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#1
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Bonjour à tous, je lis ce forum tous les jours et tous les jours j'apprends de grandes choses.
Cependant, aujourd'hui j'ose poser ma MULTIQUESTION, sur le format et l'impression... Je suis désolé de la redondance de cette question mais j'ai beau lire tout le forum je comprends toujours pas trop en fait... ON Y VA ? ? ? * Je souhaite imprimer en format poster (genre 40*60 ou A3) mes créations, j'ai compris que mes images devaient être en résolution 300dpi pour avoir une beeelle impression au final MAIS; QUE DOIS-JE FAIRE EXACTEMENT ? ? ? * J'ouvre mon workflow sous photoshop avec le format final ? (c'est à dire; 60*40 ou A3 en mode 300dpi) et ensuite je travail dessus? * Quand je fais cela et que j'importe mes images de travail dans ce workflow (300dpi) mes images qui font pourtant 2950*2094 en 350ppp semblant toutes petites après l'importation... pourquoi???? * dans ce même workflow, j'importe une photo de mon apn (kodak-amateur-amateur...) la photo fait 2856*2142 en 230ppp et là c'et l'horreur c'est encore plus petit biensûr mais en plus la résolution de cette image importée est différente de celle de mon workflow... Alors? ? ? ? Ca donne quoi au final? ? ? Dois-je travailler directement sur les images avec leurs résolutions et imprimer ensuite? Dois-je plutôt créer mon workflow vide avec les dimensions finales souhaitées et importer mes photos dedans ensuite? Et dans ce cas, dois-je passer mes photos importées en 300dpi dans le workflow??? Je comprends plus rien aidez moi svp, je suis juste créatif, pas professionnel comme vous et pourtant j'aimerais moi aussi faire imprimer mes créations chez un imprimeur avec une qualité max... J'ai beau relir tout de (Claude72) et des autres (excusez moi) il me semble comprendre mais je bloque vraiment sur mon problème... MERCI POUR VOTRE AIDE... |
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Guest_AES_* |
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#2
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WOUH ! ! !
Alors là, je suis scotché! Va me falloir un certain temps pour assimiler toutes ces informations... Serait-ce trop demander ou abuser que de te demander cher Claude72 un exemple avec tes calculs??? Je ne suis vraiment pas bon en calculs surtout quand ceux-ci sont exprimés en lettres... (oui bon je suis limité et alors ? ! ? !) * "la relation entre la résolution de l'image Photoshop et la linéature d'impression : résolution = linéature x facteur d'échantillonnage x facteur d'agrandissement, avec le facteur d'échantillonnage qui varie entre 1 et 2 en fonction du procédé d'impression et de la linéature de trame" * "la relation entre la linéature d'impression et la résolution de l'imprimante, qui permet de définir le nombre de niveaux de teintes possibles par couche = (résolution / linéature) au carré + 1" IL ME FAUDRAIT DES EXEMPLES DE VALEURS EXPRIMEES EN CHIFFRES SI CELA T'ES POSSIBLE... trop dur - trop dur - trop dur - trop dur - trop dur - trop dur. . . . . . . . . . . . . . . Merci infiniment pour toutes ces explications, je me sens déjà grandi grace à vous ! ! ! Ce message a été modifié par AES - 18 Sep 2006, 20:23. |
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#3
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![]() Macbidouilleur d'Or ! ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 20 002 Inscrit : 22 Jul 2004 Lieu : Louvain-la-Neuve (Gaule Gelbique) Membre no 21 291 ![]() |
CITATION(AES @ 18 Sep 2006, 21:22) [snapback]1888343[/snapback] [
] un exemple avec tes calculs??? Je ne suis vraiment pas bon en calculs surtout quand ceux-ci sont exprimés en lettres... [ ] CITATION « La relation entre la résolution de l'image Photoshop et la linéature d'impression : résolution [small][de l'image][/small] = linéature x facteur d'échantillonnage x facteur d'agrandissement, [small](avec le facteur d'échantillonnage qui varie entre 1 et 2 en fonction du procédé d'impression et de la linéature de trame)[/small] » CITATION « La relation entre la linéature d'impression et la résolution de l'imprimante, qui permet de définir le nombre de niveaux de teintes possibles par couche : Nbre de teintes par encre = (résolution [small][de l'imprimante][/small] / linéature) au carré + 1 » IL ME FAUDRAIT DES EXEMPLES DE VALEURS EXPRIMEES EN CHIFFRES SI CELA T'ESt POSSIBLE... D'abord, une remarque en passant : comme tu l'as sans doute bien compris maintenant, ces deux formules concernent deux choses tout-à-fait différentes. La première se rapporte à ta composition (fichier Photoshop), la seconde à l'image produite sur papier. Leur seul point commun est la linéature de la trame utilisée pour l'impression. ++++++++++++ Sinon, tu demandais des exemples chiffrés Comme tu as déjà eu l'occasion de lire (plus haut mais aussi, certainement, dans l'enchaînement de liens cités plus haut) tous les éléments nécessaires pour répondre à tes questions, j'essaie de reprendre différemment. ![]() J'ignore quelle a été ta formation et quels sont tes principaux domaines d'intérêt et de compétence. Je supposerai que tu es sans doute plutôt dessinateur ou photographe ; que tu vois plus facilement les choses avec un petit dessin. Je t'engage donc à prendre du papier quadrillé ou millimétré et à colorier selon les exemples donnés. Je ne commenterai pas ces images ce soir Je joins juste un extrait de ce que j'ai illustré*, tiré d'un sujet mentionné plus haut « Le b -a-ba pour un flyer ». CITATION [
] à une linéature donnée, la résolution du périphérique de sortie peut être insuffisante pour reproduire toutes les nuances de « gris » voulues. [
]**. [ ] ** tentative d'explication pratique : Prenons une feuille de papier quadrillé ordinaire (5 x5 mm2). Dans un centimètre carré, on peut colorier un, deux, trois ou quatre carreaux. On a donc quatre niveaux de gris, plus le blanc, pour chaque « point » de la trame. Prenons à présent une feuille de papier millimétré. Dans le même centimètre carré, on peut colorier entre zéro et cent carreaux. On a donc 25 fois plus de nuances ; la linéature n'a pas changé (un point par centimètre ) et on peut reproduire toutes les nuances nécessaires. Si on dessine une image au trait sur du papier millimétré , on a des « escaliers » d'un millimètre. Par contre, si on veut y représenter une centaine de nuances, on a des marches de un centimètre (éventuellement adoucies, arrondies par l'algorithme de remplissage de la cellule de trame, ou la main de celui qui colorie) ! Si on veut une trame plus fine (pour mieux coller au profil de l'image à reproduire), ce sera au détriment du nombre de nuances possibles. * Enfin quand même, une petite légende : De gauche à droite, il y a : 1º[/ une image supposée être une photo argentique, [b]2º son scan (p. ex. 300 ppi), chargé d'un quadrillage symbolisant la trame à venir ayant choisi un facteur d'échantillonnage de deux (quatre pixels, ayant chacun 256 valeurs de gris possible, seront regroupés en un point de trame) => linéature = 150 lpi, 3º l'image ainsi tramée, reproduite sur une imprimante 300 dpi, 4º la même, même linéature (150 lpi dans l'exemple), imprimée avec une centaine de nuances, donc ici sur une imageuse 3000dpi. [small]R/ Ne pas tenir compte des artefacts d'affichage, et autres moirés ou absence de réglage du gamma [/small]] [P.S. Je peste et je rage ! L'image est faite mais elle ne veut pas s'uploader. Je réessaierai demain (problème de format, de navigateur ou de forum ?) Que cela ne t'empêche pas de prendre ton crayon ] ![]() [Re-P.S. Il y a une erreu dans ce que j'écrivis. Verras-tu laquelle ?] Ce message a été modifié par baron - 20 Sep 2006, 02:06.
Fichier(s) joint(s)
-------------------- ¶ MacBook Pro 14’’ 2021, M1 Pro, 16 Go/1 To – macOS 12.6 “Monterey” ¶ MacBook Pro 15’’ mi-2010 Core i5 2,53 GHz, 8 Go/SSD Samsung 860EVO 1 To – Mac OSX 10.6.8 ¶ Power Macintosh G3 beige de bureau, rev.1 @ 233MHz, 288 Mo/4Go – MacOS 9.1 + carte PCI IDE/ATA Tempo 66 Acard 6260 avec HD interne Maxtor 80 Go + graveur interne CDRW/DVD LG GCC-4520B + tablette A4 Wacom UD-0608-A + LaCie ElectronBlueIV 19" + HP ScanJet 6100C ¶ B-Box 3 + HP LaserJet 4000 N
¶ La recherche dans MacBidouille vous paraît obscure ? J'ai rédigé une proposition de FAQ. Le moteur logiciel a un peu changé depuis mais ça peut aider quand même. … Les corsaires mettent en berne… |
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Guest_claude72_* |
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#4
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CITATION(baron @ 20 Sep 2006, 00:44) [snapback]1890313[/snapback] De gauche à droite, il y a : 1º[/ une image supposée être une photo argentique, [b]2º son scan (p. ex. 300 ppi), chargé d'un quadrillage symbolisant la trame à venir ayant choisi un facteur d'échantillonnage de deux (quatre pixels, ayant chacun 256 valeurs de gris possible, seront regroupés en un point de trame) => linéature = 150 lpi, 3º l'image ainsi tramée, reproduite sur une imprimante 300 dpi, 4º la même, même linéature (150 lpi dans l'exemple), imprimée avec une centaine de nuances, donc ici sur une imageuse 3000dpi. Bravo Baron : c'est exactement ça ! tes petits dessins illustrent et expliquent parfaitement la création des points de trame sur une image contone imprimée (et merci pour le coup de main). (j'ai trouvé l'erreur, mais je ne déflorerais pas le sujet et je laisse à AES le soin de la trouver ) Des exemples Tout d'abord, on va commencer par un principe général de base (toujours pour faciliter les choses, je continue sur des images en niveaux de gris, donc avec une seule couche, un seul film, une seule impression et donc une seule encre noire) : aujourd'hui, le WYSIWYG n'est plus qu'une vaste fumisterie La révolution WYSIWYG est arrivée avec le Mac : l'imprimante ImageWriter connectée au Mac était capable de reproduire exactement l'écran du Mac. Donc ce que tu voyais à l'écran était exactement reproduit strictement à l'identique sur l'imprimante. Mais ceci n'était possible que parceque : 1- l'écran avait une largeur inférieure aux 21 cm d'une rame paravent de papier avec des bandes perforées "caroll" : il était donc physiquement possible de reproduire l'écran tel quel sur la feuille de papier, 2- l'écran n'avait qu'une résolution de 72 dpi, égale à celle de l'ImageWriter : donc 1 pixel écran = 1 pixel de l'imprimante, ce qui faisait que chaque pixel de l'écran était reproduit exactement "à sa place" sur la feuille de papier, 3- la vidéo du Mac était en 1 bit : avec 1 seul bit, seuls deux états sont possibles (0 ou 1), donc l'écran du Mac était en noir et blanc. Ce qui veut dire que tous ses pixels étaient soit noirs, soit blancs et il était alors facile à l'imprimante de mettre de l'encre noire pour représenter un pixel noir, et de laisser le papier blanc pour représenter un pixel blanc. Aujourd'hui : 1- les écrans ont des largeurs qui dépassent allègrement les 21 cm -> il n'y a plus de correllation entre la taille de l'écran et celle du papier standard, 2- la résolution de l'écran ne veut plus dire grand-chose, et les imprimantes dépassent de beaucoup les 72 dpi : - les vieilles LaserWriter (genre II NT, IIg, IIf, 300, LS, etc.) sont à 300 dpi, les plus modernes arrivent à 1200 dpi, - les jet-d'encre sont passées de 360 dpi à 2880 dpi, - et même si les 1res flasheuses des imprimeurs ne sortaient que 1800 dpi, 2400 (ou 2540 dpi) est rapidement devenu le standard (certaines montent jusqu'à 4800 dpi) -> il n'y a plus de correllation entre la résolution de l'écran et celle de l'imprimante, 3- mais surtout : les cartes graphiques fonctionnent sur 8 bits et savent reproduire bien plus que 2 états (noir ou blanc), puisqu'avec 8 bits, 256 états sont possible, donc chaque pixel d'un écran monochrome peut maintenant avoir 256 états possibles, allant du blanc au noir en passant par 254 valeurs de gris différents. Mais les imprimantes (et les presses offset) ne savent toujours que mettre un point d'encre (donc un point noir si l'encre est noire) ou laisser le papier blanc, soit toujours seulement 2 possibilités -> il n'y a plus de correllation entre les 256 niveaux de l'écran et les 2 niveaux reproductibles par l'imprimante sur le papier. La différence de taille de l'écran et du papier et la différence de résolutions ne sont pas trop gênantes : ça se règle par des calculs savants ce n'est plus exactement du WYSIWYG, mais ce n'est pas grave. En revanche, l'impossibilité de reproduire les gris des pixels directement par l'imprimante est incontournable et rédhibitoire : le vrai WYSIWIG est mort, et les ordinateurs actuels utilisent un artifice pour essayer de continuer à faire un semblant de WYSIWYG presque correct. Cet artifice, c'est la trame : déjà utilisée depuis longtemps dans l'imprimerie et la gravure, elle permet de simuler un grand nombres de gris différents en n'utilisant que le blanc et le noir ("y'a pas d'encre on voit le papier blanc" et "y'a de l'encre noire"). Son principe est simple : un quadrillage (virtuel) de la surface blanche du papier (celui de l'image n°2 de Baron) et un point noir au milieu de (presque) chaque petit carré blanc : - si il n'y a pas de point noir, la surface de la case est uniformément blanche et l'oeil voit du blanc, - si le point noir rempli toute la case, la surface de la case est uniformément noire et l'oeil voit du noir, - si le point noir rempli seulement une partie de la case, l'oeil voit alors du noir et du blanc qui se fondent ensembles pour former un gris. Plus le point noir est petit, plus il laisse de blanc et plus le gris est clair : ![]() ![]() ![]() ![]() Plus le point noir est gros, moins il laisse de blanc et plus le gris est foncé : ![]() ![]() ![]() si la surface du point noir est égale à la moitié de la surface de la case, il y autant de noir que blanc, et ça simule un gris moyen ![]() Il suffit de regarder de près l'image n°4 de Baron pour voir les points de différents diamètres régulièrement disposés chacun au centre de sa case, et qui vont se transformer en différents gris à partir d'une certaine distance de l'écran (éventuellement aussi en plissant les yeux). Ce qui nous amène à un principe fondamental de la PAO : Dans une image contone (en niveaux de gris ou quadri), les pixels de l'image informatique ne sont pas imprimables et ils sont donc remplacés à l'impression par les points de la trame qui simulent les valeurs de gris des pixels. Ce que l'oeil voit en se rapprochant (voire en utilisant une loupe) ce sont les points de la trame: les points noirs visibles de l'image n°4 de Baron sont les points de la trame, ce ne sont plus les pixels de l'image informatique (les pixels de l'image informatique ne se voient QUE sur l'image n°2). Donc, plus le "quadrillage" de la trame est fin et plus l'image sera fine et détaillée : la taille du quadrillage, c'est la linéature de la trame, exprimée traditionnellement en France en nombre de cases - ou de cellule - par pouce, ou plus exactement, en nombre de lignes de cellules par pouce : lpi, line per inch (1 pouce = 2,54 cm). La résolution standard de l'imprimerie traditionnelle est 150 lpi. L'arrivée de la PAO a conservé cette linéature standard de 150 lpi, jusqu'à l'arrivée du CTP, capable de sortir facilement une trame plus fine, généralement de 175 lpi. C'est le principe que va utiliser une imprimante laser (ou une flasheuse associée à une presse offset) pour reproduire artificiellement les 256 niveaux de gris de l'écran avec seulement 1 encre noire. Mais il y a un autre problème à résoudre : pour faire une trame, il faut faire des points noirs de différents diamètres, or une imprimante ne sait faire des points que d'un seul diamètre. Donc elle va devoir fabriquer chaque point de trame individuellement : ![]() avec ses petits points à elle : ![]() pour ça, chaque cellule de la trame sera (virtuellement) subdivisée par un 2e quadrillage à la résolution de l'imprimante, et l'imprimante va "remplir" certaines cases de ce 2e quadrillage de ses points noirs pour former un point de trame du diamètre voulu : ![]() (c'est un point à 25% d'une trame 150 lpi, fait par une flasheuse 2400 dpi) Selon la linéature de la trame et la résolution de l'imprimante il est alors possible de placer un nombre différent de points de l'imprimante dans le point de la trame : comme l'expliquait Baron dans un exemple simple : 4 points de 0,5 cm d'une imprimante à faible résolution dans un "point de trame" de 1cm, mais 100 points de 0,1cm d'une imprimante à résolution plus élevée dans ce même "point de trame" de 1cm. Avec une flasheuse à 2400 dpi et une trame 150 lpi : ![]() il est possible de mettre 16 points de la flasheuse dans chaque côté d'une cellule de trame, il y a donc 256 petits points de la flasheuse possibles dans cette cellule de trame, le nombre de petits points pouvant varier de 0 à 256, il y a 257 possibilité, donc 257 niveaux de gris reproductibles : chaque ajout d'un petit point de l'imprimante grossit le gros point de trame et fonce le gris, chaque retrait d'un petit point de l'imprimante maigrit le gros point de trame et éclaircit le gris : ![]() D'où la formule : Nombre de niveaux de teintes possibles = (résolution / linéature) au carré + 1 ou - résolution/linéature donne le nombre de points de l'imprimante par côté de cellule de trame - au carré pour obtenir le nombre total de points sur toute la surface de la cellule - +1 car il ne faut pas oublier que mathématiquement quand un nombre entier varie de 0 à x, il prend alors x+1 valeurs différentes : de 0 à 4 = 5 possibilités (0, 1, 2, 3, 4), de 0 à 100 = 101 possibilité et de 0 à 256 = 257 possibilités. Quelques exemples : - linéature 150 lpi, flasheuse 2400 dpi : 2400/150 = 16 (points de la flasheuse par côté de cellule de trame) 16 au carré = 256 (points sur toute la surface de la cellule de trame) +1 = 257 (théoriquement mais malheureusement le PostScript n'en gère que 256 dommage) - linéature 120 lpi, flasheuse 2400 dpi : 2400/120 = 20 (points de la flasheuse par côté de cellule de trame) 20 au carré = 400 (points sur toute la surface de la cellule de trame) +1 = 401 - linéature 120 lpi, flasheuse 1200 dpi = (1200/120) au carré = 100 + 1 = 101 (comme dans l'exemple de Baron, mais avec une échelle différente : des points de 0,021mm dans une cellule de trame de 0,21mm) - linéature 71 lpi, imprimante à 600 dpi = (600/71) au carré = 71 + 1 = 72 (c'est la résolution/linéature de ma LaserWriter 8500). Dans une image contone (en niveaux de gris ou quadri), les pixels de l'image informatique ne sont pas imprimables et ils sont donc remplacés à l'impression par les points de la trame qui simulent les valeurs de gris des pixels (j'insiste ) Donc il y a une relation à l'impression entre les pixels et les points de trame, qui se traduit par une relation entre la linéature d'impression et la résolution de l'image. La relation la plus évidente, c'est 1 pour 1 : c'est à dire de transformer chaque pixel de l'image en un point de trame. C'est possible, et très utilisé en impression numérique, mais peu recommandé pour de l'offset (ça se pratique cependant pour des affiches 40 x 60 ou 60 x 80 cm, pour éviter d'avoir des fichiers d'image gigantesques) Généralement, pour de l'offset, on préfère générer chaque point de trame avec quelques pixels de l'image : entre 2,25 (1,5 x 1,5) et 4 (2 x 2) c'est ce que l'on appelle le facteur d'échantillonnage : d'où la formule : résolution = linéature x facteur d'échantillonnage, avec les différents facteur d'échantillonnage qui vont avec chaque procédé d'impression/linéature : - impression numérique : la trame équivalente des imprimantes jet-d'encre est d'environ 150 lpi, et un facteur d'échantillonnage de 1 suffit, donc résolution des images = 150 ppi. (ppi = pixels per inch) - impression offset trame 120 : facteur d'échantillonnage = 2, résolution des images 240 ppi. - impression offset trame 133 : facteur d'échantillonnage = 2, résolution des images 266 ppi. - impression offset trame 150 : facteur d'échantillonnage = 1,5 à 2, résolution des images entre 225 et 300 ppi : pour des images simples, 1,5 suffit, pour des images avec plus de détails on peut monter à 1,7 voire 2 (un facteur d'échantillonnage de 2 a en l'avantage de permettre un léger agrandissement des images jusqu'à 133%, ce qui donne alors un facteur d'échantillonnage de 1,5 et c'est pour cette raison que la plupart des images sont en 300 dpi) - impression offset trame 175 : facteur d'échantillonnage = 1,5 à 2, résolution des images entre 262 et 350 ppi - impression offset trame stochastique : il n'y a pas de facteur d'échantillonnage, la résolution des images est fixée à 300 ppi. Et contrairement à une croyance très répandue, pour une image contone (niveaux de gris ou quadri) il n'y a aucun avantage à augmenter le facteur d'échantillonnage à plus de 2 donc à augmenter la résolution des images : avec une trame 150 lpi, même à 600 ppi (facteur d'échantillonnage = 4) ou 1200 ppi (facteur d'échantillonnage = 8), ce seront toujours les mêmes points de la trame 150 lpi qui seront visibles et il n'y aura aucune amélioration de l'image*. Bien au contraire, celle-ci va se dégrader en perdant des détails d'autant plus que le facteur d'échantillonnage augmentera : avec un facteur d'échantillonnage = 4 (600 ppi), chaque point de la trame est alors fait avec 16 pixels de l'image : si ces 16 pixels ont des valeurs différentes représentant des détails fins, ils seront réduits à un seul point dont la valeur sera la moyenne des 16 pixels. Avec un facteur d'échantillonnage = 8 (1200 ppi), chaque point de la trame est alors fait avec 64 pixels de l'image, détruisant ainsi encore plus de détails. * La preuve en image : voici, légèrement agrandi le résultat après flashage à 2400 dpi en trame 150 lpi (donc comme si c'était imprimé en offset) d'un texte en Times Roman, corps 8 points, réalisé en niveaux de gris (contone = tramé) dans Photoshop, à 4 résolutions différentes : - "AB3" : 2400 ppi - "AB4" : 1200 ppi - "AB5" : 300 ppi - "AB6" : 225 ppi. (cette image est réellement l'image bitmap qui est créée ("rastérisée") par le RIP à partir d'un fichier PostScript et normalement envoyée à la flasheuse. Je l'ai "dérivée" pour la récupérer sur un disque-dur au lieu d'insoler le film, c'est donc exactement ce qu'il y aurait eu sur le film. Ensuite, je l'ai simplement agrandie 33,33 fois (c'est à dire passée des 2400 dpi de la "flasheuse virtuelle" aux 72 ppi théoriques de l'écran) et transformée de noir en cyan pour améliorer la visibilité du liseré rouge que j'ai placé manuellement autour des caractères pour matérialiser le contour réel du caractère vectoriel) ![]() Selon la résolution, les points de trame changent un peu de forme et de place, certaines lignes droites s'améliorent ou se dégradent, mais ça reste globalement aussi crade (extrait de ce post) Et sans parler de l'augmentation inconsidérée du poids des images, certes moins pénalisante grâce à la puissance des ordinateurs actuels oui, mais tous le monde n'a pas le dernier Mac le plus puissant sorti (je bosse sur un "vieux" G4 2x1,25 GHz qui a plus de 3 ans et ça me gonfle de perdre son temps à ramer sur des images 3 ou 4 fois (voire 10 fois !) trop lourdes inutilement) Ce message a été modifié par claude72 - 16 Nov 2006, 02:02. |
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