Bonjour,
je me demandais quel était la méthode que vous adoptez pour avoir une bonne typothèque, chacun à plus ou moin ça façon de lorganiser.
Encore étudiant, je suis passer par plusieurs boites, agence de communication, de conseils, des imprimeries, un free-lance, chacun à une banque de typo plus ou moin pratique, logique et maniable, parfois sur le post ou sur le serveur.
C'est donc suite à l'installation de Leopard [small](je ne sais si cest une bonne chose)[/small] que je me redonne une occasion de changer mes habitudes, tester un nouvelle méthode de travail voilà.
Et puis tant qua faire, quel logiciel utilisez-vous ? Suitcase ? le Livre des polices natif du mac ? un autre soft ?
je vous laisse donc parler boulot en cette periode de fêtes
joyeux Noël
[small]Scott, étudiant en
2nd année de BAC
Communication Graphique[/small]
je classe mes fontes par ordre alphabetique
dossier A
dossier B
etc
et bien sur chargée avec le livre des polices
(pourquoi encore s'encombrer de suitcase)
Gestion :Font Agent Pro
Classement : personnalisé par genres (manuscrites, scriptes, trash, mécanes, didonnes, etc) bref... un mix de classements Thibaudeau, Vox et autres et à ma sauce.
Ce sujet m'intéresse : j'ai une méthode simple que j'aimerais bien améliorer, peut-être grâce à ce nouveau sujet.
1- Tout bêtement un gros archivage avec classement alphabétique.
2- Ensuite, je duplique les polices que j'utilise souvent dans mon dossier /home/bibliothèque/Fonts.
3- Depuis le dossier /Volume/bibliothèque/Fonts, j'ai déplacé toutes les polices qui m'encombrent (asiatiques, cyrilliques etc.) dans un dossier que j'ai créé à côté FontsOut.
4- surtout ne jamais toucher aux polices du dossier /Volume/System/Fonts...
Le Livre des Polices me convient bien : j'en profite pour éliminer tous les doublons.
Je ne saisis pas l'intéret d'une classification alpha.
Depuis quand choisit-on une typo par son nom ?
En effet, un classement alpha s'opère automatiquement par les applications dans le menu déroulant Polices. Je ne vois pas l'intéret d'effectuer ce genre de classement dans un gestionnaire de polices, qui ne sert pas à ça mais à organiser ces dernières en "familles".
Le classement alpha est d'autant moins utile que désormais la quasi totalité des applications proposent un wysiwyg en regard du nom de la font. Quand on a trente polices... bon... mais quand on en dispose de 5000... c'est impossible à utiliser si elles ne sont pas classées en familles.
Disant cela, je n'invente rien. C'est le B et A BA de la typographie de s'intéresser aux fontes par leurs caractéristiques et non pas par leur appellation, laquelle n'est chargée d'aucune indication.
Sir Morgan : d'accord pour un autre procédé que l'alphabétique, quoique... c'est ce qui est utilisé dès lors qu'une appli te propose de choisir une police dans une liste !
Peux-tu illustrer la méthode que tu utilises :
Classement : personnalisé par genres (manuscrites, scriptes, trash, mécanes, didonnes, etc) bref... un mix de classements Thibaudeau, Vox et autres et à ma sauce.
Je m'immisce... Je suis tout à fait d'accord avec Sir Morgan, c'est d'ailleurs ainsi que naguère je classais mes polices également. Mais cela sous-entend une certaine culture typographique (pardon pour les autres...); ainsi doit-on connaître, pour les classer, les différents styles de polices: Garaldes, Didonnes, Linéales, Scriptes, Mécanes, etc., ce qui constitue tout de même la base à connaître pour tout créateur qui souhaite se respecter...
Jette un il http://www.tutoweb.com/typo-classification.htm, pour débuter c'est pas mal du tout.
Tout dépend du nombre de polices à disposition.
Si on en a 50, le classement est inutile.
Par contre si on en a 5000, la recherche d'une typo particulière devient vite une galère.
J'ai donc afiné mon classement
D'abord, j'ai structuré ma "glyphothèque" en groupes ce qui détermine un premier choix facile:
Cyrilliques
Grècques
Hébraïques
Latines
MusicFonts
Picto, symboles & borders
etc.
Le groupe le plus fourni est évidemment "Latines" qui se subdivise en:
Avant Gutenberg (sous-groupes: Antiques, Gothiques, Onciales)
Corporate (BMW, Deutchebaan, Ford, Opel...)
Cursives (Allegro, ARTA, Bernhard Tango, Brochure, Crillee...)
Décoratives (Algerian, Algerian Basic, Amelia, Arnold Boecklin, Auriol...)
Demi sérif (etc.)
Didones
Display
Egyptiennes
Expert
Funtazy
Garaldes et réales
Humanes
Incises
Initiales
Linéales
Manuaires
Mécanes
Modernes sans
Modernes sérifs
Monospaces
Petites Capitales
Petits sérifs
Scriptes
Standard
Swashes
Vous remarquerez les subtiles nuances entre scriptes et manuaires, entre funtazy et décoratives, etc.
Chaque subdivision correspond à une méthode de recherche (ex. Swashes, Petites capitales, Initiales, Monospaces, etc.)
Un classement spécial pour les fontes récentes "tendances" (modernes sans, modernes sérifs) afin de les retrouver plus vite.
Lors d'une création, je sais d'avance quel type de caractère je cherche. La recherche se limite alors à un échantillon d'une centaine.
J'utilise Linotype explorer, ce qui me permet de visualiser l'échantillon.
Je crois qu'il est bon d'enseigner à ceux qui sont motivés pour apprendre, qu'en premier lieu :
Une fonte, c'est comme un mannequin, ça se choisit d'abord sur composite, puis on le teste et enfin on le sélectionne parce qu'on pense qu'il sera le meilleur vecteur de l'idée, du produit, etc.
Pas plus qu'un mannequin, on ne choisit une fonte dans une liste !
C'est ce qui amène au concept de classement. Homme, femme, ado, enfant, bébé, blanc, black, roux, latina, nordique, etc.
Les fontes c'est pareil.
Ceux qui débutent commencez par vous intéresser aux types de classifications qui se sont succédées au cours de l'histoire de le "Chose imprimée". Vous y verrez un peu plus clair quant à distinguer ensuite à quelle famille appartient telle ou telle. Et vous allez voir comme, soudainement, les classer devient plus simple et surtout plus pertinent.
Oulà, on aborde un sujet sensible. Tout comme pour un gestionnaire de Police, il n'existe pas de choix idéal.
A chacun de trouver une méthode de classement qui lui convient. L'expérience des uns et des autres est très utile mais ne peut servir qu'à trouver SA propre méthode.
Cela fait maintenant 15 ans que je bosse dans le pré-presse et, malgré des études dans le domaine, je ne suis toujours pas capable de reconnaitre la majorité des polices par leur famille. Donc, pour moi, un classement par nom est plus utile. Car ma fonction m'a toujours amenée à gérer les documents des autres et rarement à en créer.
Et de toutes ces années passées en imprimerie, agences, photogravure, j'ai plus souvent rencontré des infographistes qui ne gèrent les fontes que par leur nom.
Pour ma part, après avoir testé pas mal de façon de gérer les polices, voici ma méthode:
Je ne retire plus rien du dossier fontes de la Bibliothèque principale
sauf pour en extraire les polices OTF installées par CS3, que je glisse dans un dossier spécial Adobe OTF. Histoire de garder sous la main les polices Adobe dont on possède une license. Pour CS2, elles se trouvent dans le dossier Bibliothèque>Applications Support>Adobe>Fonts (ne pas toucher au dossier "Reqrd");
Dans le dossier du premier point, j'y glisse la police Helvetica Neue habituelle. Cela résout le conflit entre celle d'Apple gérée par le système et l'habituelle, gérée par le gestionnaire de Polices;
Toutes les autres (ainsi que le dossier Adobe OTF), je les rassemble dans un dossier, simplement en vrac, pour les gérer via un gestionnaire. Extensis Suitcase ou Linotype FontExplorer X suivant les clients.
C'est sans doute pas l'idéal, mais cela convient à beaucoup d'infographistes Car très très peu savent gérer les polices correctement Pour les autres, qui gèrent bien ce problème, ils ont en général chacun leur méthode.
Il est clair que chacun a ses propres habitudes, en fonction de ses expériences et de sa culture typographique. Néanmoins, je trouve dommage, pour ne pas dire plus, que ce manque de culture typographique (bon sang, ça ne s'apprend donc pas - ou plus - dans les écoles de graphisme???), conduise à mélanger, par exemple, du Garamond avec du Times ou du Bodoni avec du Didot. On voit ce genre d'ineptie un peu partout et je le déplore grandement. La création a ses permissivités mais aussi ses règles, ô combien bafouées.
Ducace > Je ne vois pas en quoi mon intervention ne répond pas à la demande initiale. Je donne un avis, sans plus.
Pour le reste, je suis d'accord avec vous concernant une gestion par famille mais de nouveau, si la personne ne connait pas ces notions, elle n'y arrivera pas. Ou alors, quelqu'un de plus "compétent" doit faire le rangement pour elle et lui expliquer.
Si un (info)graphiste, maîtrise bien la typographie, je pense alors qu'il trouvera rapidement la gestion des polices qui lui conviendra le mieux.
De plus, la gestion pour un (info)graphiste indépendant sera sans doute différente de celle d'une personne travaillant en agence. De même, la gestion des fontes d'un créatif sera également différente de celle d'une personne qui ne fait que de la mise au net.
Bref, chacun peut défendre la sienne, ce n'est pas pour cela qu'elle conviendra à tout le monde.
Vous donnez votre avis, je donne le mien, même s'il ne répond pas directement à question, il permet de cerner un sujet complexe qui n'a pas de solution universelle et unique.
mac4prepress,
Tu n'es pas hors sujet. Tu donnes ton avis et ça contribue à faire avancer les idées.
Mais le problème, ici, n'est pas de discuter de qui fait quoi, mais comment et pourquoi organiser une typothèque plutôt en tenant compte de ce que c'est que la typographie et ce à quoi ça sert cette dernière.
Encore une fois, ce problème ne se pose pas quand, comme on l'a dit plus haut, on a une cinquantaine de fontes et une mémoire ordinaire. Mais passé un certain nombre le nom d'une fonte ne peut être d'aucune utilité.
Après, tu soulignes que l'usage de la typographie ne se pose pas dans les mêmes termes que tu sois dans une fonction créative ou d'éxécution. Tu as raison. Si on dit à un éxé : "tu me mets le titre en Bodoni", effectivement, le plus sûr moyen de retrouver le Bodoni c'est à la lettre B !
Mais ne crois-tu pas que ce topic, ne serait-ce que par la question initialement posée, mérite qu'on s'attarde un peu sur une approche professionnelle, sur un retour aux origines, à l'histoire, bref... à tirer la nouvelle génération vers le haut afin qu'elle ne se contente pas de considérer la typographie comme un amoncellement de machins qu'il suffit de ranger en ordre alpha pour avoir la paix ?
Sir Morgan a raison. En effet, il importe peu à un carrossier de savoir que le scotch qu'il utilise, c'est la contraction de «Scottish Tape» (ruban écossais), qui devint «Scotch Tape» puis «Scotch» tout court. Si c'est un bon carrossier, son ignorance à ce sujet ne portera pas à conséquence. Par contre, un bon «créa», s'il sait que le Bodoni est un romain moderne et le Garamond un romain ancien, il saura utiliser ces polices pour véhiculer les idées de ses clients. Donc, le classement des polices, à la lumière de ces enseignements, devient tout d'un coup plus naturel...
Evidemment, cela demande un effort d'apprentissage. Tout ne vient pas seul...
Je pense surtout au cas, très fréquent, du graphiste qui commence avec une typothèque récupérée de quelqu'un d'autre. Ok, c'est pas légal, mais il ne faut pas non plus se leurrer, c'est une réalité.
Continuons. La typothèque comporte, disons, 500 polices, ce qui n'est pas exceptionnel. La difficulté dans ce cas, pour trier tout cela, suivant des familles, c'est de visualiser toutes les polices dont le nom ne dit rien. Sans cela, impossible de faire le tri.
Allez, un petit lien sympa => http://www.planete-typographie.com/manuel/index.html
Sympa le lien. Je tombe complètement d'accord avec ce qui est dit en page d'accueil...
Visualiser les polices sans les installer? Oui, avec FontCat.
Pour moi, il est important de bien hiérarchiser le classement.
D'abord un classement technique selon la provenance et la qualité de la fonte (dans Fontographer ou Fontlab)(certaines fontes sont acceptables uniquement à des fins de vectorisation pour un logo, par ex.)
Certaines sont gardées en réserve au cas où, certaines carrément jetées (trop de points d'ancrage, mauvaises approches, etc.)
Ensuite seulement, j'analyse la fonte par son contenu (toujours dans Fontographer ou Fontlab). Par ex: une fonte qui ne comporte que des capitales rejoindra un folder spécial.
Autre exemple: seulement les OTF pro sont "complètes", c'est à dire qu'elles comprennent les glyphes europe centrale, etc. Les OTF normales ne sont que des rééditions de fontes PS et font généralement double emploi.
Enfin, et seulement après ces contrôles, je classe comme plus haut expliqué.
C'est très laborieux mais fait méthodiquement à l'arrivée d'une nouvelle fonte, cela prend peu de temps et que de temps gagné ensuite.!
Je vous avoue avoir expliqué maintes fois mon système à des collègues graphistes, qui par manque d'assiduité n'ont jamais été au bout. La typo, c'est comme le violon. 10 minutes par jour!
Ouais, c'est bon les mecs... on a beau essayer de faire remonter le sujet vers quelque chose d'intéressant...
Claude72, as-tu lu plus haut ?... ok, on a compris... y a des mecs qui sont et resteront dans l'alphabétique. Grand bien leur fasse.
On peut néanmoins essayer de faire progresser les autres en les encourageant à s'intéresser à un Art séculaire, non ?..
Donc pour résumer :
Personne n'a besoin de personne pour savoir ce qu'est un classement alpha et son intéret (franchement, quelle enfoncement de porte ouverte !).
En revanche, la question initiale montre bien que cet ordre alpha est souvent adopté, faute de mieux.
Et ce mieux-là, c'est ce dont nous parlons. Laissons donc le classement alpha où il est et occupons-nous de choses plus relevées, non ?
[Sir Morgan], ne te vexe pas, mais pour répondre le plus complètement possible, on doit aborder tous les cas de figures. Ce n'est pas une question de vouloir ou pas ordonner ses polices par famille.
Pour discuter d'une gestion plus dans les règles de la typo, il serait alors judicieux d'ouvrir une discussion rien que pour cela.
Comment pourrais-je me vexer de choses pour lesquelles je ne me sens ni visé, ni concerné ?
Je dis simplement : bon. Le rangement alpha, on a fait le tour, non ? que veux-tu dire franchement de plus que le rangement alpha, c'est bien ?.. pour ceux à qui ça va bien ?
On a identifié qui -et pourquoi- peut avoir besoin d'un rangement alpha. Qui ne sait pas ce qu'est un rangement alpha ?
Mais les linéales, les mécannes, les didonnes, les garaldes, les égyptiennes, les cursives, les scriptes, et les autres ?....
Si vous voulez passer votre réveillon sur le rangement alpha, libre à vous...
Ma foi, je suis - encore - d'accord avec Sir Morgan... Si ceux qui font de la typographie sous toutes ses formes ne veulent pas s'intéresser un minimum à l'Histoire des caractères, ce qui les conduirait à adopter une classification raisonnée de leur typothèque, on va tourner en rond...
A tout vouloir tout de suite...
Voilà comment la mienne est "ordonnée"
DIGITALES
FRACTURES
JAPONAIS
INCISES
AMUSANTES
ANIMALES
COREEN
TURC
TAMPONS
SYMBOLES
SIXTIES
SEVENTIES
SCRIPTES
RELIEF
REALES
OUTLINE
CYRILLIQUE
EUROMONEY
ORIENTALES
MECANES
MANUAIRES
LINEALES
POLONAIS
KAZAKH
DIDONES
BIONIQUES
HEBREU
GREC
GARALDES
HUMANES
ART DECO
ARRONDIES
je mélange les genres !! Mais le principale étant de s'y retrouver !!
alphabétique ??
Il ne manque pas un "e"?
Hello,
Il y a quelques années j'avais acheté Font explorer pro en remplacement de Suitcase mais maintenant j'utilise l'excellent et gratuit http://www.macupdate.com/info.php/id/19514/linotype-fontexplorer-x
C'est par ici : http://www.macupdate.com/info.php/id/19514/linotype-fontexplorer-x
Je ne me suis pas épandu sur le classement alphabétique tout simplement parce que je considère que ce n'est pas réellement un classement.
L'ordinateur le fait seul, il suffit de mettre les dossiers fontes dans un même dossier, on peut afficher par date, par nom, à l'envers, à l'endroit, etc. Le Mac le fait depuis toujours. La création de sous-dossiers alphabétiques n'a de sens que si on a beaucoup de fontes.
FontExplorer également transfère toutes les fontes dans des dossiers, a, b, c, d, etc.
Bon, et alors?
Hier, je vais à la FNAC, je demande à la responsable du rayon DVD, "Avez-vous le DVD dont je viens de voir l'annonce de ressortie dans un magazine, (un film que j'ai vu deux fois de suite il y a 20 ans) dont l'acteur principal est aussi l'acteur principal d'Indiana Jones et aussi avec Daryl Hannah, je ne me souviens plus du titre du film (Alzheimer?)?"
Eh bien la fille, elle a pas trouvé sur son ordinateur. Elle a trouvé Harrison Ford, mais pas "Blade Runner" de Ridley Scott.
Voilà un exemple de la difficulté de chercher quelque chose dont on ne connait pas le nom.
Evidemment, si j'avais eu le titre du film, je n'avais pas besoin d'elle, j'allais à B dans le rayon DVD.
La fille en question elle avait pas de connexion Internet, sur sa machine? Parce qu'en cherchant la filmographie d'Harrison Ford, c'était pas bien dur de trouver Blade Runner... Par exemple, http://harrisonford.free.fr/Filmographie.htm
Scott,
à travers ton post, tu pourra t'apercevoir (si ce n'est déjà fait), que les métiers de la PAO créent certaines tensions entre ce que j'appelle les puristes, les créatifs et les "techniciens"
Chaque groupe essayant tant bien que mal d'ignorer les autres, pensant être le meilleur. Tout en oubliant, qu'en général, un travail nécessite la collaboration des uns et des autres afin de garantir un résultat de qualité et, des fois, un résultat tout court.
Bon, Ok, je caricature, mais c'est en tout cas ce que je ressens à travers certaines réactions concernant le tri alphabétique, où l'on sent clairement un certain mépris et un jugement envers ceux qui l'utilisent. Comme le dit Claude72, de façon poétique, les flasheurs sont souvent considérés comme la basse classe de la PAO. Or, sans eux, beaucoup de belles réalisations ne parviendraient pas chez l'imprimeur.
On est tous là pour donner un avis, chacun parvenant à motiver son choix. Personne n'essaie donc d'imposer quoi que ce soit. Mais les sous-entendus concernant les personnes utilisant le tri alphabétique sont déplorables et font preuves d'un certain manque de respect. Ce qui manque à certains créatifs et puristes de tous poils, c'est un peu d'humilité. On a beau chercher à la lettre "H" ou dans la famille des "HUMANES", nada!
C'était mon coup de gueule de cette fin d'année
Dans l'atelier où je travaillais, on faisait aussi bien de la «créa» que de l'«exé» et également du flashage. Ça n'empêchait personne de connaître les fontes par leurs noms, et, par intérêt pour un beau métier (quoique, des fois...), de se cultiver un minimum pour connaître les origines de ces mêmes fontes. Dire par exemple à un client que le Times qu'il voulait pour ses documents avait été, à l'origine, dessiné en 1928 par Stanley Morrison et qu'il s'agissait d'un Romain ancien, ça avait une autre gueule que de dire qu'on le trouvait à la lettre T sur son ordinateur!!! Classer ses fontes comme on veut, c'est une chose, avoir la culture de son métier, c'en est une autre. Encore faut-il en faire l'effort...
Voilà le mien de coup de gueule!
mac4prepress,
Vraiment y'a des panaros de fin d'année...
Le mépris dont vous parlez, toi et claude72, est un procès d'intention, limite insultant.
Vous faîtes le complexe du maçon parce que certains d'entre-nous travaillent dans la cour des architectes.
Personne ici ne dit que manier la truelle c'est bon pour les minables. Pourriez-vous mettre un tant soit peu d'intelligence dans vos propos ? Certains ici, dont je fais partie, ne disent rien d'autre que : l'ordre alpha a ses limites et basta.
Toi comme d'autres convenez-en intelligemment et passons, comme je nous y ai encouragé plus haut, à tes "choses plus relevées" au lieu de partir en vrille sur une cabale imaginaire qui se fomenterait contre les éxés et les imprimeurs !
14 ans d'âge mental ou quoi ?
Je ne rentrerai pas dans un débat stérile.
Le problème posé au départ est la recherche d'une méthode de classement des fontes
Je suppose donc simplement que le problème est de trouver une fonte lorsqu'on en a besoin.
Si on connaît la fonte ou son nom, la recherche se limite à l'ordre alphabétique par défaut de tous les utilitaires de fontes (FontExplorer, Suitcase, Livre des Polices..
Si on ne connaît pas la fonte ou que l'on désire utiliser il faut faire un choix.
Vous vous voyez choisir un plat au restaurant par ordre alphabétique?
Pastilla
Pastis
Petit salé au lentilles
Pinot Noir
Potage au potiron
Profiteroles
Je suppose que vous désirez d'abord choisir l'apéro ou l'entrée, non?
Pourtant, certains restos mettent des numéros aux plats parce que ça facilite le travail en cuisine, c'est leur problème, non?
J'ai mis beaucoup beaucoup de temps à constituer ma "glyphothèque" comme je l'appelle, cela m'a permis en même temps d'étudier de nombreuses fontes que je connaissais à peine, un peu comme lorsque l'on feuillette un encyclopédie thématique.
Pour beaucoup, c'est une perte de temps, pas pour moi.
Du temps des feuilles de Letraset, je faisais pareil. Chaque tiroir correspondait à un style.
Pourtant, au magasin, les feuilles étaient classées par numéros.
Tout d'abord, dans l'établissement ou je me trouve, j'utilise Suitcase et le classement des typos ce fait de manière Alpha, sauf pour les typos "" qui sont dans un dossier supplémentaire.
J'admet que dans la plupart des cas c'est l'alpha qui prend a main, très pratique dù à sa forte présence sur le marché, il est donc fondamental de connaître le nom d'une fonte pour pouvoir "collaborer avec" facilement.
entre culture de la typographie, méthode de classement et exécution il y a effectivement une marge non négligeable.
Pour la culture de la typographie, javoue que le fait connaître l'histoire d'une police est importante, peut grandement aider à classer ses fonts via une méthode autre que l'apha. La culture typo et comparable à l'histoire de l'art pour un artiste, mais là, concrètement, ce n'est donc obligatoire que pour l'artiste de font, le http://www.typographe.com/forum/ lui-même.[small](petit lien en cadeau)[/small], même si culturellement c'est extrêmement riche. on est daccord.
Le graphiste est celui qui utilises la typo, qui lexploite au mieux, la met à son avantage, Petite métaphore qui nest absolument pas là pour vexer, allez demander au pilote f1 Renaud, de connaître lhistoire de Renaud.
nous somme d'accord, faisons mieux si nous le pouvons.
Jai une base en typographie et pour reprendre la phrase de castor74 :
J'ai furieusement l'impression d'être un dinosaure. J'avais déjà cette impression au sujet de l'orthographe et de la grammaire, je l'ai eue ensuite au sujet de la microtypographie, et maintenant voilà que je la ressens au sujet de la culture du métier. Fait pas bon vieillir...
Je terminerai donc - personnellement - le sujet en vous disant: «Soyez curieux, bon sang!»
J'ai répondu à Scott en MP, parce que ça dérape méchant, là. On va atteindre dans pas trop longtemps le point Godwin... Ciao...
Pour ma part aucun mépris envers le classement alphabétique !!
Surtout pour les flasheurs (je ne vois pas comment ils pourraient ranger autrement d'ailleurs), je n'en ai pas ressenti de la part des autres intervenants non plus
Mais passons, par contre un graphiste qui utiliserait le classement alphabétique, là, je dois avouer que je ne comprendrais pas
D'où "mon"
Choisir une police pour faire une affiche sur un thème précis
A moins de connaître parfaitement sa typothèque, c'est inconcevable ! Pour ma part 900 fontes
ça serait ingérable sans un classement !
EDIT
[size=1]mac4prepress, il manquait bien un "e" !! J'avais édité après ton post pour faire la correction
J'ai été voir le site de Linotype pour trouver une inspiration
Tri par Inspiration => http://www.linotype.com/2203/fontsbyinspiration.html
Tri par Usage => http://www.linotype.com/51428/usage.html
Tri par Catégorie => http://www.linotype.com/51427/categories.html
Tri par Thèmes => http://www.linotype.com/51426/themes-start-select.html
Un dernier pour la route. Mais là, faut du courage!
Tri par Mots Clé => http://www.linotype.com/keywordlist.html
Et ceci? => http://www.dafont.com/
Je parlais pas des polices de DAFONT, juste de leur façon des les ranger
A ton avis, pourquoi crois-tu que j'ai mis un
Bonjour à tous,
J'ai lu l'intégralité du fil et je trouve ce sujet fort intéressant. Je précise que je ne suis pas graphiste, je suis plus dans la programmation .
Néanmoins, il m'arrive assez souvent de faire quelque créations graphiques... Par exemple un design pour un site Web, ou une pub en flash...
Je voudrais savoir si un bon classement typographique pouvait m'être utile à mon niveau ?
Sachant que j'ai eu quelque démêlés avec la mes polices :
J'ai toujours eu du mal à bien les utiliser et je me suis par consèquent toujours restreint à un choix limité de police par habitude.
Cordialement
Bonsoir, je reviens sur le sujet car là, je me suis lancer dans du gros... ranger ma Typothèque façon Atypi et en développant les décoratives, maintenant très utilisées... plus qu'en 1952 du moin
bref, entre organiser les typo dans le "logiciel" utilisé et les ordonner dans le Finder, ça fait du taff, savez-vous s'il y a une possibilité du genre "garder la bibliothèque organisée" comme dans iTunes ?
On ordonne par dossier dans le soft et le finder est influencé par le trie en effectuant le même rangement dans des dossiers respectifs.
c'est peut-être un rêve mais ce serais bien pratique...
sinon je sent que je vais y passer les vacances
Pas très coriace le jeune ? mais si, mais si...
Le problème du rangement dans l'utilitaire de polices (livre des polices, Suitcase, LinotypeExplorer) est que si tu perds les prefs, tu perds tout ton long et fastidieux rangement.
Donc, je duplique mon dossier complet de fontes (classé automatiquement par ordre alphabétique).
Dans cette copie de dossier fonte, je réorganise par sous-dossiers (décoratives, scriptes...) comme indiqué plus haut.
Ensuite, il suffit de créer dans l'utilitaire de fonte des dossiers correspondants à chaque sous-dossier et d'y importer chaque sous-dossier.
On peut toujours tout effacer ou partiellement à tout moment et recommencer sans perdre son classement initial.
Toujours à propos de ce topic, j'ai retrouvé un texte explicatif que j'ai écrit et qui me sert de mémo pour le classement de mes fontes. Si cela peut aider quelqu'un...
La classification de la "Glyphotèque" (plutôt que typothèque car pour moi, les polices comprennent des caractères dont certains sont composés de plusieurs glyphes) est faite comme suit:
tout d'abord par format de fontes:
Opentype
Poscript 1
Truetype
Ensuite, par glyphes:
Cyrilliques, police à caractères Russes ou Byzantins
Hébraïques,
Latines,
Musicales,
Pictogrammes, symboles et ornement
Le plus grand nombre de fontes se trouve dans le folder latines:
celui-ci comprend notamment
Avant Gutenberg: comprenant ma classification
Antiques: dans la classification Thibaudeau, regroupe les polices dont les caractères dépourvus d'empattement.
Dans ma classification, police dessinée à partir de caractères de l'antiquité.
Gothiques: adjectif qui, aux États-Unis, désigne les caractères sans empattements. En Europe, il s'applique aux polices dites fractures (voir ce terme).
Onciales: polices de caractères issues de l'écriture à la plume large.
Cursives: Police inclinée à tendance calligraphique. Le terme sert parfois à décrire les vrais italiques, par opposition aux versions inclinées de polices romaines.
Décoratives: polices de caractères maniérés à la façon de..., exemple: art nouveau, far west, oriental.
Didones: dans la classification Vox-Atypl, police caractéristique du XVIIIe siècle, qui si distingue par un contraste très accentué entre pleins et déliés, des empatements filiformes et un axe parfaitement vertical.
Display: famille de caractère ne comportant généralement qu'une fonte, peu adaptée aux petits textes, plutôt réservée aux titres.
Égyptiennes: dans la classification Thibaudeau, regroupe les polices dont les caractères présentent un empattement épais et rectangulaire.
Expert: polices complètes comportant toutes les graisses, italiques, petites capitales et chiffres elzéviriens (oldfaces) adaptées à tous les usages de l'édition, classique et moderne.
Funtazy: Polices conçues pour leur aspect évocateur ou fantaisiste. Les polices fantaisie sont en général employées dans le domaine de la publicité, leur apparence permettant généralement de véhiculer un message qui complete celui du texte. Dans ma classification, ces polices sont très originales ou drôles.
Garaldes: dans la classification Vox-Atypl, police caractéristique du XVIe siècle, qui se distingue des humanes par des formes plus fines, en particulier au niveau des empattements, et une traverse du e horizontale.
Humanes: dans la classification Vox-Atypl, police caractéristique de la fin du XVe siècle, qui se singularise par un contraste faible entre pleins et déliés, un axe oblique nettement incliné en arrière et une traverse du e oblique.
Incises: police dont la forme des jambes est incurvée vers l'intérieur. Exemple: l'optima.
Initiales: police incomplètes comportant seulement des grandes capitales, polices plutôt adaptées aux gros titres ou aux lettrines.
Linéales: dans la classification Vox-Atypl, regroupe la plupart des polices sans empattement.
Dans ma classification, regroupe des caractères sans empattement sans pleins ni déliés.
Manuaires: dans la classification Vox-Atypl, catégorie de police inspirée de l'écriture manuelle, à l'aspect informel et dont les caractères ne sont généralement pas liés.
Mécanes: Dans la classification Vox-Atypl, police caractérisée par un contraste faible, voire nul, entre pleins et déliés, et des empattements épais et rectangulaires.
Modernes sans: polices de caractères crées au vingtième siècle, d'influence classique, sans empattements
Modernes sérifs: polices de caractères crées au vingtième siècle, d'influence classique, avec empattements
Monospaces: police à chasse fixe comme sur une machine à écrire, par opposition à police à chasse variable.
Petits sérifs: selon ma classification, police de caractères modernes à très petit empattement. Exemple: Copperplate
Police de symboles: police comprenant des caractères non alphabétiques, des symboles, etc. Pi font en anglais.
Réale: dans la classification Vox-Atypl, police caractéristique du XVIIe siècle qui se distingue des garaldes par un contraste plus accentué entre pleins et déliés, un axe presque vertical et des formes plus épurées. Dans ma classification, l'impossibilité de bien délimiter les Garaldes et les Réales m'a poussé à les regrouper.
Scriptes: police de caractères calligraphiques avec liaisons.
Petites capitales: polices comprenant uniquement des petites et grandes capitales parmi les glyphes
Swashes: polices complètes classiques de type expert avec les swachescapitals.
Les Aldines, Outlines, Openfaces, Italiques, Obliques, Grotesques, Antiques, Chancelière, Ombrées, etc. ont été reclassées selon leur caractéristiques d'emploi plutôt que de formes. Ex. une Helvetica outline reste une helvetica.
P.S. Ah oui, j'oubliais, bonne année à tous et notamment à SuperVespa, Claude72, Tiabo, Sir Morgan, No6, Baron... que ceux que je n'ai pas sité m'excusent!
Merci Ducace, bonne année à toi, et bonne année à tous les autres.
Merci, bonne année à tous !
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