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#1
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![]() BIDOUILLE Guru ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Admin Messages : 55 527 Inscrit : 14 Jan 2001 Lieu : Paris Membre no 3 ![]() |
Voilà maintenant plus de 14 ans que les premiers SSD ont commencé à se démocratiser. A l'époque, les précurseurs dont nous faisions partie étaient fiers d'avoir dans leur Mac un SSD X-25 de 80 Go capable de performances fulgurantes largement supérieures à un disque dur Raptor à 10 000 tours par minute.
En moins de 10 ans, les SSD sont passés de produits coûteux de geek à la base de toutes les machines, sauf pour les plus hautes capacités. Selon TrendForce, ils seraient sur le point d'enterrer les disques durs. La société d'analyse prédit que d'ici la fin de l'année le marché des disques à plateau continuera à enregistrer un fort déclin et que les modèles 2,5" d'une capacité de 2 To ou moins auront disparu d'ici la fin de l'année. Outre leurs performances incomparables, les SSD profitent largement de la baisse constante du prix au Go, cette dernière ayant atteint 15% sur le seul dernier trimestre. Ils profitent aussi d'une explosion de leur capacité car la guerre fait toujours rage entre tous les fabricants de puces NAND pour proposer le meilleur rapport capacité prix. Ainsi, Intel planche sur des cellule de Flash capable de stocker 5 bits. Dans un registre différent mais pour arriver au même but, SK hynix a réussi à développer une technologie permettant d'empiler dans une seule puce 300 PCB de mémoire Flash. Dans ce contexte on comprend que d'ici quelques années on aura des SSD ayant une capacité supérieure à celle des disques à plateau pour un prix équivalent. Ces derniers ne pourront alors que disparaître comme ce fut le cas pour les disquettes ou SyQuest (pour rappeler des souvenirs aux vieux de la vieille). Lien vers le billet original -------------------- C'est parce que la vitesse de la lumière est plus grande que celle du son que tant de gens paraissent brillants avant d'avoir l'air con
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Message
#2
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Nouveau Membre Groupe : Membres Messages : 38 Inscrit : 14 Nov 2003 Membre no 11 639 ![]() |
... Pas trop d'accord pour la photo numérique : j'ai beaucoup pratiqué le labo et même fabriqué mes révélateurs et fixateurs, mais à voir la difficulté actuelle pour trouver des papiers , chimies, accessoires d'agrandisseur etc, il ne doit pas y avoir des masses de "retours à l'argentique". Sans parler de la disparition complete de certains produits (Cibachrome et autres Ilfobrome). En prime, attendre la nuit pour monter le labo dans la salle de bain, virer tous les malotrus qui persistent à vouloir se laver les dents dans MON labo, lutter contre les produits trop froids en hiver et trop chauds en été, devoir faire 36 vues en 100 ASA avant de pouvoir enfin charger un 800 ASA ! Maintenant, on passe de 50 à 25600 ISO en 2 secondes entre 2 photos. Et personne n'est obligé de faire des rafales de 25 vues, en numérique on peut aussi faire des photos léchées sur pied, 1 vue toutes les 10 minutes ! Quand aux possibilités de traitement d'image offertes par le numérique (HDR, tampon, sauvetage de sur- et sous-exposition, classement etc), on est loin de ce que l'on pouvait faire avec son agrandisseur ! (j'en ai encore 3 à la maison, avec leurs objectifs pour le 24x36, le 6x6 et le 6x9... mais ne le dites à personne !!) Quand à retirer des images vieilles de 140 ans, là je rêve ! C'est de la gélatine sur plaque de verre, à 99% bouffée par les champignons, le tirage nécessite des appareils d'époque, rares et non réparables. J'ai pu "sauver" quelques plaques familiales de ce type, mas justement grâce à des techniques numériques : 6 prises de vue de la même plaque en macro sur socle et traitement / assemblage avec DxO, Photoshop, et d'autres logiciels. 5 jours de boulot pour UNE plaque... Faire ça en argentique ? Mission impossible (sauf si on est restaurateur au Louvre, et encore, la majeure partie de leur matériel actuel est numérique). 140 ans c'est 1883, les débuts du tirage au platine-palladium, l'apparition de l'Express détective Nadar (12 plaques de verre 13 cm X 18 cm dans le chargeur... Déjà la rafale à portée de main !). 1890, le film celluloïd : hautement inflammable, les rares survivants sont secs et cassent à la moindre tentative d'aplatissement (et oui, en plus de cramer, ils gondolent. Je sais, j'ai essayé). pour en revenir aux DD, les mécaniques sont encore bien pratiques pour stocker des dizaines de milliers d'images, en double exemplaire sur 2 DD gardés en des endroits différents. Pas besoin d'une grande vitesse de lecture / écriture, la fiabilité seule compte (et on ne les allume que de temps en temps). Et ils permettent de retrouver en quelques clics des images anciennes (à condition de les avoir cataloguées des le départ). pour retrouver un négatif de 1988 ou une diapos de 1974, malgré mon classement maniaque, il me faut des heures, un escabeau, et 2 h de manutention. Avec parfois abandon, paske bon d'accord la tante Armelle elle tient à cette photo, mais je ne la trouve pas, et c'est trop haut sur l'armoire !). Sans compter le volume énorme des boites ! 40 ans d'argentique c'est deux meubles pleins de négatifs et diapos, avec obligation de faire des tris réguliers (en étant plus sévère à chaque tri, pour gagner quelques cm cube). Et surveillance d'éventuels champignons et autres malfaisants amateurs de sels d'argent vieillis en fut de carton. Hum, sans remonter jusqu'à 140 ans, il suffit d'avoir bien conservé des négatifs classiques depuis les années 40 ou 50 et on peut toujours les tirer convenablement sur papier. Dire qu'il est difficile aujourd'hui de trouver des produits liés au labo argentique est erroné. On trouve de tout et avec une grande variété. Seules les émulsions couleurs ont tendance à être moins nombreuses...et encore. Même l'instantané s'est fortifié. Mais les prix aussi. Le numérique a ses spécificités, l'argentique les siennes. Les rendus sont bien différents. Quand a la conservation, elle n'est pas idéale pour les deux supports, mais l'argentique est comme les vinyles, c'est un support matérialisé et solide. On peut toujours projeter une diapo de 30 ans, mais on ne peut plus lire un Zip, un SyQuest ou un optomagnétique etc... des années 80, 90 et 2000 parce que les lecteurs et les interfaces n'existent quasiment plus. Tout les films de cinéma tournés aux US (et ailleurs dans une moindre mesure) sont tournés ou dupliqués en négative 35mm pour mastériser, parce que leur conservation est bcp plus fiable. C'est un paradoxe, mais l'analogique reste fiable sur la durée: regardez les cassettes ou les bandes magnétiques audio, elles sont toujours parfaitement lisibles si bien conservées. L'un n'enterre pas l'autre en termes de qualités. C'est un choix de plus, une esthétique de plus, des outils différents et des temps différents: temps réel et développement par exemple. Alors oui, le cataloging est très avantageux avec le numérique, c'est sûr. Mais là encore, c'est un rapport au temps. Les problèmes arrivent quand un disque de 500 Go ou 1 To plante. C'est des milliers d'archives qui disparaissent d'un coup. Moi je préfère l'armoire et les boites... et je suis tombé dans l'informatique il y a 45 ans, alors j'apprécie aussi les merveilles du numériques sans ironie aucune. Mais je reste méfiant quant à la durabilité et accessibilité des supports électroniques. ;-) |
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