Fumeur ou non fumeur les Macbidouilleurs?

[echidna06]

J'ai fait une recherche j'ai pas trouvé de sondage de ce type.
Si c'est pas le premier, j'en serai désolée.
Pour ma part, je fume

[La Bulle]

J'ai arrêté en mars à coup de Zyban®... Ça n'a pas été agréable, au sens où le médicament aide beaucoup le sevrage, mais j'ai trouvé les effets secondaires affreux : irritabilité extrême, crampes, suées, l'horreur! Par contre, l'envie de fumer est passée en deux semaines, au jour que j'avais fixé, comme demandé sur le mode d'emploi. Donc j'ai arrêté du jour au lendemain grâce à ce médicament, qui coûte quand même 99 zorros la boîte! Moins cher quand même que ma cartouche hebdo de M...ro Lights.

Pourquoi arrêter? Au fond, j'aimais bien fumer, c'est convivial, ça crée des liens, c'est cool, quoi. Ça tue? Oui, mais beaucoup d'autres choses aussi, qu'on ne va pas lister ici, et qui coûtent elles aussi cher à la sécu. J'ai arrêté, je l'avoue, par pression sociale, parce qu'il est de plus en plus difficile de cloper en paix dans le monde développé. En plus, les campagnes anti-tabac font ch.. parce qu'elles sont toujours sur le mode culpabilisant, tout comme les non-fumeurs militants, incapables de comprendre qu'il s'agit d'une addiction et qu'on ne la combat pas en râlant sur les autres... Je me souviens de non-fumeurs qui venaient dans la salle fumeurs de mon boulot précédent rien que pour râler! Alors j'ai arrêté pour cesser d'entendre ces gens me les briser, tout simplement. J'ai toujours respecté les non-fumeurs, et même devenu non-fumeur moi-même, j'ai horreur de ces emm... qui viennent faire la morale du matin au soir. On pourrait tous jouer à ça, en plus : après tout, il n'y a pas que le tabagisme passif qui est ennuyeux, hein, par exemple, j'aimerais bien prendre ma voiture sur le périf le samedi sans faire ma prière...

Ma moitié fume toujours. Je mets un point d'honneur à ne pas la faire culpabiliser. Elle s'arrêtera peut-être un jour, sous la pression des intolérants, peut-être pas, si son budget ou sa patience le lui permettent. Et pour faire méditer les intolérants : je connais plusieurs exemples de boîtes où les employés ont décidé spontanément d'arrêter le tabac, non pas de manière coercitive, mais chaque fois, pour soutenir un de leurs collègues qui était obligé d'arrêter. Du coup, maintenant, je bois du vin aux repas! Mais c'est vrai, un alcoolo, ça dérange moins, y a pas d'alcoolisme passif, sauf pour les femmes battues, les enfants qui trinquent, les gens qui se font tuer sur la route...

Perso, je n'ai pas envie du tout de recommencer (la petite pilule a vraiment marché sur moi, ça fait vraiment comme le Capitaine Haddock et le whisky dans je ne sais plus quel Tintin), mais sans déconner, la coercition sur le tabac, c'est vraiment vraiment vraiment... Alors, frères non-fumeurs, il va falloir apprendre comment respecter les autres qui n'ont pas eu votre chance d'échapper à cette drogue. Il est d'ailleurs étonnant de constater que les vrais non-fumeurs (i.e. ceux qui n'ont jamais touché au tabac sous quelque forme que ce soit dans leur vie) sont beaucoup plus intelligents par rapport au problème que les ex, qui veulent faire supporter à la terre entière les souffrances de leur sevrage passé.

C'était mes deux centimes.