jeux de l'être et mots fantômes, mots peu courants mais bien réels a définir selon son délire

[Jack the best]

Même racine que "obviously" ?

non obstant : participe présent de [non] obstare : textuellement du latin et sans aucun piège. Même racine que obstacle !

[Dosadi]

Même racine que "obviously" ?

Non ! il ne faut pas confondre obvie et obvier ! ils n'ont pas la meme racine !
sur ce... Bonne nuit !

[Jack the best]

Pour obvier, je rajoute que c'est comme dé-vier mais en Sibérie !

Déjà couché le Dosadi ? Vous y croyez ?

[Wall]

Nonobstant ma parfaite méconnaissance de ce mot, je m'en vais vous proposer une définition d'obvier.

Un obvier est tout simplement un évier oblong. Ainsi :

Curieux : de quoi sert cette oblongue capsule,
D'écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ?

C'est un obvier, ducon, qu'est fait tout en carreaux !
Tu vas donc me l'polir, ça t'fera l'pédoncule.

Armand Rouston, Cinzano de Gerberac, Acte VI, Sc. 29, v. 224-227.

Ce message a été modifié par Wall - 30 Oct 2006, 23:21.

[MacPH]

Pour obvier, je rajoute que c'est comme dé-vier mais en Sibérie !

Déjà couché le Dosadi ? Vous y croyez ?

Et oui, c'est ça les étudiants en Droit !

nonobstant : Nono, le petit robot, cadeau d'Ulysse à Télémaque son fils, se tenait sur le pont et actionnait les cabestans. Voilà ce que recouvre l'acception "nonobsant".

Nonobstant, je l'emploi quand même de temps en temps... Dans le sens de "malgré".

[ManiX]

C'est pourquoi le chirographaire maintient le fort clos.

Quelqu'un avait-il eu le bon goût de relever ce petit calembour de juriste ?

[Jack the best]

Vi ! Moi ! C'était un calembour…bon.
Ou te concernant, un jeu de mots… tard !

[MacPH]

C'est pourquoi le chirographaire maintient le fort clos.

Quelqu'un avait-il eu le bon goût de relever ce petit calembour de juriste ?

+1

Je ne l'ai pas signalé mais ça m'a fait sourire sur le coup.

Ce message a été modifié par MacPH - 30 Oct 2006, 23:35.

[docphil]

j'ai rien compris (pas juriste pour 2 sous moi)

[MacPH]

La forclusion : Lorsqu'un délai est prévu pour entamer une instance, accomplir un acte, exercer un recours, son expiration entraîne le plus souvent, pour la partie, une forclusion, c'est-à-dire la déchéance de la faculté d'agir, de former un recours, etc...

In Lexique des termes juridiques de Serge Guinchard et Gabriel Montagnier, éditions Dalloz.


Celui qui subit la forclusion est forclos

Ce message a été modifié par MacPH - 31 Oct 2006, 00:00.

[Jack the best]

forclos : participe passé de forclore voir le B

['round midnight]

Pour obvier à la dérive linguiste de nos amis juristes dans ce tropique, je vous propose taphophobe.
Et oui, il a peur de quoi le taphophobe ?

Ce message a été modifié par 'round midnight - 31 Oct 2006, 00:05.

[docphil]

je sens que je vais vous abreuver de termes médicaux !

[MacPH]

Pour obvier à la dérive linguiste de nos amis juristes dans ce tropique, je vous propose taphophobe.
Et oui, il a peur de quoi le taphophobe ?

C'est quoi ce délire Powy ? On propose un mot et 2 minutes plus tard on le change ?

[Wall]

Pour obvier à la dérive linguiste de nos amis juristes dans ce tropique, je vous propose taphophobe.
Et oui, il a peur de quoi le taphophobe ?

Salut, 'round !

Le taphophobe est allergique au boulot, bien entendu.


Chaque fois qu'on lui demandait de prier pour les pauvres du pueblo de Santa Maria de Monterrey y de la Concepción, la taphophobie de Mgr Gastón refaisait surface.

Ce message a été modifié par Wall - 31 Oct 2006, 00:13.

['round midnight]

Pour obvier à la dérive linguiste de nos amis juristes dans ce tropique, je vous propose taphophobe.
Et oui, il a peur de quoi le taphophobe ?

C'est quoi ce délire Powy ? On propose un mot et 2 minutes plus tard on le change ?

Nous en étions à obvier me semble-t'il, non ?
Et ma transition définit ce mot.

+++++

Mes salutations Wall. Je rigole toujours autant à chacune des légendes sous cette image !!

Ce message a été modifié par 'round midnight - 31 Oct 2006, 00:15.

[ManiX]

Mes salutations Wall. Je rigole toujours autant à chacune des légendes sous cette image !!

Et moi de même. Mais je me demande où est exposée cette représentation particulièrement touchante des adieux de Maximilien de Bethune avant sa mise à mort par Emilio Zapata en 1492 (on peut dater la scène au costume ridicule du bourreau).

[San Kukai]

Mais je me demande où est exposée cette représentation particulièrement touchante des adieux de Maximilien de Bethune avant sa mise à mort par Emilio Zapata en 1492 (on peut dater la scène au costume ridicule du bourreau).

La raison principale pour laquelle le bourreau de Béthune se couvrait la tête d'une cagoule réside dans son affection taphophobique. Ce mal étrange est caractérisé par la crainte qu'ont les taphophobes d'un contact de leur visage avec les vêtements des condamnés à mort.

Cette peur est née de la croyance en une malédiction lointaine qui poursuivait les exécuteurs publics ayant dérobé les vêtements des condamnés une fois ceux-ci proprement occis, en leur faisant tomber (dans l'ordre) les cheveux, les dents du haut, les ongles, les lobes d'oreilles, les poils des sourcils, les dents du bas, les doigts des pieds, le nez, les pouces, et le reste à l'avenant.

On fait remonter cette croyance aux légionnaires qui s'emparèrent de honteuse manière de la tunique de Jésus et des malheurs épouvantables qui s'abattirent sur chacun d'entre eux (c'est comme ça quand on cherche à faire le malin avec le fils du Tout Puissant et puis c'est tout).

Les Mexicains, grands condamnateurs et hardis pourfendeurs, versés dès leur plus jeune âge dans les basses besognes (torture au fer rouge et au sel gemme, tourments à l'aide de crochets rouillés et autres ladreries de vilaine façon), portaient dès le berceau ce chapeau caractéristique qui n'a pour seule vocation que de laisser les vêtements de leur victime à bonne distance de leur moustache.

En effet, le Mexicain est taphophobe. C'est d'ailleurs à cela qu'on le reconnaît du premier coup d'œil. Ou, comme le Mexicain aime à le dire lui-même (de cet accent caractéristique qu'imite si bien Bernardo à l'aide de ses mains virevoltantes) : Yé souis tafofobé, y yé té merde, gringo !

C'est d'ailleurs la phrase que prononce le Mexicain qui se tient à la porte de son Éminence l'archevêque de Santa Cucufa de los Siete Pecados Capitales y Más Si Afinidades. Ce dernier est contraint de ce fait de se masquer le visage à cause de l'haleine putréfiante qui accompagne chacun des mots du basané plénipotentiaire de la reine des tombeaux. En effet, le taphophobe est halitosique (et inversement, le taphosique est halitophobe, tout comme le taphophique est halitosobe).

Ce message a été modifié par San Kukai - 31 Oct 2006, 09:27.

['round midnight]

En effet, le taphophobe est halitosique (et inversement, le taphosique est halitophobe, tout comme le taphophique est halitosobe).

Par ailleurs, le discours de Maître Kukai nous permet de mettre en valeur un cas scientifique unique, Bernardo, le seul taphophobe qui ne souffrit pas d'halitose (sauf certains jours où il oubliait de se laver les mains après avoir préparé un aïoli).

[ManiX]

4 sur ce topic à 4 heures du mat', est-ce bien raisonnable ?

['round midnight]

Un indice (sérieux, si, si, je vous l'assure) : dans Kill Bill 2, une scène entière est basée sur la taphophobie.

[San Kukai]

Un indice (sérieux, si, si, je vous l'assure) : dans Kill Bill 2, une scène entière est basée sur la taphophobie.

Bon sang, mais c'est bien sûr !
Épitaf et Cénotaf auraient dû me mettre sur la voie… (Mais pas Batdaf, ni Grossebaf…)

The Bride And The Coffin. Dans l'obscurité, tu trouveras la lumière.

[ManiX]

-Et paf !
-oui ?
-non, pas toi Epaf !

['round midnight]

Épitaf et Cénotaf auraient dû me mettre sur la voie…

T'as tout compris l'ami !




...
One night while reading a gruesome tale
he read a passage that made him turn pale
Such horrible news he could not survive
For his beautiful wife had been buried alive
...

The 'Vincent'-Poem, written by Tim Burton.
Inspired by Edgar Allen Poe's 'The Raven' and children's stories by Dr. Seuss.


Ce message a été modifié par 'round midnight - 31 Oct 2006, 05:55.

[Dosadi]

Pour obvier à la dérive linguiste de nos amis juristes dans ce tropique, je vous propose taphophobe.
Et oui, il a peur de quoi le taphophobe ?

C'est quoi ce délire Powy ? On propose un mot et 2 minutes plus tard on le change ?

Nous en étions à obvier me semble-t'il, non ?
Et ma transition définit ce mot.

en effet !

Pour nonobstant : Le terme nonobstant est, selon le cas, un adverbe ou une préposition qui signifie: « sans être empêché par quelque chose, sans s'y arrêter ». En langue commune, il serait accepté d'employer malgré dans ce sens, et l'on dirait alors: « Malgré (nonobstant) le nombre restreint d'inscriptions, le congrès a eu lieu ».

Ce terme peut également être utilisé dans le sens de cependant, toutefois, néanmoins, par contre, pourtant » comme dans l'exemple suivant: « Savoir que l'alcool est nuisible et en boire nonobstant ».

De l'ancien français obstant, provenant lui-même du latin obstans et antis signifiant empêchant, le terme nonobstant introduit une dérogation à une règle dans le langage législatif.

La notion de clause nonobstant a été introduite d'abord dans le droit canon par le pape Innocent III au début du XIIIe siècle en ces termes: Non obtantibus quibuscumque privilegiis (« Non obstant quelques privilèges que ce soient »).

De nos jours, l'expression clause nonobstant est employée à tort pour désigner deux types de dispositions: la première vise les conditions de dérogation à une loi, par exemple à tel article de la Charte canadienne des droits et libertés permettant à certaines personnes de déroger à quelques dispositions de cette charte.

La seconde disposition, que désigne fautivement l'expression clause nonobstant, est celle qui déroge expressément à une loi, comme dans le cas où l'Assemblée nationale adopterait une loi où l'on préciserait que cette dernière s'applique indépendamment de la Charte canadienne.

Il serait accepté d'utiliser clause dérogatoire mais l'expression recommandée par l'Office de la langue française, dans ce cas, est disposition de dérogation, car le terme clause convient expressément pour désigner les dispositions d'une convention (d'un contrat par exemple), ou celles d'un acte unilatéral de nature privée (en l'occurrence d'un testament).

Sources : Larousse du XXe siècle, Office de la langue française.

Ça fait classe de l'employer dans une dissert ! je tente a chaque fois de le placer !


[edit]
Obvier : v.t. ind. (latin, obviare, aller à la rencontre de)

litt. Prévenir (qqch de fâcheux) en prenant les mesures nécessaires, en y faisant obstacle, remédier à.

Ex : obvier à un oubli.

Ce message a été modifié par Dosadi - 31 Oct 2006, 07:02.

[gaspou]

Le taphophobe est allergique au boulot, bien entendu.

Obvieusement, ce WE de quatre jours m'a fait manquer bien des rebondissements ...

[MacPH]

Le taphophobe est celui qui a peur des épitaphes et par extension, qui a peur des cimetières.

['round midnight]

Le taphophobe est celui qui a peur des épitaphes et par extension, qui a peur des cimetières.

Non, tu confonds avec le coïmétrophobe.
La taphophobe est logiquement claustrophobe et thanatophobe. S'il ne l'était pas, il le devient par la force des choses.

[Jack the best]

Bon ! Pour l'instant, vous avez tout faux :
Premier indice :

Vous avez-vu sa casquette ? Et il n'y a pas de quoi attraper une phobie ?

['round midnight]

Je précise que San a trouvé la réponse.