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#1
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![]() BIDOUILLE Guru ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Admin Messages : 55 525 Inscrit : 14 Jan 2001 Lieu : Paris Membre no 3 ![]() |
Merci une fois de plus à sgmsg d'avoir préparé cette brève.
Pour ceux qui se rappellent de Black Berry, l’arrivée d’Apple, fortement ridiculisée, dans le secteur de la téléphonie mobile avec le iPhone fut équivalente au passage d’un rouleau compresseur. Lentement mais sûrement, l’iPhone prit une place inimaginable quelques mois plus tôt. L’arrivée de Google avec Android ajouta quelques clous dans le cercueil de BlackBerry qui est désormais une compagnie moribonde dont l’action vaut moins de 5% des sommets de 2008. Depuis l’eau a coulé sous les ponts. Malgré des bénéfices élevés, le versement de dividendes, un programme de rachat d’actions à crédit pour optimisation fiscale, ainsi que des achats d’actions importants et surprenants de la part de certaines banques centrales, dont la suisse et l'israélienne, le prix de l’action, loin de ses sommets d'avril 2015 à 135$, peine sous les 110$. Apple est passé d’une compagnie créatrice de technologie disruptive, à compagnie qui avance à petits pas : pour preuve l’AppleTV « révolutionnaire » se fait toujours attendre. Ceci dénote surtout la maturité de l’électronique grand public, un concept aboutit reste aboutit. La technologie de type « extraterrestre » ou « Patrouille du cosmos » du iPhone en est probablement l’ultime achèvement et ceci est bien illustré par le tout dernier « iPod-riquiqui » : l’AppleWatch. La maturité technologique de l’entreprise correspond d’ailleurs au décès du fondateur Steve Jobs. Dans le contexte mondial, du vieillissement de la population occidentale accompagné d’un endettement insoutenable aussi bien des particuliers, que des entreprises, que des États, il n’est pas surprenant que le coté premium d’Apple ne suffise plus pour pousser les ventes et ce sans innovations majeures. Pour preuve, les parts de marché d’Apple en Chine, pays perçu par plusieurs comme le marché phare pour soutenir sa croissance insoutenable, ont reculé de 3.2% entre février 2015 et février 2016, Apple y glissant à la seconde place, derrière le chinois Huawei. De plus, Huawei n’est pas le seul à connaître la croissance : deux prétendants locaux Meizu et Oppo se démarquent aussi, tous trois utilisant Android comme OS. Mais ce n’est pas tout, Richard Yu, porte-parole de Huawei, lors de la présentation commerciale de Londres du 6 avril dernier, pour le lancement du P9 et du P9 Plus (grande surface), a déclaré que la compagnie visait, la seconde place mondiale d’ici trois ans, et la pole position d’ici cinq ans, et ce en ciblant aussi et désormais le haut de gamme. En face, la réponse déjà connue du berger à la bergère est l'iPhone SE, un appareil milieu de gamme, qui ne fit d’ailleurs pas l’unanimité lors de sa présentation en mars dernier. À l’instar de Walmart, qui désormais agrandit ses magasins grande surface pour y faire cohabiter l’alimentation afin de maintenir son chiffre d’affaire, Apple travaille sur des projets « secrets » de plus en plus éloignés de son cœur d’entreprise dont une voiture électrique. Apple quittant sa prudence habituelle datant de sa quasi-faillite en 1997, pour envahir le marché automobile en décroissance où les marges sont de plus en plus tenues. En attendant, la question demeure : Est-ce que l'iPhone SE sera suffisant pour repousser le déclin d’Apple et refroidir les ambitions de Huawei et consorts? Sources : Le Monde ; ZDNet ; Kantar Worldpanel ; Wikipédia. Lien vers le billet original -------------------- C'est parce que la vitesse de la lumière est plus grande que celle du son que tant de gens paraissent brillants avant d'avoir l'air con
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Message
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![]() Macbidouilleur d'Or ! ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Membres Messages : 4 894 Inscrit : 24 Apr 2003 Lieu : Depuis chez lui Membre no 7 276 ![]() |
Merci une fois de plus à sgmsg d'avoir préparé cette brève. (...) Depuis l’eau a coulé sous les ponts. Malgré des bénéfices élevés, le versement de dividendes, un programme de rachat d’actions à crédit pour optimisation fiscale, ainsi que des achats d’actions importants et surprenants de la part de certaines banques centrales, dont la suisse et l'israélienne, le prix de l’action, loin de ses sommets d'avril 2015 à 135$, peine sous les 110$. What the fuck? What the fuck? Le Bilderberg et les Reptiliens ont apparemment réussi à tuer cette info, vu que je ne trouve aucune trace sur le web de cet important rachat d'actions... Pour la Banque centrale suisse, la seule source que j'ai pu voir, c'était le blog Zero Hedge, qui tient des propos pour le moins subjectifs : http://www.zerohedge.com/news/2016-02-05/s...aapl-stock-2015 Outre que la Banque centrale suisse s'y voit systématiquement qualifiée de "hedge fund", ce qui est quand même une comparaison discutable, il y a eu un gros achat d'actions au cours du premier trimestre 2015, mais pratiquement aucun changement sur le reste de l'année (1,5 millions d'actions, ça représenterait 170 millions de dollars en neuf mois, soit pas vraiment de quoi peser sur l'évolution du cours de l'action Apple). Et le volume de la capitalisation que la Banque centrale suisse détiendrait est aussi cohérent avec leurs investissements dans les autres grosses entreprises américaines. Quant à la Banque centrale israélienne, la seule source "fiable" (j'écarte l'article délirant de TechHouse), c'est ça : http://www.bloomberg.com/news/articles/201...uities-today-1- Grosso modo, la Banque centrale israélienne a placé en 2012 1,5 milliards de dollars de ses réserves dans des actions américaines avec de 1500 à 2 000 titres concernés (dont celui d'Apple, et il ne s'agit pas d'acheter 2 000 actions Apple, même de l'époque). S'il y a des chiffres précis, je suis évidemment preneur. -------------------- « Ayez confiance, je sais ce que je fais. »
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