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Message
#1
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![]() Cosmosaure à portée de tir ! ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Membres Messages : 1 355 Inscrit : 28 Feb 2003 Lieu : Mésopotamie Membre no 6 455 ![]() |
QUOTE(schlum @ 1 Dec 2005, 10:30) Faudrait faire un topic "atelier OuLiPo" ![]() ![]() Allez, branle-bas de combat ! Mozins, lipos, définitions on s'y met ? Quelques règles : Chacun est libre de lancer une contrainte (disons, dans le premier message de chaque nouvelle page), selon trois types : Mozin Il s'agit de créer un texte à partir de quelques mots imposés (Mozin). Il est de bon ton de saucer la contrainte d'un « à la manière de », de proposer une forme métrique, ou tout autre habillage goûteux. Lipo À partir d'un texte du domaine public (d'un bon auteur, d'un code civil ou autre, etc.), imposer certaines voyelles, consonnes, ou en interdire d'autres. Il faut alors paraphraser le texte en respectant la contrainte. Dico À partir d'un mot du dictionnaire que peu d'entre nous connaissent (Foraminifères, Loxodromie, Phlyctene ), donner une définition respectant le style de rédaction des auteurs de dictionnaires. On peut pousser le bouchon (et la bouteille avec), en imposant un dictionnaire particulier (Robert, Larousse du XIXe siècle, Académie française ) Pour que l'on s'y retrouve, il est important de citer le message de lancement dans sa réponse. Bien entendu, il ne s'agit pas de juger ou noter les réponses, mais bien de jouer comme des zinzins. ![]() On peut aussi envoyer ses créations personnelles (schlumesques notamment), ses liens sur des sites de l'Ouvroir, proposer des lectures oulipiennes, etc. Merci à Estelle Souche, Philippe Bruhat, Stéphane Barbery et Gilles Esposito Farese, qui m'ont initié à ces élucubrations délectables. À vos claviers ! Ce message a été modifié par San Kukai - 1 Dec 2005, 18:36. -------------------- Galette coincée dans un portable —> Comment se tirer d'affaire Il n'est point de problème qu'une absence prolongée de solutions ne parvienne à résoudre. |
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Message
#2
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![]() Terminaltor Moderating Machine ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Admin Messages : 24 456 Inscrit : 25 Oct 2002 Lieu : Jeumont (59) Membre no 4 319 ![]() |
Quelques amusements qui datent de mon année de Spé (avec un OuLiPien comme prof de maths
![]() Un poème de Mallarmé à faire en lipo-e et lipo-aiouy ![]() QUOTE La lune s'attristait... La lune s'attristait. Des séraphins en pleurs Rêvant, l'archet aux doigts, dans le calme des fleurs Vaporeuses, tiraient de mourantes violes De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles. C'était le jour béni de ton premier baiser. Ma songerie aimant à me martyriser S'enivrait savamment du parfum de tristesse Que même sans regret et sans déboire laisse La cueillaison d'un Rêve au coeur qui l'a cueilli. J'errais donc, l'oeil rivé sur le pavé vieilli Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue Et dans le soir, tu m'es en riant apparue Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gaté Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées. Stéphane Mallarmé Voilà ce que j'ai fait : lipo-e Apparition Croissant qui s'attristait, Saints gamins larmoyants, À la main un violon, sur tapis chatoyants Si subtils, lançant dans l'air, purs sons, glissants, Blancs sanglots, sur l'azur, d'atours rayonnants. Il fût un jour à part, où l'amour prit son droit; Ma distraction faisant un poids fort maladroit S'imbibait, connaissant, d'un attristant parfum, Dont sans mal jouit pourtant, non marri à la fin, l'amant qui sût choisir un amour si parfait. J'allais, ça ,là, visant sur un sol imparfait, Du coin d'un cours urbain, ton chignon si brillant, Tu m'apparus soudain au soir, tous coins riants; J'ai cru voir Vivian, moult diamants la coiffant, Qui jadis, la nuit, sur mon illusion d'infant, Passait, laissant toujours par un gant mal clos, Choir dans un doux parfum, moult blancs boutons astraux. lipo-aiouy Le spleen S'enténèbre Phébé, des êtres hébétés, Rêvent en ce pré, célestes ; et les frêles genêts, Entendent les tercets des crécelles blessées ; Bêlements blêmes égrènés, près des pervenches encrées. Cet été, ce bref temps, d'éphémère démence! Se jettent mes pensées en cette véhémence, Telles esthètes/experts éméchés d'essence de géhenne, Éjectés les / Exempte des revers, et les/des regrets pérennes, De l'événement fervent des tendresses espérées. Tel Enée, j'erre, et sent des brêches crénelées, Derechef le remède, en ces reflets de tresses, Et lèvres relevées, des vêpres de détresse. Elle, éternelle fée, serre-tête en ferrets, Précédemment de mes rêves de cher bébé, Cette déesse, et perles en ce dentelé dextre, En gerbes, extrême encens, grêlent en l'éther terrestre. Bon, y a une hémistiche pas très heureuse vers la fin du deuxième ![]() ![]() -------------------- I think therefore I Mac
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