Perronismes

[Sgt.Pepper]

Quelques échanges dans le topic des perles m'ont inspiré ce sujet...


Qui ne s'est amusé à jouer sur les mots, leur consonance ou leur sens, pour reconstruire une expression, un proverbe populaire, afin de lui donner une tournure amusante par son absurdité ?

Nos cousins Québécois donnent à ces néologismes (parfois involontaires, lorsqu'ils sont dus à un lapsus) le nom de perronisme, en hommage à l’entraîneur sportif éponyme (Jean Perron).

Je vous invite à retranscrire ici ceux que vous connaissez (même les plus éculés) et surtout ceux que vous vous êtes plu à imaginer.

Tout le sel de l’affaire consiste évidemment à ne pas rappeler sur quoi repose votre perronisme. S’il est bon, il ne doit pas nécessiter d’explication complémentaire, n’est-ce pas ?

Je vous propose de les mentionner en gras, ce qui les distinguera de nos commentaires.

Commençons :



Il y a loin de la croupe aux lèvres.

Arrêtez de remuer le coton dans la plaine.

J'ai dormi comme un noir.

[Sgt.Pepper]

Allez, une petite liste réalisée ce matin. Bon WE à tous.

Nulle n'est parfaite en son pays.
(je l'aime bien, celle-là)

Il ne faut pas vendre la peau de l’homme qui a vu l’ours avant de l’avoir tué.

Avoir les tomates dans les talons.

Ça éclaire comme de l’eau de roche.

Chacun voit midi et supporte.
(ce qui ne veut rien dire, mais me fait rire)

Mentir comme un arracheur de bancs.

Qui veut noyer son chien aboie quand la caravane passe.

Je reviens incessamment souper.
(rappelons que la forme initiale —incessamment sous peu— est pléonastique)


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