L'App ICE Block enlevé de l'App Store, Réactions à la publication du 05/10/2025

[Paul Emploi]

L'App ICEBlock est une App destinée essentiellement à enregistrer et diffuser publiquement (avec alertes) la position des équipes de l'Agence Américaine ICE Immigration and Customs Enforcement ou Services de contrôle de l'immigration et des douanes.


Je ne reviendrais pas sur ce que fait cette Agence Américaine, chacun a son opinion là-dessus, je remarque seulement que pour l'instant elle semble respecter et faire respecter la législation Fédérale Américaine. Cet article de loi peut vous intéresser.


L'App ICEBlock permettait d'indiquer en temps réel où étaient vus les agents du ICE ou leurs véhicules, présentant une carte des présences signalées et même générant des alertes sur demande. Elle a été retirée de l'App Store.

Le premier point est que dans la notion de Liberté de Parole du Premier Amendement (de la Constitution Américaine), je n'y vois rien à redire : c'est une expression individuelle tout à fait légale. Comme si on disait à son voisin qu'il y a une voiture de police plus loin.


Le second point est qu'en revanche, l'outil ICEBlock a amené à des manifestations violentes et même des attaques armées (dont armes par destination) contre les forces de l'ordre, donc des troubles graves à l'ordre public, et constitutifs d'entrave au travail de ces policiers et à l'exécution de la Justice, sans compter les mises en danger que cela a créé. Il y a eu des blessés.

C'est le second point qui a probablement valu que cette App soit retirée de l'App Store.

Mais aucune personne n'a vu sa liberté d'expression atteinte à cause de cela : sa protection n'inclut pas les moyens de diffusion. Si on vous coupe votre forfait téléphonique (car non payé), aux USA ça n'est évidemment pas une atteinte à la liberté d'expression.

PS : En douceur sur la politique, les messages haineux seront annihilés, parlons plutôt de liberté d'expression, de ses limites et des moyens de faire les choses dans le respect des lois.


Lien vers le billet original

[emma_xoxoxox]

Jusqu'à 30 % des mineurs testés ADN se sont révélés sans lien de parenté avec les adultes qui les accompagnaient. Près de 110 000 enfants migrants non accompagnés ont franchi la frontière sud au cours de l'exercice 2024, selon les douanes et la protection des frontières.
Parallèlement, le secrétaire du Département de la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, avait déjà essuyé des critiques après avoir déclaré que la responsabilité de l'agence en matière de lutte contre la traite des enfants prenait fin une fois les mineurs remis au Département de la Santé et des Services sociaux.
Selon un audit du Bureau de l'inspecteur général du Département de la Sécurité intérieure, les services de l'Immigration et des Douanes n'ont pas surveillé des dizaines de milliers d'enfants migrants non accompagnés après leur libération.
L'audit a révélé qu'entre 2019 et 2023, l'ICE a transféré plus de 448 000 enfants non accompagnés au Département de la Santé et des Services sociaux. Après leur libération, l'ICE a eu du mal à retrouver la trace de nombre d'entre eux. Au cours de cette période, plus de 32 000 enfants ont manqué les audiences prévues devant les tribunaux de l’immigration et l’ICE n’a pas été en mesure de déterminer leur emplacement.

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ICE 2025 n'est plus ICE de 2024

Ce réflexe pavlovien est fascinant : il suffit de mentionner la loi, les frontières ou la protection des enfants pour être aussitôt catalogué “supporter de Trump”.
Désolé de casser le confort moral, mais les faits ne votent pas.

Quand des milliers de mineurs disparaissent, quand des femmes sont violées sur la route de l’exil, quand des cartels vendent des enfants comme laissez-passer, on n’est plus dans la politique — on est dans la décence humaine.
Et si, pour certains, défendre la souveraineté, la sécurité et la protection des plus vulnérables relève de “l’extrême droite”, alors la morale publique a sérieusement dérivé.

Je n’ai pas besoin d’idolâtrer un président pour constater que l’anarchie n’est pas un projet humaniste.
Ceux qui confondent compassion et chaos feraient bien de relire leurs classiques :
sans frontières, pas de nation ; sans loi, pas de justice ; sans vérité, pas de liberté.