Samedi sécurité (du vendredi) : Spotify leak, Réactions à la publication du 08/08/2025

[Paul Emploi]

Bon on va le prendre avec peu de second degré, du recul, ça a été présenté ailleurs comme une brèche de sécurité incroyable, permettant de lire les pensées de nos dirigeants!
Rien que ça, une faille de sécurité nationale, pour le moins...

Spotify permet de mettre des listes de lecture publiques, ou plutôt toute liste de lecture créée sur un compte où on a choisi qu'elles sont publiques le sont.
Pour les rendre privées, il faut passer liste de lecture par liste de lecture et les rendre privées une par une.

Le but était de partager la musique qu'on aime avec les autres, surtout si ces autres ne payent pas encore d'abonnement à Spotify. Abonnement non-obligatoire pour écouter ces playlists, mais utile si les publicités vous les brisent menues autant que moi.

Et des personnalités publiques qui utilisent Spotify ont créé des listes de lecture publiques, pour les partager avec leurs proches, leurs familles, leurs connaissances.
Aimer la musique n'est pas encore illégal, non?!? Même la musique que d'autres n'aiment pas!

J'ai lancé mon lecteur en mode aléatoire, voilà ce qui en est sorti.
Marie-Jeanne, Michel Sardou; Seras-tu là, Françoise Hardy; Enjoy the silence, Depeche Mode; Primary, The Cure; Bosser 8h, Trust; Débranche, France Gall; Automaton, Jamiroquai; Parle plus bas, Tino Rossi; Forever Young, Alphaville; Hello Spaceboy, Bowie x Pet Shop Boys; Fan, Pascal Obispo; Énergie, Claude Nougaro; Engel, Rammstein...
Quelques chansons parmi plus de 20 000.

Et puis?!?

Je ne pense pas que mes playlist locales en racontent plus, comme Akira in the Shell, Bowie, Chamfort, Classique, Clip vidéos, Depeche Mode, Écoute, Gay, Johnny, Meilleurs, Pet Shop boys, Pink Floyd, Rammstein ou Sport.

Et puis?!? Ça vous raconte quoi? Quelqu'un peut lire dans mes pensées avec ça?
Célébrons plutôt la musique, l'amour de la musique et ceux qui aiment aussi la musique, et la partagent autour d'eux!

Lien vers le billet original

[glyoscar]

Perso je ne suis pas amateur de lavilier, trop d'amalgames trop d'influences dispersées, je sauve quand meme des chansons come 'Betty' et quelques autres de bonne inspiration a mon sens

Mais aucun depuis Léo Ferré n'a su faire de vrai textes militants dans lesquels se mêlent poésie et regard sociétal acere
D'ailleurs dans 'il n'y a plus rien' du meme Léo, y est établi un testament foure tout de l'expression artistique comptemporaine
Ses textes sont d'une force et d'une intensité jamais égalée depuis, a ma connaissance, et ce pauvre Bernard est bien a la traîne derriere ce grand écrivain, auquel il a tant pris, ce qui n'est pas le plus mauvais choix de sa part

Cela pour en venir a un fait qui reste ma marotte perso, le monde anglo saxon, a détruit la chanson populaire française, en nous assommant de ses artistes, pas forcément médiocre, mais qui ont imposé, un nivellement sonore, et textuel,, qui dans le temps depuis les années 70, s'impose en y ajoutant une définition mercantile, financière et industrielle, qui a détruit la création dans ses grandes lignes
Un artistes depuis déjà plusieurs décennies et avant tout quelqu'un qui rapporte beaucoup d'argent, et le contenu de ce qu'il produit n'a qu'une importance secondaire, voir pas d'importance du tout
Aujourd'hui, avec l'IA entre autre le pire est a venir
D'où mon propos précédent qui voudrait que chacun rentre dans ce qui reste la définitions des arts en générale le plaisir de le faire et de le produire
Je milite essentiellement pour que chacun s'intéresse au spectacle vivant,et y participe
Fait par de petites structures qui n'attendent pas de faire fortune, mais avant tout d'apporter du plaisir et un moment de partage
Ils essayent d'en vivre, tant bien que mal, et cela est bien dur
Et ce n'est pas l'argent publique réservé et majeurs parti aux méga événements sponsorises, de grande audience qui rapporte plein de fric
qui va les aider, ce n'est que leur travail, d'artisant , leur foi en leur art, et notre sympathique soutient qui leur permettra de continuer d'exister en faisant perdurer la création populaire