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Message
#1
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Macbidouilleur de vermeil ! ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Membres Messages : 1 271 Inscrit : 13 Feb 2005 Membre no 32 993 ![]() |
Salut à tous,
je suis développeur internet, je passe mon temps à faire de la maj de site avec Dreamweaver que je peux plus blairer sous PC au boulot (sur un site avec des templates tout en html qui me fait chier). J'aurais préféré sur mac car là ça me gonfle grave les plantages sur unz machine à 4 GHz et plus d'un Go de RAM alors que je ne fais qu'ouvrir un fichier léger dans l'explorateur (j'ai quoi au plus dream d'ouvert avec une page légère dedans en php, firefox avec 4 onglets max et l'explorateur de fichier qui merde là...) sinon quand je m'éclate, c'est quand je fais du php pour le boulot là (moteur de recherche interne dont j'ai posté des topics sur le site là) ou pour d'autres projets (asso surtout). Mais à part ça je me fais chier dans la vie à mort. J'ai 26 ans, j'ai eu un bac S moyen, ai perdu du temps en fac avant de savoir que je voulais bosse dans le web puis ai donc bossé dans la vraie vie, en apprenant tout seul et en lisant et pratiquant à mort, sans compter, dormant peu, passant vraiment 90% de mon temps de vie à faire ça. j'ai ensuite fait un contrat de qualification puisqu'apparement pour trouver du boulot c'est mieux que juste le bac (alors que les diplomes dans le domaines n'existaient pas alors, je vous parle de 2001, maintenant yen a à Paris par exemple). Quand je dis dans le domaine, je parle pas d'iut info ou école ingénieur, mais un diplome internet, création sites, langages dynamiques, bases de données, du concret quoi ! et donc là je roule ma bosse, je travailles en CAE (le remplacant du connu CES) payé juste le SMIC horaire pour 20 h par semaine. Le reste du temps je m'emmerde grave, je surfe mais je ne trouve plus de motivation autant qu'avant, de défis à relever (car c'était ça au début, je suis parti dans ce métier par défi, par hasard, sur un projet de com en prévention en 2001, même si je programmais avant sur mon apple IIc ou sur mes calculatrice, je voyais ça comme un loisir, je pensais pas en vivre un jour !). Je me demande alors là, dans ce topic, ce que font les autres en dehors de ce topic, dans leur vie ? êtes vous scotchés sur l'ordi comme moi (moi c'est en partie par envie c'est sûr mais en grande partie parce que j'ai plus de loisirs et d'envies comme quand j'étais collégien ou lycéen, que je faisais du basket à fond, du skateboard, que je jouait aux consoles de jeux entre copains. J'ai l'impression d'avoir perdu un état d'esprit agréable, une insouciance...) Je suis célibataire là, donc ça joue, mais pas tant que ça puisque je sort de 3 ans de vie commune en couple mais pas la joie non plus. Je ne sais pas, je sais qu'on peut parler de déprime, mais je me demande dans quelle mesure ma désilusion est présente aussi chez les autres, du fait du marché de l'emploi difficile, de la politique qui ne fait que nous saboter la vie, à nous les jeunes : 1-permis probatoire passé à 3 ans, moi je l'ai eu l'an dernier, et j'ai 2 ans-ouf- et 6 points au début 2-difficulté à trouver de l'emploi, on nous propose du CAE, des emplois jeunes, contrats de qualif et autres appellations à la con, mais pas de CDI payé normalement (selon les études ONISEP, on devrait gagner de 1800 à 2600 euros par mois en DÉBUTANT webmaster, sisi, consulter leur guide en ligne, j'avais travaillé en collaboration avec leur informaticien local pour un partenariat dans le secteur agricole...) 3-on n'aura probablement pas de retraite mais on paye tout de même celle des vieux actuels (qui eux ont eu leur CDI et les emplois payé grassement) 4-du fait de pas avoir d'emploi payé normalement et pas de CDI (sauf dans les métiers à la con que personne veut faire toute sa vie !) on ne peut prendre de crédit "honnête (attention, le prenez pas au 1er degré)" pour s'acheter une voiture ou une maison et commencer à bâtir une vie de couple Imaginez un truc : je suis en week end le jeudi midi. Et de jeudi à lundi matin je me fais chier. Pas que je suis hyper heureux au boulot, là actuellement les collègues sont supers, l'environnement bon (proche parc et rivière), mais je m'y sent plus utile et dans un contexte social, alors que là, en week end j'ai rien qui m'attende. Si je consomme pas (n'importe quel truc, histoire d'aller à la fnac ou autre), quel est mon intérêt d'aller en ville ? Je fais du sport mais pas pour le fun, juste pour tenter de garder la forme (quelle forme...), vélo, là je tente le jogging avec un collègue car je me sent trop ramoli par rapport à mes 22 ans (j'en ai 26). Je ne suis pas tout seul non plus, j'ai quelques amis (peu mais je préfère peu mais bien), mais je ne peux pas les soliciter tous le temps, je devrais savoir être bien "seul". Je sais pas si c'est cet ensemble de mauvaises situations et expériences (harcèlement au boulot pendant un an et demi, travail dur à trouver et donc vie chez parents, vie amoureuse difficile), mais ça ressemble à une crise de la trentaine avant l'heure ? Je me sent tellement en désilusion alors qu'il y a peu de temps parlant, je croyais les choses plus possibles, moins limitées, plus belles, l'espoir en cour de chemin... Qu'en pensez vous ? Comment occupez vous votre temps vous ? MErci. |
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Message
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![]() Macbidouilleur d'Or ! ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 20 014 Inscrit : 22 Jul 2004 Lieu : Louvain-la-Neuve (Gaule Gelbique) Membre no 21 291 ![]() |
Ça, c'est un sujet sérieux.
Merci de l'aborder. ![]() Tu n'es assurément pas un cas à part. Et il n'y a pas de bidouille universelle. Excuse-moi de ne parler que de comment je me débrouille. ++++++++++++ [Je place ici, même si rédigée ensuite, une version bien plus brève de ce qui suit ] Soir et matin, se regarder dans le miroir. Laisser sourire et regard s'apprivoiser. Les autres sont aussi un miroir. [Fin de la version raccourcie à l'extrême.] +++++++++++++ En ce qui me concerne, dans la vie ordinaire, je me crée des routines qui rassurent, structurent et font que tout roule. Exemples : Avant le w.-e., on fait le ménage, pour qu'il puisse y avoir des visites ; Le dimanche, pas de travail comme ça les autres jours, on se donne mieux ; Le petit matin : réflexion et mise en place de ce qu'il faut pour la journée + moment tout seul. Petit déjeuner ; Le matin, café + journal ; La journée, travail et entraide ; Le soir bière + copains ; jeux ou causette ; La nuit, lecture / écriture ; Souvent: repos. M'étant ainsi forgé un cadre, j'y accueille avec joie dérangements et surprises. Autant de peties joies ou défis. Je les prends avec gratitude, comme providentiel(le)s. Des chances à saisir. Et un jour, après bien du temps que je décidais de considéer comme un délai supplémentaire, nécessaire, un temps de formation et de préparation personnelles ; un jour, la chance à saisr, ce fut une amoureuse. Or, précisément, une grande amie, très aimante, eut la bonne idée, juste auparavant, de m'enjoindre de « faire des folies ». J'en fis : je saisis le petit doigt qui me fut tendu ; et comme dans les contes, nous fûmes (sommes) très heureux et s'ensuivirent de nombreux enfants ![]() Dès lors, plus qu'avant, cadre et surprises s'imposent à moi. Et j'ai toujours, d'autant plus, le sentiment que je suis tout à la fois et libre et responsable (de ma vie, de mon humeur, de mon temps, de mes proches). (Je suis heureux d'avoir profité du temps intermédiaire préalable. Il était nécessaire, presqu'insuffisant, mais pas. D'ailleurs, aujourd'hui aussi, je me sens dans une telle situation. Avec des libertés qui me dépassent, une richesse dont je ne sais que faire et dont je souhaite que chacun profite Un état transitoire mais quand même absolu ; parce que l'instant présent est la seule chose que nous vivions.) Ainsi, chaque soir, je songe à ce qu'il y eut de bon dans ma journée. Et, tout autant, de ce que j'aurais voulu y changer. Je considère le tout avec gratitude « Ce fut bon » ou profonde miséricorde « Ce n'est pas grave. C'est ainsi. » mais toujours plein d'espoir. Je songe aussi à ce qui devrait faire le lendemain. Sans crainte ; avec espoir et confiance. Et ça ne se fait pas tout seul. C'est une décision toujours renouvelée. Comme aussi bien, par exemple, décider d'aimer sa femme ; de, tous les jours, voir les choss comme neuves. L'avenir se prépare au quotidien. Au bout du compte, nous serons morts. Avant, ça compte. Un peu à la fois mais tout est important, rien n'est grave. Quand ça va mal, je me promène. J'ouvre les yeux. Je laisse le monde venir à moi.Et, même, je laisse mes lèvres se libérer, s'ouvrir en un sourire , triste, joyeux, hésitant, mais pas forcé. Pas vide non plus. Le mimétisme aidant, la vie est plus belle ainsi. Tout le monde en profite. Les autres sourient aussi. Ça me plaît et me fait du bien. Si je ne sais pas sourire, souvent je me cache de mes semblables. Je vais ailleurs. Parfois, dans les bois. Les arbres supportent bien plus de colère ou de tristesse que nos contemporains. Je me fais un avec eux. Comme aussi, comme je peux, avec ceux que je trouve sur ma route. Donner et recevoir, être riche de son temps comme de ses biens sont pour moi des équations qui m'aident ainsi à organiser ma vie. Les pieds enracinés dans terre. La tête ouverte aux étoiles. Les tripes solides. Le cur libre. Ouvert au monde. OUVERT. Les livres aussi les meilleurs d'abord sont pour moi un soutien. Tant pour appréhender le monde que pour m'en abstraire. N.B. Je ne me relis pas ce soir. Tout ceci est peut-être un peu impudique ; peut-être un peu incohérent Tant pis : c'est donné avec cur, raison et passion. [P.S. Un jour, il faudra songer à demander à ce qu'on change ton pseudo ] [Edit] Je n'avais pas lu les réflexions suivant celle de f_cam. Bien sûr, ce qui est dit ici est sincère et avisé. De toutes parts. Ça ne m'empêche pas de croire qu'on patauge. C'est normal, et très ordinaire. N'y a-t-il pas aussi du plaisir à prendre là-dedans ? Si, bien sûr. (Pour filer la métaphore : il n'est que de regarder les enfants tremper dans les flaques. Ils sont HEUREUX. Si on a un peu oublié cette capacité de s'émerveiller, prenons exemple. On n'est pas des surhommes. Juste en apprentissage. Et apprendre, ça va dans les deux sens. Donner et recevoir. Etre en relation, avec qui nous est présent. Et je ne crois pas qu'à part aimer, nous ayons autre chose à faire en attendant la mort, inéluctable et quasi toujours trop tôt venue. Traite la vie avec amour et reconnaissnce. Amitiés. Ce message a été modifié par baron - 19 May 2006, 03:22. |
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