- Antipod -

[lestan]

L'Ipod par ci l'Ipod par là, t'as vu mon engin, le tien tu le mets où ?

Après le Walkman, le Walkman CD, le téléphone portable...

Qu'ont ils en commun ?

Ce sont des substituts phalliques, des objets transitionnels.

Hautes technologies, miniaturisation à l'extrême...

Messieurs, votre Ipod bien en évidence, ça fait parvenu, tape à l'oeil, c'est vulgaire quoi?

Mon Ipod dans ma voiture, vous l'avez vus, sinon je peux envoyer une photo...

Il n'y a que Apple qui imagine que on écoute de la musique avec. Et même Apple n'a pas de photo à montrer !

Le Ipod d'auto aperçu deci delà, bien en harmonie, intégré à l'habitacle même (!), confirme que le Kitch est vraiment une culture.

L'arbre qui cache la forêt, ça évoque quelque chose aux Ipodmaniaques?

Lisez le "veau d'or", ce gadget rangez le dans votre poche et baissez les masques : Du courage, messieurs et personne ne vous jugera...

[lestan]

Symbole phallique ne signifie pas représentation de la verge...

Mais une représentation de la force, de la puissance.
Exhiber le dernier avatar de la technologie, c'est aussi dire je peux me l'acheter (POUVOIR), je possède le top technologique (PUISSANCE)...

Tout signe de cette nature est dit symbole phallique.

Ne dit on pas de l'homme qui ne peut avoir d'érection qu'il est IMPUISSANT ?

Ainsi le désir d'être différent, de signifier sa puissance par certains attributs symboliques, est une réaction à une société de l'anonymat, de la norme(angoisse de la castration), le refus de la passivité (ego)...

Cette réaction plutôt saine de l'individu, relève plus d'un malaise social que d'une patholgie individuelle.

Les femmes en général étrangères aux angoisses masculines n'éprouvent pas ce besoin d'affirmation de leur puissance.
L'homme dépendant des machines est infirme et se rassure dans la possession/exhibition d'objets symboliques.

Agissant comme des substituts, ces masques révèlent ce qu'ils sont censés cacher : l'immaturité.

Les réponses à ce sujet se situent dans le dénie. Dérision, premier degré...
Ce refus est l'objet même, du besoin de ces attributs phalliques et celui qui serait à même d'accepter ses motivations profondes, alors celui la est libre, délivré des apparences il devient un Homme...

Il ne sagit pas de donner des leçons, mais d'exprimer des sentiments, des réactions en regard de comportements particuliers. Personne n'est visé particulièrement mais le ton des réponses est révélateur...

Aucune prétention à une quelconque vérité, juste l'écriture d'une réflexion, un constat sur "l'insoutenable légèreté de l'être".