Et hop, une nouvelle procédure contre Google et Facebook, Réactions à la news du 12/03/2010

[Lionel]

Ah qu'il doit être bon d'être avocat spécialisé dans la propriété intellectuelle aux Etats-Unis. Ces derniers seront certainement un jour plus nombreux que les informaticiens.
La société Wireless Ink a annoncé avoir déposé plainte contre Google et Facebook. Elle leur reproche de violer son brevet portant sur l'accès aux réseaux sociaux depuis un téléphone mobile. Ce sont donc les applications destinées aux téléphones mobiles qui sont visées.
Wireless Ink veut prouver son antériorité par le fait qu'elle propose de tels services depuis 2004 et a 75000 membres. Ils vont peut-être leur faire décrocher aujourd'hui la timballe et cette procédure a au moins le mérite de les faire sortir de l'anonymat. 

Par Lionel

[Dailloux]

Apparement la confusion des concepts entraîne la confusion des idées!

On ne peut breveter que des inventions (bien sûr à la base d'idée, mais l'idée ne suffit pas).
Le nombre de brevets ne joue pas sur la qualité d'examen, elle retarde simplement la délivrance ou le refus de délivrance. Dans l'affaire qui nous occupe, il ne s'agit que d'une contrefaçon alléguée d'un brevet délivré et non un recours en annulation dudit brevet.

La brevetabilité des logiciels est effectivement un point controversé, mais ce sont les lois nationales qui en décident. De toutes façon les déposants contournent les lois qui l'interdisent en déposant «méthode ET appareil» au lieu de «logiciel».
Le oneclick est typiquement le cas du logiciel (il doivent dire comment il le font) qui «concrétise» une idée. L'industrie, qui est à la fois déposant et opposant s'agissant de son brevet ou de celui du concurrent n'a pas une position très claire/honnête sur ce sujet.

Quant au multitouche, les lois permettent de breveter des applications nouvelles d'une technique connue, les critères de «nouveau ET inventif» étant satisfaits.

Toujours les gros sous derrière tout ça......