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#1
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![]() Disciple de la Ligne Tranchée ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Membres Messages : 863 Inscrit : 1 Sep 2002 Lieu : Rennes Membre no 3 365 ![]() |
Edit de BigManu : Attention sujet sérieux inside. Restez ZEN et RESPECTUEUX. Confrontez vos avis SANS nom d'oiseau. Rectifiez les connaissances de l'un quand c'est nécessaire tout en le respectant. Sachez aussi lire et relire les propos de l'autre avant de poster.
Et boudiou n'oubliez pas les smilies, utile pour préciser votre humeur au gré de vos propos. Ce message vous était offert par un modérateur qui n'hésitera pas à tronçonner tout ce qui bouge si besoin. ![]() Place au débat... Un sujet qui devenait récurrent dans les topics non dédiés... Alors j'en ouvre un dédiés... QUOTE Course contre la montre au Niger L'aide internationale arrive au Niger, ce pays du Sahel frappé par la sécheresse et la famine. Dénonçant cette « crise silencieuse », l'Onu a lancé plusieurs appels d'urgence. En débat, la distribution gratuite de nourriture. « Nous n'avons pas vu une telle tragédie depuis 1980 », témoigne un habitant de la ville nigérienne de Maradi. La malnutrition menace un tiers des 12 millions de Nigériens. Selon l'Onu, 800 000 enfants de moins de cinq ans souffrent de la faim dans ce pays sahélien ; 150 000 d'entre eux, victimes de grave malnutrition, risquent de mourir s'ils ne sont pas soignés (Ouest-France des 18-19 juin). Plus de 1,6 million de personnes se trouvent dans une situation critique, selon des estimations officielles nigériennes. « La famine actuelle n'est pas quelque chose qu'on découvre », explique Julien Clémencot, membre de SOS Sahel International France, association de lutte contre la désertification. Frappés par une sécheresse exceptionnelle et une invasion de criquets, les Nigériens n'ont pas engrangé suffisamment de récoltes céréalières, en octobre dernier : « Dès mai 2005, certains Nigériens n'avaient plus rien à manger. Et très peu d'argent pour accéder aux ventes de céréales à prix modérés du gouvernement. » « La spéculation de certains marchands, qui préfèrent attendre pour revendre plus cher », n'a pas arrangé la situation des familles démunies. Les autorités nigériennes ont longtemps refusé d'offrir de la nourriture. « La distribution gratuite peut dérégler certains marchés ou provoquer de l'assistanat permanent. Quelquefois, ce ne sont pas non plus les plus déshérités qui reçoivent », analyse Harouna Bembello, président de SOS Sahel International Niger. Confronté à une situation extrême, le gouvernement, qui a lancé dès novembre 2004 un appel à l'aide, s'est finalement résigné à mettre en place la distribution gratuite dans des zones critiques. « Le discours des acteurs de l'aide, des donateurs, du gouvernement a changé, se félicite Thierry Allafort-Duverger, responsable des urgences à Médecins sans frontières (MSF). Mais il faut passer à un régime plus important de distributions gratuites, même si elles doivent être ciblées sur les populations les plus vulnérables. » Installé depuis 2001 au Niger, MSF «alerte sur la situation depuis avril». À la « disette » s'ajoutent des maladies habituelles de la saison des pluies : paludisme et diarrhée. Pour sauver la vie d'un seul enfant, pas moins de 80 dollars s'avèrent aujourd'hui nécessaires. Si les donateurs s'étaient mobilisés à temps, un seul dollar par jour et par enfant aurait suffi à enrayer les progrès de la malnutrition, selon Jan Egeland, coordinateur de l'Onu pour les secours d'urgence. Celui-ci a accusé la communauté internationale de réagir trop lentement. Et lancé un nouvel appel. Objectif : obtenir 30 millions de dollars de dons. Le tiers est déjà donné ou promis par l'Union européenne, les États-Unis ou encore l'Allemagne. « Nous tirons la sonnette d'alarme depuis octobre 2004, et c'est seulement maintenant, alors que la situation est très grave, que l'aide commence à arriver », regrette Gian Carlo Cirri, du Programme alimentaire mondial. Un avion, parti de Marseille, est arrivé jeudi au Niger. Une initiative de l'association Réunir, fondée par l'ancien ministre de la Santé Bernard Kouchner. Ce week-end, des avions, mis à disposition par l'armée française, doivent amener des vivres à Maradi. Mathieu HAUTEMULLE. Ouest France Pour les dons : SOS Sahel 2 avenue Jeanne 92604 Asnières sur Seine cedex Médecin sans frontière Urgence Sahel 8 rue saint Sabin 75011 Paris Ce message a été modifié par BigManu - 29 Jul 2005, 14:26. -------------------- Sans la liberté de censure, c'est l'oppression qu'on bâillonne
Imac 27- 2019 Big Sur (enfin je Big crois) L E S I T E |
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Message
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![]() Macbidouilleur d'Or ! ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Membres Messages : 2 058 Inscrit : 6 Nov 2003 Lieu : Paris 11ème Membre no 11 354 ![]() |
Je vais me faire un peu l'avocat du diable même si je suis d'accord avec le gros de ce qui est dit.
Bien sûr l'occident à une grosse part dans les malheurs de l'Afrique, mais aussi l'Occident à bon dos. - Le pillage des richesses africaines se fait aussi avec et au bénéfice d'une petite partie de la population locale. - Les élites qui viennent faire leurs études en Europe y restent le plus souvent: manquants finalement à leur pays dans le besoin... - Concernant le fait d'"apprendre à pecher", évidemment. Il y a d'ailleurs un exemple réçent: le Zimbabwe avec ses fermiers blancs nourrissait une partie des pays voisins. Depuis que les fermiers blancs ont été dépossédés de leur terre, ce pays n'est même plus auto-suffisant. - On continue à parler beaucoup de l'esclavage, en oubliant toujours qu'il était autant organisé par les noirs eux-mêmes que par les blancs; les rafles étaient d'ailleurs en général plutôt le fait de tribus africaines sur d'autres, avant "revente" aux esclavagistes européens ou arabes. - Le liste est encore longue... Bref je crois que nous n'irons pas très loin avec l'auto-flagellation, ce qu'il faut ce sont des solutions. - Il faudrait commencer par rendre à l'Afrique une partie normale de ses richesses, même si elles sont exploités par des entreprises étrangères. - Ne plus soutenir les dictatures mais les aider à tomber, et installer des démocraties contrôlées par l'ONU tant pour les droits de l'homme que pour la gestion: un élu africain ayant volé pourrait se retrouver devant un tribunal international pour crime contre sa population. - Généraliser l'abandon de brevets dans le commerce à l'intérieur du continent: médicaments, technologies, etc... - Aider les populations et non les gouvernements: faire des puits, des dispensaires, donner les motoculteurs ou des animaux de trait, des moulins, des sources d'energies. (propres: solaires ou éoliennes) - Financer des écoles, des universités, des hopitaux. - Financer des grands travaux: barrages, retenues d'eau, quelques grandes routes... - Et ne plus prêter d'argent, qui est souvent volé ou mal employé. Bref cesser d'agir comme des pompiers, mais plutôt comme des architectes. Certains vont me dire que c'est du colonialisme, j'appelle ça de l'interventionnisme nécessaire. Ce message a été modifié par Leopal - 27 Jul 2005, 14:55. |
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