Drôme Bidouille, ...les MB de la Drôme !

[Tafù]

Adiéu, lis ami ! …Ès ora de se recampar tot ensèms : per manja, béure, rigoula, è macbidouillha sota lis oulivié… Benvenguda !

…traduit, ça donne : Salut les aminches, et si on se retrouvait pour passer des bons moments ? Au menu : Mac, bien sûr (news, bidouilles, astuces et tutti quanti…), mais aussi p'tites bouffes sous les oliviers, virées, tchatches, parties de cartes (mères ?), balades & randos, festivals, soirées musicales, fritées à la pétanque… enfin bref, tout quoi qu'on veut !
On a de la chance : c'est nous le plus joli Mac-département, avec plein de soleil et de p'tites rivières où se baigner (si, moi j'en connais où y'a pas de touristes). En plus, on est une région de bons vins et bons produits ! …Sûr que c'est tellement chouette qu'on pourra ouvrir le club aux MB de passage par chez nous… [small](oui mais après, hein...)[/small]
Alors ? alors ? …vous en dites quoi ?

[olivier35]

j'ai entendu dire que la Drôme est le premier département bio de france !

[Tafù]

j'ai entendu dire que la Drôme est le premier département bio de france !

Eh bien j'avoue que je ne m'étais pas posé la question, mais je viens de me renseigner, et effectivement... on est sur la première marche !
cela dit, ça m'étonne pas, le département est très agricole (oliviers, vignes, fruitiers, maraîchage... et plus au nord, ovins, bovins...), et en plus, sa position est légèrement excentrée du "couloir Rhône", donc, quand même facile d'accès, mais coincée par la région Alpes à l'est. Pas trop au nord, pas trop au sud... finalement on est vernis ! ...mais ça commence à se savoir, et comme dans le Lubéron, on peut plus rien toucher parce que tout est hors de prix (domaine privé des stars de tous milieux), ben, il reste plus beaucoup de petites fermes de libre, ici...
...moi j'ai vécu pendant six ans dans un pti cabanon qu'un agriculteur m'avait prêté ; deux pièces de 4m sur 4, pas d'eau, pas d'ilitriciti, murs nus plein de champignons, pas d'isolation, pas de fenêtres, non plus... bref, le vrai abri à foin et à bestiaux (y'avait encore les anneaux scellés au murs, en bas...). Quand je suis arrivée en janvier, il faisait moins 12° dans la pièce ! ...je me souviens, j'avais coincé les arceaux de ma tente au quatre coins du lit et j'avais recouvert le tout de grosses couvertures, ça faisait comme un igloo et ça permettait d'avoir un peu de tiédeur (+ minette au creux des mollets !) ; y'avait le vent qui filtrait entre les pierres... Mais par contre, la paix royale ! ...boire son café fumant le matin, avec la rosée dans le champ de cerisiers, les oiseaux qui viennent voir s'il reste pas une miette, y'avait même un vieux renard qui gîtait pas loin. Pis les sangliers qui venaient la nuit fouiller dans le compost... La totale, vous dis-je !!
Bien sûr, j'ai retapé tout ça, c'était mon loyer, en fait... j'ai fait l'isolation, en premier, puis les enduits à l'intérieur, et puis j'ai cassé la dalle (à la barre à mine) pour faire une trémie, pour un escalier de menier, ensuite, petit à petit, j'ai aménagé... des bancs-coffres, une armoire... j'ai fait les huisseries (portes, fenêtres) (j'ai même percé un mur -50 cm d'épaisseur- pour y mettre une jolie fenêtre à battant, en orme, que j'avais récupéré). Aussi j'ai fait un captage d'eau, à la source d'en haut, et j'ai installé un coin cuisine, avec un évier ancien et ma chère vieille cuisinière (celle de ma signature). Et aussi débroussaillé tout autour, fait un jardin, un pti potager...
Du boulot, certes, mais j'avais le temps et l'inspiration bidouille, pis ça m'a pas coûté bien cher. Ah oui, j'ai aussi fait une sortie cheminée pour installer un poêle, un catalan (l'hiver, c'était le hammam, chez moi, ça ronflait dur !).
Ben je peux vous dire que j'oublierai jamais ces années-là, c'était magique ! ça a été dur, parfois, mais c'était un vrai paradis...
J'ai fini par en partir parce que c'était vraiment petit, pis la lampe à pétrole, ça le fait pas, pour brancher une palourde... et aussi parce que le bon gârs qui m'avait laissé faire n'avait pas envie d'aller plus loin et de viabiliser l'affaire... Aux dernières nouvelles, il prête ça l'été à des saisonniers qui foutent tout dégueulasse avec leurs douze clebs, leurs puces, et leurs cannettes de Kro, et tout est en train de revenir à l'abandon... ...connards...
Ouh là ! ...me suis laissée un peu aller à la confidence. Bref, pour vous dire qu'il n'y a pas longtemps, on pouvait vivre ce genre d'expérience, si qu'on voulait. Maintenant, j'en suis moins sûre. Le cabanon dont je parle, avec son hectare attenant, maintenant il vaut autour de, heu... six cent mille francs ? (oui, nan, vous calculez pour moi, merci)
Donc, dans la région, y'a beaucoup de bons gârs comme ça, qui thésaurisent et qui se mettent au bio parce que le vent est en poupe ; y'a aussi beaucoup d'anciens cacabools qui se sont reconvertis, et puis y'a les jeunes qui prennent la relève et qui pensent autrement, et puis la région s'y prête, faut le dire...
Les expériences OGM, c'est vrai, on en voit plus vers les zones un peu plus industrialisées, hélas pour toi, Annapurna, mais dans la "Drôme profonde", on est plus réfractaires... pis on est "méfieux" et jaloux de notre paradis. On est un peu bretons sur les bords... Chuis pas sûre, de toute manière, que l'OGM va prendre racine, passez-moi l'expression. Enfin, moi en tous cas, je milite contre Monsanto. Voilà. C'est dit.

[Mac Zangdar]

j'ai entendu dire que la Drôme est le premier département bio de france !

Eh bien j'avoue que je ne m'étais pas posé la question, mais je viens de me renseigner, et effectivement... on est sur la première marche !
cela dit, ça m'étonne pas, le département est très agricole (oliviers, vignes, fruitiers, maraîchage... et plus au nord, ovins, bovins...), et en plus, sa position est légèrement excentrée du "couloir Rhône", donc, quand même facile d'accès, mais coincée par la région Alpes à l'est. Pas trop au nord, pas trop au sud... finalement on est vernis ! ...mais ça commence à se savoir, et comme dans le Lubéron, on peut plus rien toucher parce que tout est hors de prix (domaine privé des stars de tous milieux), ben, il reste plus beaucoup de petites fermes de libre, ici...
...moi j'ai vécu pendant six ans dans un pti cabanon qu'un agriculteur m'avait prêté ; deux pièces de 4m sur 4, pas d'eau, pas d'ilitriciti, murs nus plein de champignons, pas d'isolation, pas de fenêtres, non plus... bref, le vrai abri à foin et à bestiaux (y'avait encore les anneaux scellés au murs, en bas...). Quand je suis arrivée en janvier, il faisait moins 12° dans la pièce ! ...je me souviens, j'avais coincé les arceaux de ma tente au quatre coins du lit et j'avais recouvert le tout de grosses couvertures, ça faisait comme un igloo et ça permettait d'avoir un peu de tiédeur (+ minette au creux des mollets !) ; y'avait le vent qui filtrait entre les pierres... Mais par contre, la paix royale ! ...boire son café fumant le matin, avec la rosée dans le champ de cerisiers, les oiseaux qui viennent voir s'il reste pas une miette, y'avait même un vieux renard qui gîtait pas loin. Pis les sangliers qui venaient la nuit fouiller dans le compost... La totale, vous dis-je !!
Bien sûr, j'ai retapé tout ça, c'était mon loyer, en fait... j'ai fait l'isolation, en premier, puis les enduits à l'intérieur, et puis j'ai cassé la dalle (à la barre à mine) pour faire une trémie, pour un escalier de menier, ensuite, petit à petit, j'ai aménagé... des bancs-coffres, une armoire... j'ai fait les huisseries (portes, fenêtres) (j'ai même percé un mur -50 cm d'épaisseur- pour y mettre une jolie fenêtre à battant, en orme, que j'avais récupéré). Aussi j'ai fait un captage d'eau, à la source d'en haut, et j'ai installé un coin cuisine, avec un évier ancien et ma chère vieille cuisinière (celle de ma signature). Et aussi débroussaillé tout autour, fait un jardin, un pti potager...
Du boulot, certes, mais j'avais le temps et l'inspiration bidouille, pis ça m'a pas coûté bien cher. Ah oui, j'ai aussi fait une sortie cheminée pour installer un poêle, un catalan (l'hiver, c'était le hammam, chez moi, ça ronflait dur !).
Ben je peux vous dire que j'oublierai jamais ces années-là, c'était magique ! ça a été dur, parfois, mais c'était un vrai paradis...
J'ai fini par en partir parce que c'était vraiment petit, pis la lampe à pétrole, ça le fait pas, pour brancher une palourde... et aussi parce que le bon gârs qui m'avait laissé faire n'avait pas envie d'aller plus loin et de viabiliser l'affaire... Aux dernières nouvelles, il prête ça l'été à des saisonniers qui foutent tout dégueulasse avec leurs douze clebs, leurs puces, et leurs cannettes de Kro, et tout est en train de revenir à l'abandon... ...connards...
Ouh là ! ...me suis laissée un peu aller à la confidence. Bref, pour vous dire qu'il n'y a pas longtemps, on pouvait vivre ce genre d'expérience, si qu'on voulait. Maintenant, j'en suis moins sûre. Le cabanon dont je parle, avec son hectare attenant, maintenant il vaut autour de, heu... six cent mille francs ? (oui, nan, vous calculez pour moi, merci)
Donc, dans la région, y'a beaucoup de bons gârs comme ça, qui thésaurisent et qui se mettent au bio parce que le vent est en poupe ; y'a aussi beaucoup d'anciens cacabools qui se sont reconvertis, et puis y'a les jeunes qui prennent la relève et qui pensent autrement, et puis la région s'y prête, faut le dire...
Les expériences OGM, c'est vrai, on en voit plus vers les zones un peu plus industrialisées, hélas pour toi, Annapurna, mais dans la "Drôme profonde", on est plus réfractaires... pis on est "méfieux" et jaloux de notre paradis. On est un peu bretons sur les bords... Chuis pas sûre, de toute manière, que l'OGM va prendre racine, passez-moi l'expression. Enfin, moi en tous cas, je milite contre Monsanto. Voilà. C'est dit.

Luberon c'est les parisiens qui disent lubéron !
Je suis de Bonnieux moi. Le Luberon c'est mon chez moi
J'ai tout sillonné en Vtt ^^

Tu étais où?

Ce message a été modifié par Mac Zangdar - 2 Apr 2008, 15:56.

[Tafù]

Luberon c'est les parisiens qui disent lubéron !
Je suis de Bonnieux moi. Le Luberon c'est mon chez moi

S.O.S. Wikikipépédia : La forme la plus ancienne connue du nom, Louerion, est donnée par le géographe grec Strabon, qui écrivait à l'époque de l'empereur Auguste : «Les auteurs grecs les plus récents nomment les Salyens celto-ligures et leur attribuent tout le pays de plaine qui s'étend jusqu'au Louerion et au Rhône»[1].
Selon Charles Rostaing[2], le nom du Luberon viendrait d'une racine Lup-, hauteur, suivi du double suffixe -air-one, que l'on retrouve dans le nom du Cithéron, montagne de l'ancienne Béotie.
Parmi les étymologies fantaisistes, on trouve celle de «vallée des loups», peut-être liée à la présence de très nombreux loups dans le Luberon, qui attaquaient les troupeaux de moutons. Le dernier loup fut aperçu en 1922.
Les dictionnaires français des noms propres (Larousse ou Robert) admettent une double forme, Luberon ou Lubéron, mais les gens originaires de la région affirment que les seules orthographe et prononciation correctes sont Luberon, avec un «e» prononcé comme dans «venir», l'orthographe et la prononciation Lubéron étant «parisiennes». Cependant, on trouve sur certaines cartes de géographie d'école que l'on utilisait au milieu du XXe siècle le massif désigné sous le nom de Lébéron, mais il s'agit tout de même d'éditions parisiennes.

...content, Mac ?... ...pas fâché poulette ?