Les expressions tombées en quenouille

[menhir56]

Bonjour,

Le temps passant, et l'âge...(non, je ne suis pas grabataire ), je m'aperçois que j'utilise des expressions de temps à autre, que les jeunes générations visiblement ne comprennent pas. Dommage pour la langue française, même si on sait qu'une langue vivante est d'abord une langue qui évolue. Je propose donc qu'on cite ici ses expressions favorites, forcément un peu désuètes, en espérant que les jeunes pousses y trouveront quelque information et surtout, transmettront.
Le titre du post est une de ces expressions :tomber en quenouille (à ne pas confondre avec partir en c..... ). Se dit de quelque chose qui avorte et par extension tombe dans l'abandon ou l'oubli. A l'origine (je viens de le découvrir), signifiait que quelque chose tombait entre les mains de femmes, la quenouille étant à l'époque leur objet favori...(pas le choix, en même temps ).
Autre expression : serrer les fesses
A vous ! en souhaitant que ce topic ne soit trop vite relégué dans le cimetière des topicsquinontpasfaitlongfeu...
P.S. : je propose de ne pas donner le sens de l'expression systématiquement mais de laisser ceux que ça intéresse poser la question (ou se renseigner sur le web).

[castor74]

Etre de Taninges (village haut-savoyard de la Vallée-Verte). Ça veut dire être exclu de quelque chose sans raison.
Exemple: on est 4 à table, on sert du vin à tout le monde sauf moi. Je dis: «Et puis moi, je suis de Taninges?» Un peu comme si j'avais dit: «J'ai les oreilles qui coulent? Je sens l'oignon? J'ai donné du beurre aux Boches?»
L'origine de cette expression est un peu floue, mais il paraît qu'à une époque, il y avait un régiment de militaires à Taninges. Lors d'un rappel général pour un conflit, on les avait oubliés... D'où l'expression!
Très utilisée, par ici...

Castor 74

Ramasser les minons

On voit que tu habites près de la frontière suisse ! C'est une expression utilisée quotidiennement par les ménagères de mon pays.

Tout à fait! Et non seulement j'habite la frontière, mais j'ai travaillé 34 ans à Genève, alors tu parles si je la connais, l'expression!