Les expressions qui vous tapent sur les nerfs..., Lâchez-vous ! (Trolling permis et même conseillé)

[castor74]

Allez, je commence par celle-ci:

«C'est que du bonheur»

On a rarement fait plus beauf comme expression ces dernières années.

Une autre:

«Entre guillemets»

Le plaisir d'allonger ses phrases pour ne rien dire.

A vous, maintenant !

[Axel J]

Ah, si je ne peux pas me vanter de grand-chose dans ma vie, j'ai au moins le plaisir et l'honneur de pouvoir me vanter d'avoir assisté à la naissance de "ça le fait" durant les rares années de mes passages en France, le doux pays de ma langue maternelle.

La naissance, je déconne pas.
L'expression elle-même vient d'une sorte "d'inconscient collectif des jeux Chimie 2000", ces jeux éducatifs qui se vendaient dans les années 70.
"Ca le fait", c'est tout simplement l'exclamation enthousiaste du bambin qui a réussi son expérimentation chimique de sa boîte de jeux Chimie 2000.

Mais la naissance de la coutume de langage, elle, vient d'un tout petit groupe de roadies français, qui sévissaient sur pratiquement tous les concerts de rock au début des années 90, en Région Parisienne.
"Ca le fait" était le cri "humoristique" qui ponctuait un geste, un montage de projo, un branchement d'ampli, etc, quand, soulagé de pas avoir fait une connerie, on pouvait passer à autre-chose.

Comment l'expression est devenue publique?
C'est Nagui, en traînant sur les plateaux, qui l'a repérée et qui l'a utilisée à l'antenne...

Aujourd'hui on est en phase terminale bien sûr:
Utilisée à tout bout de champ, elle a perdu tout son sel.



"moi je suis ni pour ni contre hein, bien au contraire" LOL merci iMac man pour le rappel! :-)

Ce message a été modifié par Axel J - 28 Feb 2007, 20:09.

[gaspou]

Mais la naissance de la coutume de langage, elle, vient d'un tout petit groupe de roadies français, qui sévissaient sur pratiquement tous les concerts de rock au début des années 90, en Région Parisienne.
"Ca le fait" était le cri "humoristique" qui ponctuait un geste, un montage de projo, un branchement d'ampli, etc, quand, soulagé de pas avoir fait une connerie, on pouvait passer à autre-chose.

De mon temps, les années 80, les roadies ne connaissaient que trois mots: one, two, three, qu'ils répétaient fièrement dans tous les micros qu'ils pouvaient trouver.

[Axel J]

De mon temps, les années 80, les roadies ne connaissaient que trois mots: one, two, three, qu'ils répétaient fièrement dans tous les micros qu'ils pouvaient trouver.

Mmmm, apparemment, cette expression profonde et typique des années 80 est complètement tombée dans l'oubli?
Dameunède, je compatis, mon collègue... :-)

(au fait, et "dameunède", je suppose que c'est aussi passé à la trappe dans le dictionnaire?)


Ce message a été modifié par Axel J - 28 Feb 2007, 21:01.