atkinson était vraiment un visionnaire ! Dommage qu'Apple n'ait pas assez investi dans cet outil, il y avait tellement de possibilités derrière...

Trois ans plus tard, j'ai pu commencer à utiliser le Mac IIsi que mon père n'utilisait plus : il avait dû partir bosser en région parisienne et je profitais de son absence 😇. Je me souviens que bon nombre d'applis avaient des problèmes de son et qu'il fallait désactiver l'adressage 32 bits et redémarrer pour pouvoir en lancer certaines... Mais quel bonheur d'utiliser un Mac avec un grand écran et de la couleur ! A un moment, mon père a même récupéré une carte Daystar Digital avec un CPU 68030 à 33 MHz qui fonctionnait sur le port PDS et se l'était faite livrer par courrier. Je n'avais pas pu résister à la tentation et j'avais installé la carte moi-même dans le boîtier : c'était ma toute première bidouille ! Je me souviens que le gain de puissance était juste monstrueux et j'ai maximisé l'usage de cette brave bête jusqu'en 1995 où j'ai pu mettre la main sur un PowerMac 7100/66, mon père ayant de son côté obtenu un Quadra 840av grâce à son boulot.

Je pourrais continuer ma rétrospective encore longtemps mais je vais accélérer pour ne pas faire trop indigeste... Après le PowerMac, j'ai eu un clone de PowerComputing (PowerCenter Pro 210, si ma mémoire est bonne), puis un G3 Blue&White, puis un G4 MDD qui est la première machine que je j'ai entièrement payée avec mon tout premier salaire d'apprenti ingénieur, puis un Mac Mini 2006. J'ai bidouillé toutes ces machines autant que j'ai pu à chaque fois : RAM, stockage, processeurs quand c'était possible (MDD et Mac Mini notamment)... Je me rappelle même d'un bidule nommé "PowerClip" qui permettait d'overclocker le 7100 pour le faire tourner à 80 MHz, ce qui à l'époque donnait un coup de fouet impressionnant à la machine et m'avait permis de jouer à Marathon en plein écran. J'ai également passé beaucoup de temps à rendre silencieux le MDD, qui était une véritable turbine (d'où son surnom officieux de "Wind Tunnel") : comme j'avais appris à monter des PC à l'époque, j'en avais profité pour ajouter des ventilateurs un peu partout, avec un succès somme toute respectable.

Et puis c'est en constatant à quel point les machines d'Apple devenaient fermées que je suis venu à faire mon premier hackintosh en 2012, puis le suivant en 2018, et jusqu'à mon actuel en 2022. Le Mac et la bidouille ont toujours été des marqueurs forts de mon "identité informatique", et je me sens triste de voir que l'abandon d'Intel, s'il est avantageux en termes de puissance et d'efficience, risque fort de mettre un terme à la "bidouillabilité" du monde Mac. Quand mon hackintosh sera mort, il faudra que je fasse un choix entre continuer sur la voie d'Apple ou alors lorgner du côté de Windows et de Linux, qui ne m'attirent pas non plus des masses, même si je les connais suffisamment bien pour pouvoir les utiliser.

Ce message a été modifié par Celeri - 24 Jan 2024, 12:39.

[pat de provence]

Et bien pour parler d'un sujet que je connais bien, moi !
En 1986, je me suis mis à mon compte. Comme je n'avais pas les moyens d'avoir une secrétaire pour taper mes rapports d'expertise ,j'ai plongé.
J'ai pris un crédit pour me payer un Mac+ double disquette et une laserwriter. (Chez un vendeur du côté du foulard de Clichy)
Le prix était astronomique, près de 100 000 f de l'époque.
Mon premier problème, ils avaient nommé la laserwriter "Blue Turtle", ça ne s'oublie pas, et j'ai mis quelques jours pour trouver comment la connecter au Mac.
J'ai retrouvé un jour un des premiers rapports que j'ai tapé moi-même, pas brillant. (Sur Jazz, un superbe programme multifonctions)
Mais bon, avec quarante ans de pratique, ça commence à avoir de la gueule.
Avec les disquettes de 128 K, on n'allait pas loin.
Mais pas longtemps après, j'ai pu brancher un dd de 10 Go pesant une tonne, le tout pouvant se déplacer dans une sorte de sac à dos très lourd mais ce fut mon premier portable.
Merci Steve, sans toit, je ne sais pas ce que j'aurais fait.

[Hebus]

Il y a eu un moment tout à fait spécial fin des années 90 après le rachat de NeXT, ça a été l’arrivée de la première version de Rhapsody, interface Mac classic avec NeXTStep/MacOS pour le bas niveau et les API, au même moment nous avions donc des tours beiges Apple et des PC avec OpenStep/YellowBox , nous avions réussi avec mon bînome, à faire une application d’annotation vidéo qui tournaient sur les deux architectures Mac-Rhapsody/PC-Windows avec les API NeXTStep/YellowBox et QuickTime/MPEG … c’était tout à fait fun

Malgré le beige, ces tours Apple, on avait le modèle Power Macintosh 8600, étaient de très bonnes machines !

Ce message a été modifié par Hebus - 24 Jan 2024, 15:49.

[Hebus]

ORLM avec Bertrand Serlet : https://youtu.be/adRkT-Juw7c?si=xvfsqi_BzM9JLqvL

[Mecky]

(...)Mais je maudissais ce Macintosh 128k, incomparablement plus lent que des ordinateurs 8 bits sur des tâches similaires.

Le Mac mini G4 m'a réconcilié avec Apple, d'abord car extensible en RAM 256 Mo poussable à 1 Go et en capacité disque, ensuite par son prix mesuré, et enfin par OS X. Tout c'est alors aligné.

Lien vers le billet original

Ben c'est amusant parce qu'on dirait que tu as manqué bien des choses finalement, entre le mac 128K et le G4.
Dès le LC475 (1993) un "petit" mac (car il y avait des Quadras incroyablement plus rapides) était largement assez véloce avec son 68LC040 et 36 Mo de RAM (4+32) pour en faire une petite machine de production professionnelle.
…
Pour ma part, le ralentissement rédhibitoire, je l'ai plutôt expérimenté avec le passage à Mac OSX 10.1 qui sur mon G3 bleu était incroyablement "visqueux" à côté de mac OS 9.
ça s'est bien arrangé dès la version 10.2.

Équilibre et patience

Équilibres : OS+Appli/RAM, capacité disque, chauffe, et longévité/coût.

Ces équilibres sont rarement atteints mais ils le deviennent parfois pour un petit détail.

Le Mac Plus possédait les mêmes lacunes que le 128k et si sa RAM d'1 Mo était extensible jusqu'à 4 Mo, les barrettes étaient chères.
Mais un seuil qualitatif phénoménal était atteint à l'achat (ou, patience, récupération tardive) de 2 Mo qui permettaient de conserver 2 x 256 ko et d'obtenir donc un total 2512 Mo : 512 Mo qui faisaient toute la différence !
Vous aviez alors accès à un démarrage sur un RAM-disque (Système + une ou deux applications) qui démarrait et tournait très, très vite tout en libérant votre lecteur de disquette pour vos data.
Confort et puissance, que vouloir de plus ? J'ai maintenu de nombreux ainsi en réseau, avec de multiples fonctionnalités : impression laser, polices, volumes disques partagés, chat, etc… !
Merci Suitcase et quelques bidouilles avec ResEdit.

Plus tard le SE/30 atteignit aussi cet équilibre et donc une longévité hors norme à une époque où les PC soit-disant moins chers étaient remplacés presque annuellement !

Ensuite, effectivement, le LC 475 gonflé à 12 Mo de RAM, Mac IIci, les premiers iMac G3 avec un disque dur plus conséquent, les Mac minis, THE iMac Tournesol 20", iMac i7,… M1, M3 ?

À chacune de ces étapes, des machines plus onéreuses existaient et se sont avérées parfois de « bons coups » tellement elles étaient increvables.

Enfin, les pires éléments ont été… la vidéo, les jeux, les connectiques trop changeantes (Firewire surtout, USB un peu) et des abandons (AppleTalk, services iTools notamment) mais avant tout l'arrivée d'Internet ! Car depuis l'avènement d'Internet, l'obsolescence s'est gravement accentuée.

[Gery62130]

A mon tour, 58 ans.
Premiere machine : Commodore 64
Premier Apple : Apple 2e au lycée
Premier mac : Mac 128 avec lecteur disquette...encore dans mon grenier et il démarre
puis j'ai suivi toutes les évolutions possibles apple puisque mon premier job était dans une boite de photogravure.
Premiere grosse claque : Macintosh fx
Premier logiciel Apple : ABCBase de Laurent Ribardiere futur 4D
Premier jeu : un flipper sur apple 2e

bonne soirée à tous

[TITUS69]

A mon tour, 55 ans.
Première machine : ordin taiwanais (je ne me rappelle plus la marque) composé d'un clavier à touches "gomme"
Premier Apple : Apple 2e en 1986
Premier Mac : Mac Lisa avec lecteur disquette 5"
Premier jeu : Donjon Dragons (personnages et énigmes de couleur verte sur écran marron).
Premier PDA : MessagePad 130 dit "Newton"
Premier iPhone : le tout 1er en 07/2007, importé des USA, simlocké AT&T

Depuis, j'ai converti de nombreux clients pro users Windows et proches à MacOS et autres.

[shawnscott]

MacWrite était incroyable, on pouvait créer un document visuellement, à l'écran, et l'imprimer tel qu'on le voyait, du WYSIWYG, avec plusieurs fontes de caractères, dans n'importe quelle taille.
Avant j'éditais avec un outil limité, et si on avait accès au gras ou à l'italique, c'était dans la limite des fontes de l'imprimante et dans une seule taille. Rien à voir.

Quand je compare MacWrite avec Word sous MS DOS (j'ai utilisé les deux), c'est à se demander comment on pouvait acheter un PC pour faire du traitement de texte à l'époque.

[solex46]

MacWrite était incroyable, on pouvait créer un document visuellement, à l'écran, et l'imprimer tel qu'on le voyait, du WYSIWYG, avec plusieurs fontes de caractères, dans n'importe quelle taille.
Avant j'éditais avec un outil limité, et si on avait accès au gras ou à l'italique, c'était dans la limite des fontes de l'imprimante et dans une seule taille. Rien à voir.

Quand je compare MacWrite avec Word sous MS DOS (j'ai utilisé les deux), c'est à se demander comment on pouvait acheter un PC pour faire du traitement de texte à l'époque.

Certes, mais ça s'est amélioré très vite : tous les écrivains et traducteurs que je connaissais à l'époque (début des années 90) travaillaient sur mac avec Word 5.1.
Aucun avec macWrite ou simplement ClarisWorks… à part moi, mais je n'étais pas dans le rédactionnel.
Je pense qu'àprès, ça s'est (re)gâté.
Quand je vois la cata qu'est devenue Office sur mac...

[Mecky]

MacWrite était incroyable, on pouvait créer un document visuellement, à l'écran, et l'imprimer tel qu'on le voyait, du WYSIWYG, avec plusieurs fontes de caractères, dans n'importe quelle taille.
Avant j'éditais avec un outil limité, et si on avait accès au gras ou à l'italique, c'était dans la limite des fontes de l'imprimante et dans une seule taille. Rien à voir.

Quand je compare MacWrite avec Word sous MS DOS (j'ai utilisé les deux), c'est à se demander comment on pouvait acheter un PC pour faire du traitement de texte à l'époque.

Certes, mais ça s'est amélioré très vite : tous les écrivains et traducteurs que je connaissais à l'époque (début des années 90) travaillaient sur mac avec Word 5.1.
Aucun avec macWrite ou simplement ClarisWorks… à part moi, mais je n'étais pas dans le rédactionnel.
Je pense qu'àprès, ça s'est (re)gâté.
Quand je vois la cata qu'est devenue Office sur mac...

99 % des gens n'avaient besoin que des fonctions de base d'un traitement de texte et MacWrite faisait le job.
Plus intimiste et tout aussi efficace, WriteNow ne faisait que 80 Ko ! (vous avez bien lu) Il tenait donc sur un RAM-disque qui s'éjectait ensuite, laissant le lecteur de disquettes libre pour les documents !
En plus WriteNow avait déjà innové avec le bandeau de règle unique bien plus ergonomique que les bandeaux multiples qui, à la rédaction, polluaient l'affichage.
Et il intégrait déjà un dictionnaire.
Incontournable !

[Hebus]

Dans les éditeurs… j’adorais Fullwrite, superbe design et superbes fonctionnalités

[freewheelin fran...]

A mon tour.

J'ai commencé avec un Commodore 64. Bonne petite machine pour ce que j'en faisais à l'époque mais lente et sauvegarde sur un magnétophone, pas pratique. J'ai donc laissé tomber l'informatique vu que je n'en avais pas vraiment besoin professionnellement et personnellement.
Mon premier contât avec le Mac est ensuite professionnel. A l'ENSP de Rennes (devenue EHESP) bien dotée en matériel Apple. des Macintosh et Macintosh LC tellement plus sympas à utiliser que les PC de l'époque. Un seul Macintosh au boulot par la suite, le reste étant du PC.

Mon vrai passage au Mac est motivé par les progrès de la photo numérique et l'envie de numériser et de retraiter les milliers de diapositives que j'ai archivées ou tout au moins une partie d'entre elles. J'achète mon premier MAC, un G3 266mhz doté de 72 Mo de RAM, un écran IYAMA et un scanner de diapo Nikon fin 1996 à l'Apple Expo. Juste au moment du retour de Steve Jobs alors que Michael Dell lui conseille de rembourser les actionnaires. Avec le recul, je me dis parfois que j'aurais mieux fait de différer un peu mon achat et d'acheter des actions Apple !

Ensuite, les machines se succèdent au fil des innovations plus ou moins importantes. Je revends mon G3 au bout de 9 mois au prix acheté à une entrepris faisant du codage de vidéos et qui constituait des racks de G3 (recherché à cause du Nubus, si je me souviens bien). Je prends un G4 qui venait de sortir, puis un G5 et une tripotée d'iMac pour la famille. Viennent en parallèle les portables avec un Powerbook 12 pouces, ensuite un 17 pouces et deux MacBook pro 15 pouces dont l'actuel qui date de fin 2013 et qui fonctionne encore très bien. Actuellement 5 machines Apple en fonctionnement quotidien à la maison.
Je me suis un peu calmé sur le matériel ces dernières années. Pourquoi changer quand tout fonctionne ? Mais ça commence à devenir lent ou plus à jour comme mon iMac 27 pouce de 2009.

Professionnellement, j'ai eu du Mac et du PC, je pense donc être apte à juger les deux plateformes. Les PC et Windows sont devenus plus ergonomiques au fil du temps mais je n'ai jamais supporté le caractère excessivement intrusif des multiiples messages de Windows. Je comprends que les bidouilles et gamers préfèrent les PC mais ça n'est pas mon truc.

[linus]

MacWrite était incroyable, on pouvait créer un document visuellement, à l'écran, et l'imprimer tel qu'on le voyait, du WYSIWYG, avec plusieurs fontes de caractères, dans n'importe quelle taille.
Avant j'éditais avec un outil limité, et si on avait accès au gras ou à l'italique, c'était dans la limite des fontes de l'imprimante et dans une seule taille. Rien à voir.

Quand je compare MacWrite avec Word sous MS DOS (j'ai utilisé les deux), c'est à se demander comment on pouvait acheter un PC pour faire du traitement de texte à l'époque.

La comparaison était encore plus désastreuse pour Microsoft si on comparait WriteNow et Word. WriteNow était écrit en assembleur et, en 400Kb, il faisait bien plus et bien mieux que Word. Word plantait dès qu'on mettait plus que quelques petites images, WriteNow semblait n'avoir pas de limite.

Si je comprends parfaitement la réaction de Philippe avec le Mac 128, bien trop limité, cela ne tient pas avec le Mac plus, machine vraiment extraordinaire. Mon Mac plus et son disque externe en ont fait des kilomètres dans leur sac de transport ! J'ai adoré le programmer en Pascal (parfois C et Fortran) et plonger dans toute la série des Inside Macintosh, le Interface Guide Line et le Standard Apple Numerics Environment. A l'époque, de jeunes (forcément) étudiants de l'ENSIMAG de Grenoble avait fondé le Macintosh Alpes Club où chacun venait expliquer ce qu'il avait compris des APIs de la toolbox et avait bidouillé avec. C'était passionnant et j'ai pris mon pied à developper toute une série d'applications scientifiques et/ou professionnelles.
Et puis, il y avait le miracle d'AppleTalk ce réseau plug&play simple et fiable. J'ai encore en mémoire ce jour où j'avais apporté 4 Mac plus à la maison et les avait raccordés pour mon fils de 10 ans et ses copains. Jamais je n'avais entendu rire comme cela quand ils se sont lancés dans une partie acharnée de Bolo, l'un des tous premiers jeux en ligne de l'époque.
Le Mac plus était une merveille et il a envahi l'entreprise ou je travaillais en peu de temps, jusqu'à ce que le chef du service informatique, qui les traitait de "joujou" sans en avoir jamais utilisé un, achète et impose des IBM PC au grand dam de ceux qui n'avaient pas la possibilité de lui résister.
Ensuite, j'au eu de la chance, j'ai échappé aux quelques ratages d'Apple. Mac II FX, PowerBook 1600, titanium, G5, etc., je n'ai eu que des machines Apple qu'aucun des PCs que j'ai pratiqué n'a approché en confort et en plaisir d'utilisation.

[Rorqual]

au même moment nous avions donc des tours beiges Apple [...]
Malgré le beige, ces tours Apple, on avait le modèle Power Macintosh 8600, étaient de très bonnes machines !

Apple qui n'a jamais fais de Mac beige, uniquement des Apple II de cette couleur. Tous les Macs "beige" étaient en réalité "gris platine".

[scoch]

À mon tour.

J’ai commencé à utiliser un ordinateur à trente ans pour me mettre à la PAO et au multimédia, avec un Power Macintosh et je ne sais quelle version de Système 7, sur lequel il n’était pas rare que les applications plantent.
Je me suis en suivant professionnalisé auprès d’une agence web qui m’a imposé d’utiliser Windows NT 4, sur lequel les plantages arrivaient aussi.

Le premier Mac que j’ai acheté pour mon activité d’indépendant (en collectif) était un G4 Titanium : très beau (ce n’est que plus tard que la peinture a commencé à partir…). J’utilisais aussi le matériel du collectif : Power Macintosh G3 et un iMac berlingot (qu’un collègue avait baptisé « la lampe de bureau » tant nous l’utilisions peu). Parallèlement, peu de temps après, j’avais aussi acheté un Sony Vaio (Win 2K) superbe et robuste qui m’a fait délaisser puis vendre le G4 Titanium.

Je suis revenu au Mac avec un Macbook Pro 17" option écran mat : le top ! À la boîte pour laquelle je bossais, il n’y avait plus que des Mac que j’utilisais avec plaisir : Mac Pro, iMac.
Sur cette période, j’avais aussi acheté un nouveau Sony Vaio : impressionnant de puissance dans son form factor de 13" mais qui n’a pas tenu dans le temps face au MBP 17. Je m’en suis finalement servi pour utiliser Linux de façon récréative.
Avec le Mac je pouvais m’amuser à apprendre à créer des applications iOS (des jeux pour ma fille à partir de ses dessins et jouets, déployées sur l’iPhone 3G puis l’iPad 2). Je pouvais aussi créer des versions Android de ces applications (déployées sur un Nexus One).

Aujourd’hui, le taff me fournit un PC portable qui fait bien le job, en silence, mais ne me procure aucun plaisir.
Mon vieux MBP 17 (HDD remplacé par SSD et RAM boostée au max), déconnecté du réseau, me sert toujours à lancer de vieilles versions d’applications de MAO qui me suffisent. Il tourne comme une horloge.
Je ne vois pas, pour mon usage personnel, d’intérêt à acheter un nouvel ordinateur. Je préfère m’acheter des instruments de musique. Ce sont des objets que je peux bidouiller à l’envi et qui, si bien entretenus, ne sont pas sujets à une quelconque obsolesence.
Si je n’ai pas acheté de Mac depuis un bail, c’est aussi à cause de certains choix de conception et de problèmes de fiabilité, et maintenant le SSD soudé à la carte mère ne m’inspire pas confiance sur la durée.
Mais, si j’étais en situation d’investir dans des ordinateurs à durée d’usage limitée (amortissement puis remplacement), ce serait clairement des Macbook voire Mac Studio.

En tout cas, chapeau Apple qui, à mes yeux, est depuis longtemps le meilleur fabricant de laptops, et de loin !

[Paul Emploi]

...
Je me suis en suivant professionnalisé auprès d’une agence web qui m’a imposé d’utiliser Windows NT 4, sur lequel les plantages arrivaient aussi.
...

Windows NT4 a amené un changement essentiel: les drivers graphiques, y-compris de tiers, au niveau du noyau.
Le pourquoi du comment c'est que Microsoft voyait bien que comme station de travail graphique, Windows NT 3.x ne suivait pas avec les changements de contextes sur les appels aux drivers graphiques, et au lieu d'accepter le fait en gardant une superbe stabilité avec redémarrage de celui-ci quand il plante (3.x), décision fut prise de les mettre directement dans le Ring 0 avec écran bleu (ou rien) dans le même cas sous NT4.

J'ai rencontré cela avec des serveurs sous NT4 gérés à distance, avec principalement des framebuffer ET4000 (Tseng-Lab) et ses drivers utilisés en 1024x768, où après être revenu sur le driver SVGA par défaut intégré à NT4 on était certes limité au 800x600 mais ça ne plantait plus du tout, jamais. Stabilité incroyable pour un OS Microsoft de l'époque!

Windows NT4 était fabuleusement stable, mais dès qu'on mettait un driver vidéo tiers pour profiter vraiment des capacités d'une bonne carte graphique, tout pouvait partir en c....

[jeandemi]

Pouvait, mais pas forcément.
Je me souviens de drivers Matrox (pour les G100/G200) pas très stables au tout début mais rapidement très bons, et ceux pour les premières GeForce qui étaient très bons. Ceux d'ATI (Rage Pro) ne m'ont par contre pas laissé un souvenir impérissable.

NT4.0 était d'une robustesse assez incroyable pour l'époque, à condition de ne pas modifier la configuration de l'ordi après l'installation. Le simple fait de changer d'une souris en port COM à une PS/2 provoquait un écran bleu au démarrage.
Il ne fallait pas oublier d'installer les pilotes pour le contrôleur de disque dur, sinon c'était hyper lent, mais si l'on avait les moyens d'avoir les disques en SCSI, c'était impressionnant de puissance en multitâches!
Mon Pentium !!! 450 est resté longtemps en double boot Windows 98/NT4 et je jouais à des jeux OpenGL (type Medal of Honour) avec NT4, jusqu'au jour où mon disque 9GB IBM 10.000rpm a cramé sans crier gare. Je suis alors passé à Windows XP qui avait l'avantage sur NT4 d'être compatible avec l'USB

[DefKing]

Moi, c'était au boulot et comme on nous envoyait des disquettess Apple, il fallait un Macintosh s'il vous plaît, pour les récupérer et les mettre sur des claviers qui ne connaissaient que le codage Windows et heureusement il y avait déjà le réseau. Enfin c'est le souvenir que j'en ai parce que quand sont sortis les Macs avec écrans séparés, on a tout fait en Mac.
Tout ça pour dire que le premier Mac avait coûté 40 000 F au patron en 1990.

[pat de provence]

En relisant tous ces posts, il m'est revenu un souvenir, JAZZ.
Ça été le premier TT couplé avec une base de données genre EXCEL.
Je me souviens de mes premières factures, je saisissais dans le tableur et j'éditais le résultat dans ce TT.
Pour faire quelques factures par mois, c'était épatant )