Publication du code source de PostScript, Réactions à la publication du 16/12/2022

[trouspinette]

Postscript, [presque] tout le monde connait.... ou ne connait pas.

Ce langage de description de pages (PDL, Page Description Language) a vu son apparition et son développement initial chez Xerox.

Adobe – fondé par des anciens de Xerox – a vu par la suite son essor se faire, dont le langage PostScript.

Apple fut la première société à commercialiser une imprimante laser compatible PostScript, la fameuse LaserWriter.

Adobe vient de publier le code source de son langage : si l'envie de comprendre les "offending commands - error type undefined" vous chatouille l'esprit, vous y trouverez peut être un début d'explication. ;-) La version publiée date de 1984, on commence à rejoindre le monde du Jurassic Park de l'informatique !

Lien vers le billet original

[sansnom]

Souvenirs, souvenirs...

Disposant d'une LaserWriter au bureau à l'époque, j'avais trouvé à la FNAC de Vélizy 2 une petit livre (couverture rouge de mémoire) avec quelques exemples/commandes de cet étonnant langage, codes que je plaçais par copier-coller dans l'entête d'un fichier Word et qui se révèlait à l'impression... Idéal pour ne pas “gâcher” des feuilles A4 pré-imprimés (Thomson-CSF à l'époque) pour des rapports techniques quand on sortait une épreuve papier juste pour relecture avant l'édition.
J'avais même pondu un petit programme pour mettre sur un plan en perspective une illustration ou un logo.

Une autre époque !... Une autre “infoirmatique” où on avait peut-être un peu plus de possibilité pour bidouiller malgré la jeunesse et les carences de cette inductrie en pleine expansion à l'époque.

[trouspinette]

Souvenirs, souvenirs...

.../... (couverture rouge de mémoire) .../...

Non, pas cette version ???

[sansnom]

Souvenirs, souvenirs...

.../... (couverture rouge de mémoire) .../...

Non, pas cette version ???

Non, pas celui-là.
J'ai dû le perdre au cours d'un déménagement. Je l'ai recherché sans jamais avoir pu retrouver un exemplaire.
Ce qui était cool, c'est qu'avec très peu de lignes de code, on arrivait à faire “parler” la LaserWirter...

[ekami]

Je vais enfin pouvoir me remettre à Cricket Draw !

[zoso2k1]

un retour 35 ans en arrière !!

Quel produit fantastique pour l'époque malgré un prix prohibitif, que l'Apple LaserWriter !!!

[Cyril]

çà alors !
Je fut un des premier Français à aller chez Adobe en Hollande pour suivre un cour de programmation en Postscript.
A la suite j'ai écris un programme de plus se 1000 lignes qui tournait dans l'imprimante et qui analysait le flux de plusieurs "Mainframe"* et mini pour faire des mise en page en Times et justifié
J'arrivait même à faire des tableaux en Times !
J'ai découvert la notation polonaise inversé ! quelle gymnastique cérébrale
J'avait été approché par IBM et Rank Xerox, mais ma boite à refusé !

C'était le bon temps !

J'en ai passé des nuits blanches à débugger car à cette époque il fallait envoyer les lignes de code à l'imprimante !


* IBM, Burroughs, VAX

[med69]

apple laser writer+ freehand le top pour le titrage que l'on donnait au photograveur qui les agrandissait, ou pas, et les incorporait dans la photocompo
je dois avoir la laserwritter dans un coin

[Cyril]

J'avais oublié, les fichiers partaient directement à la photocomposition pour devenir des livres et des thesaurus car mon programme en postscript était aussi chargé dans la photocomposeuse.

[iPantoufle]

Cette époque où les impressions sur imprimantes laser étaient d'infinie meilleure qualité que maintenant, presque qualité décalcomanie…

[baron]

Cette époque où les impressions sur imprimantes laser étaient d'infinie meilleure qualité que maintenant, presque qualité décalcomanie…

C'est le syndrome « D'antan, la neige était plus blanche » !
Ces imprimantes laser faisaient juste 300 points par pouce et pour avoir une impression nette, quand on devait préparer un typon offset, on imprimait en taille double.

Par contre, quand on comparait avec ce qui sortait d'une ImageWriter, l'amélioration était flagrante…

[jeandemi]

J'ai un souvenir ému de plusieurs HP Laserjet 4MV dans les bureaux de dessin, d'une finesse d'impression incroyable
J'avais refait les Canvas / cartouches de plans dans AutoCAD pour toutes les tailles (du A4 au A0) et j'avais imprimé tous les formats en A4 pour contrôle. Les textes de 5mm de haut (en blanc sur fond noir) réduits du A0 en A4 restaient parfaitement lisibles avec une loupe ! (Un simple calcul vous fait dire qu'ils ne faisaient plus que 1,25mm!)
Plus jamais retrouvé ça

[linus]

Au boulot on a eu une LaserWriter dès sa sortie. J'étais épaté, ça enfonçait, et de très loin, ce qu'on pouvait faire sur un traceur à tambour Benson ou Calcomp.
J'étais en contact étroit avec Apple France et avec Bernard-Paul Eminet, l'auteur de "Le Livre de Postscript" 1987.
Par la suite j'ai beaucoup aidé mes collègues en plongeant dans les fichiers .ps produits par nombre de logiciels scientifiques sous Unix. Ces fichiers étaient bourrés d'erreurs car il n'y avait pas vraiment d'outil de debugging et le juge de paix était l'impression réussie ou non.
L'une des erreurs les plus courantes : un objet était très, très loin en dehors du bounding rect (la partie que l'imprimante va imprimer). Le fichier s'imprimait le plus souvent sans problème car l'imprimante effectuait les clipping (coupures) nécessaires au recadrage. Mais, une fois insérée dans un QuarkXpress ou autre, la même image générait le fameux "offending error" mentionné par Trouspinette. La cause en était un débordement mémoire associé à un second niveau de clipping. Il suffisait donc de rechercher ces foutus objets hors bounding rect. J'effectuais cette recherche d'abord manuellement puis avec l'aide d'Illustrator (merci à lui) via un dézoomage maximum et un pomme-A miracle.
Un autre amusement était les fichiers .ps qui se trouvaient être fréquemment endommagés (faible fiabilité des disquettes, zips, cassettes magnétiques, etc.) et, comme TimeMachine n'existait pas encore, bien peu avaient des sauvegardes de leurs précieux fichiers. Il était souvent possible d'ajouter à la main le nécessaire pour que la partie restante du fichier puisse s'imprimer. C'était mieux que rien !
Il faut dire que, à l'époque, les fichiers .ps étaient compréhensibles par un humain. Il y a belle lurette que la génération automatique des .eps ou .pdf a rendu tout ça largement incompréhensible.

Ajoutons encore que la LaserWriter était incroyablement solide. Un collègue a fait toute sa carrière avec à coup d'adaptateurs variés et en gardant un vieux Mac pour la connecter. Quand il s'en est débarassé il y a 10-15 ans, elle marchait encore sans faiblir même si son utilisation était devenue un poil galère. Je garde un souvenir ébloui des produits pionniers d'Apple comme le QuickTake (le premier vrai appareil photo numérique), le Apple Macintosh Power CD (le mien marche toujours), le Mac plus (le mien marche toujours), le Powerbook 180, le réseau AppleTalk, etc.. et des logiciels comme Hypercard. La vache, qu'est ce que c'est loin tout ça ! Bon, je viens juste de commander un MacBook pro M1 sur une fin de budget 2022 ... le temps passe.

Ce message a été modifié par linus - 17 Dec 2022, 23:46.

[med69]

de mémoire apple avait encore trouvé une liaison "exotique" pour piloter la LW?

[ziggyspider]

Il faut dire que, à l'époque, les fichiers .ps étaient compréhensibles par un humain. Il y a belle lurette que la génération automatique des .eps ou .pdf a rendu tout ça largement incompréhensible.

Oui, à l'époque on pouvait facilement bricoler des fichiers PS ou illustrator en les éditant avec simple text. Ça m'a souvent sauvé la mise. Il n'y a plus que les fichiers SVG que l'on peut encore parfois bricoler comme ça …

[sansnom]

Au boulot on a eu une LaserWriter dès sa sortie. J'étais épaté, ça enfonçait, et de très loin, ce qu'on pouvait faire sur un traceur à tambour Benson ou Calcomp.
J'étais en contact étroit avec Apple France et avec Bernard-Paul Eminet, l'auteur de "Le Livre de Postscript" 1987.
Par la suite j'ai beaucoup aidé mes collègues en plongeant dans les fichiers .ps produits par nombre de logiciels scientifiques sous Unix. Ces fichiers étaient bourrés d'erreurs car il n'y avait pas vraiment d'outil de debugging et le juge de paix était l'impression réussie ou non.
L'une des erreurs les plus courantes : un objet était très, très loin en dehors du bounding rect (la partie que l'imprimante va imprimer). Le fichier s'imprimait le plus souvent sans problème car l'imprimante effectuait les clipping (coupures) nécessaires au recadrage. Mais, une fois insérée dans un QuarkXpress ou autre, la même image générait le fameux "offending error" mentionné par Trouspinette. La cause en était un débordement mémoire associé à un second niveau de clipping. Il suffisait donc de rechercher ces foutus objets hors bounding rect. J'effectuais cette recherche d'abord manuellement puis avec l'aide d'Illustrator (merci à lui) via un dézoomage maximum et un pomme-A miracle.
Un autre amusement était les fichiers .ps qui se trouvaient être fréquemment endommagés (faible fiabilité des disquettes, zips, cassettes magnétiques, etc.) et, comme TimeMachine n'existait pas encore, bien peu avaient des sauvegardes de leurs précieux fichiers. Il était souvent possible d'ajouter à la main le nécessaire pour que la partie restante du fichier puisse s'imprimer. C'était mieux que rien !
Il faut dire que, à l'époque, les fichiers .ps étaient compréhensibles par un humain. Il y a belle lurette que la génération automatique des .eps ou .pdf a rendu tout ça largement incompréhensible.

Ajoutons encore que la LaserWriter était incroyablement solide. Un collègue a fait toute sa carrière avec à coup d'adaptateurs variés et en gardant un vieux Mac pour la connecter. Quand il s'en est débarassé il y a 10-15 ans, elle marchait encore sans faiblir même si son utilisation était devenue un poil galère. Je garde un souvenir ébloui des produits pionniers d'Apple comme le QuickTake (le premier vrai appareil photo numérique), le Apple Macintosh Power CD (le mien marche toujours), le Mac plus (le mien marche toujours), le Powerbook 180, le réseau AppleTalk, etc.. et des logiciels comme Hypercard. La vache, qu'est ce que c'est loin tout ça ! Bon, je viens juste de commander un MacBook pro M1 sur une fin de budget 2022 ... le temps passe.

VOILÀ !... Voilà ce que l'on peut appeler de la... bidouille, au sens le plus noble du terme. Je pense que l'on pourrait aussi parler d'artisanat pour cette époque de transition entre l'encre de chine, Rotring, grattiche, carte à gratter, aérographe, film inactinique... et l'arrivée du Mac 128 (damned que cet écran était petit !...) avec MacDraw.

De bidouille aujourd'hui, il ne reste plus beaucoup de champs d'investigation ou d'expérimentation, tout étant définitivement... “collé”, verrouillé et fermé !...
Ravi d'avoir pris part à cette (petite) révolution des arts graphiques (né en 1960, dessinateur BT Ouvrage en bois et CAP Charpentier), un peu par erreur donc, mais toujours passionné tout au long des évolutions matérielles et logicielles. Un coup de bol au final d'avoir été là avec une belle envie d'y arriver et d'en profiter.

Ce message a été modifié par sansnom - 18 Dec 2022, 11:13.

[dede125a]

Avant l’arrivée de Pitstop Pro, j'ai adoré triturer le PostScript pour corriger les fichiers des clients/agences.
Ayant pas sué sur le Forth auparavant, PS était "presque" simple et j'ai pas mal maudit le PS version 2 qui était bien buggé.

Comme vous le mentionnez tous, l'émergence de la PAO a été une sacrée révolution assez extraordinaire à vivre.

[linus]

de mémoire apple avait encore trouvé une liaison "exotique" pour piloter la LW?

A l'époque il n'y avait ni USB, ni ethernet, seulement la liaison série.
Donc la LaserWiriter offrait le top de l'époque, port Serie, LocalTalk, AppleTalk
Le réseau LocalTalk était génial car il s'autoconfigurait, il suffisait de se brancher dessus pour avoir accès à tout ce qui était déjà connecté. Au boulot, l'ensemble des bâtiments étaient cablés LocalTalk ou PhoneNet et il devait bien y avoir dans les 200 Macs et imprimantes ImageWriter et LaserWriter connectés (j'ai oublié si on avait accès à tout). Evidemment ethernet était plus performant mais bien plus cher (cables coaxiaux puis Thin-ethernet). Par ailleurs il faut se souvenir des ignobles nano-réseaux et autres pour mesurer le confort qu'apportait LocalTalk.

Ce message a été modifié par linus - 18 Dec 2022, 19:59.

[trouspinette]

Comme on en est aux vieux souvenirs, ci dessous un modèle que j'ai eu l'occasion de dépanner / entretenir, une Quardritek 1200. Certes pas très longtemps, mais le terme "flasheuse" avait tout son sens, une source lumineuse flashait chaque caractère, présent sur un disque.



Et ici, des disques de polices pour cette Quadritek :



https://picclick.fr/Itek-Corporation-Lot-de....html?refresh=1

[med69]

et oui les photocomposeuses qui ont disparues grâce au postscript
invention française sachant que le postscrip est également basé sur une invention française la courbe de Bézier

https://fr.wikipedia.org/wiki/Photocomposition

[Cyril]

et oui les photocomposeuses qui ont disparues grâce au postscript
invention française sachant que le postscrip est également basé sur une invention française la courbe de Bézier

https://fr.wikipedia.org/wiki/Photocomposition

La Photocomposeuse de ma boite recevait du Postscript !

[3x7]

Ah la la !!
Que de souvenirs…
Ca décrasse les neurones !

Cricket Draw, j'ai connu çà avant l'arrivée d'Illustrator 88.

La découverte du postscript c'est ce qui m'a fait comprendre à l'époque l'intérêt de ces machines à la pomme.
A l'école encore, j'ai manipulé du Mac Plus et un Mac II avec un écran 13 pouces couleurs qui affichait la résolution incroyable de 640X480 !!

J'ai bien connu l'époque des fichiers postscript endommagés que je bricolais avec Simpletext (TextEdit) pour les réparer
au grand soulagement de mes collègues de travail.

On gérait les fontes avec Adobe Type Manager que j'ai bien regretté
ainsi qu'un utilitaire "magique" Complete Undelete qui permettait de récupérer des fichiers (fraîchement) effaçés de la poubelle.


Pit Stop Pro est depuis longtemps un incontournable en PAO et Prépresse.

Par contre je n'ai aucun regret pour les prix des machines et périphériques de l'époque……
40 000 francs pour la laserwriter en 1988 (plus de 6000 € sans compter l'inflation) !!!

[DefKing]

et oui les photocomposeuses qui ont disparues grâce au postscript
invention française sachant que le postscrip est également basé sur une invention française la courbe de Bézier

https://fr.wikipedia.org/wiki/Photocomposition

La Photocomposeuse de ma boite recevait du Postscript !

Bah oui, les Photon fonctionnaient avec des tambours ou des disques contenant les caractres en négatifs. Sans parler des claviers Robotype made in France près de l'hôpital Saint-Anne à Paris et tout ça fonctionnait avec des bandes perforées.
Le PostScript ça a permis de libérer le nombre de polices jusqu'alors assez limité (8).
Mais c'était exaltant de bosser avec ces machines après avoir mis les mains dans la typographie plomb.

Ce message a été modifié par DefKing - 21 Dec 2022, 16:47.

[af001]

ET oui la Laser Writer II c'était une Rolls, tu changeais le four une fois tous les 10 ans et ça repartait comme "en 40"...

Tu avais plaisir le matin quand tu arrivais au travail, d'appuyez sur l'interrupteur d'attendre quelques minutes les lampes vertes clignoter, et ensuite cette page de test avec le grand "&" en plein milieu !

Tout une époque d'un monde fiable, avec des produits testés et validés à leur sortie... Pas besoin d'internet et de 50 mises à jour !

[iAPX]

...
Tout une époque d'un monde fiable, avec des produits testés et validés à leur sortie... Pas besoin d'internet et de 50 mises à jour !

Oui, ça on peut franchement le regretter!

L'accès aux mises-à-jours en continu à amené des produits sortant en étant totalement buggés, et le pire c'est que le client ou le consommateur s'y est habitué et accepte maintenant cela!

[Laszlo Lebrun]

L'accès aux mises-à-jours en continu à amené des produits sortant en étant totalement buggés, et le pire c'est que le client ou le consommateur s'y est habitué et accepte maintenant cela!

Si les consommateurs arrêtaient de se precipiter sur les dernières versions comme si c'etait le saint Graal, les fabricants finiraient par plier.

[iAPX]

L'accès aux mises-à-jours en continu à amené des produits sortant en étant totalement buggés, et le pire c'est que le client ou le consommateur s'y est habitué et accepte maintenant cela!

Si les consommateurs arrêtaient de se precipiter sur les dernières versions comme si c'etait le saint Graal, les fabricants finiraient par plier.

Là aussi on est dans le modèle de la surconsommation, alimentée par le FOMO.

Quand je pense à Windows NT4, avec Microsoft Works et Netscape Navigator 4.7, ou similaire dans le monde Mac (avec IE 4!!!), on avait 90% de ce que les gens utilisent aujourd'hui.
Ce qui a été amené sur les usages qu'on avait est en très grande partie inutile, le seul changement visible étant de consommer 100X plus de ressources!

[jeandemi]

Ha, Windows NT4 !
Très stable, tant qu'on ne changeait rien à la configuration... Le simple fait de passer d'une souris en port COM vers une en PS/2 (ou inversement) suffisait pour avoir un écran bleu au boot!
Je ne parle même pas d'un changement de carte graphique

Dommage qu'il ne supportait pas l'USB, c'était le truc le plus limitant de cet OS, qui fonctionnait particulièrement bien avec des disques SCSI, on pouvait avoir une utilisation lourde de la mémoire virtuelle sans plantage

[iAPX]

...
Je ne parle même pas d'un changement de carte graphique
...

Le pire choix que Microsoft ai fait pour l'avenir: sous prétexte d'augmenter les performances GPU pour être concurrentiel autant que possible, Windows NT4 a passé leurs drivers d'un espace séparé au Kernel, et donc toute bug de driver plante l'OS, alors qu'avant on redémarre juste le driver et hop!
(eh oui j'en ai eu des redémarrage de drivers, notamment en gérant des serveurs Web NT 3.51 à distance avec des "GPU" framebuffers!)

Ça a eu d'énorme conséquences sur Vista qui en est un dérivé, quand ils ont amené d'immenses changement coté drivers GPU uniquement destiné à pourrir la vie des utilisateurs (DRM cette chierie de DRM!), avec des plantages colossaux car ces drivers "validés" étant des merdes immondes car fini à la pisse!

Comme toujours, la commodité a pris le pas sur la sécurité et la stabilité!

Ce message a été modifié par iAPX - 21 Dec 2022, 23:31.

[Cyril]

Avec Mac OS il n'y avait pas de bug

[trouspinette]

Ha, Windows NT4 !
Très stable, tant qu'on ne changeait rien à la configuration... Le simple fait de passer d'une souris en port COM vers une en PS/2 (ou inversement) suffisait pour avoir un écran bleu au boot!
Je ne parle même pas d'un changement de carte graphique

Dommage qu'il ne supportait pas l'USB, c'était le truc le plus limitant de cet OS, qui fonctionnait particulièrement bien avec des disques SCSI, on pouvait avoir une utilisation lourde de la mémoire virtuelle sans plantage

A la même [fin de l'époque NT4], j'ai découvert IRIX sur Silicon Graphics : le bougre NT4 avait - quand même - des lacunes vis à vis de ce type d'Unix ;-)

[iAPX]

Ha, Windows NT4 !
Très stable, tant qu'on ne changeait rien à la configuration... Le simple fait de passer d'une souris en port COM vers une en PS/2 (ou inversement) suffisait pour avoir un écran bleu au boot!
Je ne parle même pas d'un changement de carte graphique

Dommage qu'il ne supportait pas l'USB, c'était le truc le plus limitant de cet OS, qui fonctionnait particulièrement bien avec des disques SCSI, on pouvait avoir une utilisation lourde de la mémoire virtuelle sans plantage

A la même [fin de l'époque NT4], j'ai découvert IRIX sur Silicon Graphics : le bougre NT4 avait - quand même - des lacunes vis à vis de ce type d'Unix ;-)

C'était le but de passer les drivers graphiques au niveau des droits du kernel: augmenter les performances.
Au détriment de la sécurité et de la stabilité. Tout l'inverse des choix qu'on trouverait sur un BSD crédible (pas celui de Apple) !

Le seul Windows NT4 que je porte encore dans mon cœur est la version 64 bits sur base Alpha 21064, avec les outils de développements Visual C++ Microsoft associés, et mon code C-Ansi portable tournant sur un Alpha 64 bits et des PC Intel 32 bits, mais aussi avec Office x86 tournant dessus en émulation, démontrant la valeur amené dans la création de cet OS qui s'est malheureusement cantonné aux x86 par la suite.
Une opportunité manquée!

Ce qui a fait gagner Windows NT, actuellement appelé Windows 11, ça n'est pas l'excellence ni les performances, ça a été la compatibilité créé avec les logiciels antérieur (WoW et le mode Virtuel 86), la compatibilité avec des matériels très peu chers, essentiellement le prix sur l'étiquette en gardant la compatibilité.
Le mode Virtual86 et le WoW étant excellent, techniquement il n'y a rien à redire à cela, c'est probablement la meilleur qualité de NT sous la forme de Windows 2000 puis surtout Windows XP.

Windows XP qui était un OS excellent coté compatibilité et présentation mais incroyablement mauvais pour le "nouveau monde", celui d'Internet, de TCP/IP.
En apparence moderne mais fondamentalement une merde immense, un digne descendant de Windows ME quoique n'en partageant pas les bases!

Ce message a été modifié par iAPX - 23 Dec 2022, 01:06.

[scoch]

Avec Mac OS il n'y avait pas de bug

System 7 était une merveille de stabilité
Côté Windows, je n’ai pas goûté à certains systèmes, me suis contenté de NT4 > W2000 > W7 > W10.

[Laszlo Lebrun]

Ce qui a fait gagner Windows NT, actuellement appelé Windows 11, ça n'est pas l'excellence ni les performances, ça a été la compatibilité créé avec les logiciels antérieurs...

Ça devrait être une évidence.
Linux et BSD le sont aussi. Il n'y a qu'un seul (très) mauvais élève...

[406]

Windows NT…
rien que l'affichage de l'écran de veille suffisait à diviser par plus de 2, la vitesse d'envoi des données sur l'imprimante pendant une impression…

[twist67]

Ce qui a fait gagner Windows NT, actuellement appelé Windows 11, ça n'est pas l'excellence ni les performances, ça a été la compatibilité créé avec les logiciels antérieurs...

Ça devrait être une évidence.
Linux et BSD le sont aussi. Il n'y a qu'un seul (très) mauvais élève...

AppleWorks (anciennement ClarisWorks) fonctionne toujours avec Windows 11.