- Antipod -

[lestan]

L'Ipod par ci l'Ipod par là, t'as vu mon engin, le tien tu le mets où ?

Après le Walkman, le Walkman CD, le téléphone portable...

Qu'ont ils en commun ?

Ce sont des substituts phalliques, des objets transitionnels.

Hautes technologies, miniaturisation à l'extrême...

Messieurs, votre Ipod bien en évidence, ça fait parvenu, tape à l'oeil, c'est vulgaire quoi?

Mon Ipod dans ma voiture, vous l'avez vus, sinon je peux envoyer une photo...

Il n'y a que Apple qui imagine que on écoute de la musique avec. Et même Apple n'a pas de photo à montrer !

Le Ipod d'auto aperçu deci delà, bien en harmonie, intégré à l'habitacle même (!), confirme que le Kitch est vraiment une culture.

L'arbre qui cache la forêt, ça évoque quelque chose aux Ipodmaniaques?

Lisez le "veau d'or", ce gadget rangez le dans votre poche et baissez les masques : Du courage, messieurs et personne ne vous jugera...

[lestan]

La logique binaire se met en place : si tu n'es pas avec nous tu es contre nous...
Je suis donc un "étranger" à qui zaack77 conseille ni plus ni moins d'aller essayer l'ariane 5 en suppo...

Un message élégant sensible et complexe, enfin une personne relève le niveau...

Cependant, voici la véritable histoire de JOB (dit le pauvre) :

Steve avec un immense amour du métier, à la manière des artisans ou compagnons, crée des machines que l'on peut aisément considérer comme des objets d'art.
Il se dépense sans compter car il veut offrir le mieux, le beau à chaque homme, et cela afin de l'élever de sa condition terrestre vers le sublime : Steve est vraiment un poète.

Ainsi sans respect pour ce travail d'orfèvre qui pour le connaisseur, immédiatement impose respect et humilité, certains usurpateurs exhibent pornographiquement leur possession dont en réalité, ils dépendent.

Steve souffre de voir l'usage qu'il est fait de ses créations, mais c'est la loi du marché !
Trop peu d'acquéreurs ont cette sensibilité, cette atitude de l'amateur d'art faites de regards, d'humilité, de compréhension, d'intimité, de respect, de bonheur...

Alors, il se contente de croire que certains sauront percevoir l'éthique au delà de l'esthétique et aime imaginer qu'il contribue même modestement à faire des hommes, des êtres humains.

Là est la véritable raison pour laquelle, les employés et les actionnaires de Steve lui ont proposés une rémunération de 22 millions $ qu'il n'a accepté que pour ne froisser personne.
Il ne s'interresse si peu à l'argent, que pendant la pause café c'est toujours un employé qui doit lui préter le $ qu'il oublie régulièrement de rendre par distraction.
C'est naturellement devenue la plaisanterie quotidienne et chacun espère que Steve lui demandera ce $...
Aucun ne le prend mal car Steve, absorbé dans ses réflexions, a soudain une idée, une amélioration, un perfectionnement pour ses créations.

Cependant, de terrifiants accès de mélancolie le prennent.
Quand il réalise l'usage puéril qu'il est réservé à ses créations, "cet étalage ostentatoire et indecent, cette vanité futile et ignare", alors, assailli par le doute, le sentiment de son incompréhension le pousse a méditer sur sa propre vanité. Alors l'envie de tout envoyer balader, se dissippe dans la pensée que si jamais il aura permis que s'éveille ne serait-ce qu'un juste, alors sa persévérence n'aura pas été vaine.

One more think ?


Mon stylo érigé décrit de carressantes arabesque, d'une encre joyeuses les mots prennent corps et sens. Hélas mon ouvrage solitaires laisse mes partenaires insatisfaits me reprochant fautes et ratures.