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Forums MacBidouille _ Macbidouille Articles & News : Vos Réactions _ Les revenus iOS vont bientôt dépasser les 1000 milliards de dollars

Écrit par : Lionel 12 Jan 2017, 09:45

Apple nous a habitué à des revenus qui sont totalement déconnectés de notre quotidien et à des ordres de grandeur qu'il est impossible de réellement appréhender. Ce n'est pas fini.
Selon une estimation, les revenus cumulés d'iOS pourraient cette année dépasser le billion (en anglais trillion) de dollars, soit 1000 milliards de dollars.
Cela concerne bien entendu les ventes d'iPhone qui vont atteindre les 1,2 milliards d'unités (un record aussi en la matière) que les revenus générés par iOS.

D'autres bonnes nouvelles (qui tombent à point nommé) sont aussi arrivées. Ainsi les ventes de portables Apple ont significativement rebondi depuis la sortie des nouveaux modèles.
Une autre étude a montré que les ventes d'iPhone aux Etats-Unis ont gagné plusieurs points de parts de marché à la fin de l'année, au détriment des appareils Android.
En Grande-Bretagne aussi les parts de marché de l'iPhone ont progressé (près de 9,1%).
Dans le reste de l'Europe, les parts de marché seraient aussi en hausse.

http://macbidouille.com/news/2017/01/12/les-revenus-ios-vont-bientot-depasser-les-1000-milliards-de-dollars


Écrit par : Zazen 12 Jan 2017, 09:53

Petite coquille : 1 billion (français) = 10 puissance 12, soit 1000 milliards, et non 1 million de milliards.
Et c'est déjà beaucoup d'argent !

Effectivement, ça devient dur à appréhender wink.gif

Écrit par : Oliv333 12 Jan 2017, 09:59

Ce sont les prédictions d'un analyste ...
qui a des actions AAPL à vendre (d'ailleurs le cours vient de prendre + 0,54%) wink.gif

Écrit par : amike 12 Jan 2017, 10:03

Citation (Zazen @ 12 Jan 2017, 10:53) *
Petite coquille : 1 billion (français) = 10 puissance 12, soit 1000 milliards, et non 1 million de milliards.
Et c'est déjà beaucoup d'argent !

Effectivement, ça devient dur à appréhender wink.gif

Billion US = Milliard français
Trillion US = Mille milliards français

rolleyes.gif

Écrit par : Lionel 12 Jan 2017, 10:14

Merci, corrigé.
Ce serait plus simple de parler maintenant pour Apple de moles de dollars.

Écrit par : azer 12 Jan 2017, 10:21

Citation (Zazen @ 12 Jan 2017, 09:53) *
Petite coquille : 1 billion (français) = 10 puissance 12, soit 1000 milliards, et non 1 million de milliards.

un billiard, alors... ?
ou un trillion...
mille milliards de milles sabords !
on s'y perd, moussaillon...

Écrit par : Muludovski 12 Jan 2017, 10:30

MacBidouille a le regret de vous informer que la mort d'Apple est reportée à une date ultérieure. Merci pour votre attention.


Tim Cook démission !

Écrit par : CPascal 12 Jan 2017, 10:44

oui bon les gens pensent mac quand ils parlent d"apple
je n'ai jamais compris la joie procurée par le PROFIT engrangé par suite de NOS achats par une multinationale
CHOUETTE je bois du café XYZ
j'ai lu dans la presse éco que la boite avait fait un bon à la bourse
ah quel bonheur
que je suis heureux d'avoir fait la fortune de ses actionnaires, je vais en reboire tiens !

dry.gif

pauvres gens pauvres gens

ce que ce chiffre signifie c'est la MORT des mac, clairement OUI.
nous avons notre réponse sur les mac fixes et l'intéret de apple sur ses macs "non suffisamment rentables"
le dieu iphone a tout rasé sur son passage,
pas grave les gens qui travaillent iront voir ailleurs
d'ailleurs ayant ma réponse, cook ne fonctionnant pas à l'inventivité mais à la gestion la messe est dite
je m'en vais me renseigner sur les processeurs.
6 mois de gagné merci

Écrit par : fcoull 12 Jan 2017, 10:45

Ce qu'il y a de plus hallucinant c'est qu'ils font 2x plus de revenus que le playstore qui a pourtant 2x plus de downloads.

Écrit par : orpioo 12 Jan 2017, 11:00

Ce n'est pas ce genre de nouvelle qui va décider Cook et Ive à mettre des batteries dignes de ce nom dans les Mac portables ou dans les iPhone.

Écrit par : sgmsg 12 Jan 2017, 11:05

Les sans emplois augmentent au États-Unis, près de 103 millions d'aptes à travailler et sortis des statistiques de chômage, la preuve c'est que Trump s'est fait élire au détriment d'une élite complètement déconnectée de la réalité de leur citoyen... Il y a désormais plus de mexicains qui quittent le pays que ceux qui rentrent. On passera aussi sous silence les Tanguy...

La cause de la croissance du PIB, c'est la dépense obligée pour certain de Obamacare et (probablement aussi la légalisation de la marijuana dans certains états)

Et là, paf, augmentation des ventes d'ordi, augmentation des ventes de iPhone, augmentation des ventes de logicielles de l'Appstore. Tous ça avec des prix qui augmentent.

Et avec en plus le service AppleCare qui est ce qui est... Ainsi que la fermeture légendaire. Etc.

Les déboires du Galaxy 7 ont vraiment des propriétés hallucinogènes



Écrit par : reversi 12 Jan 2017, 11:16

Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 09:45) *
Apple nous a habitué à des revenus qui sont totalement déconnectés de notre quotidien et à des ordres de grandeur qu'il est impossible de réellement appréhender. Ce n'est pas fini.
Selon une estimation, les revenus cumulés d'iOS pourraient cette année dépasser le billion (en anglais trillion) de dollars, soit 1000 milliards de dollars.
Cela concerne bien entendu les ventes d'iPhone qui vont atteindre les 1,2 milliards d'unités (un record aussi en la matière) que les revenus générés par iOS.

D'autres bonnes nouvelles (qui tombent à point nommé) sont aussi arrivées. Ainsi les ventes de portables Apple ontsignificativement rebondi depuis la sortie des nouveaux modèles.
Une autre étude a montré que les ventes d'iPhone aux Etats-Unis ont gagné plusieurs points de parts de marché à la fin de l'année, au détriment des appareils Android.
En Grande Bretagne aussi les parts de marché de l'iPhone ont progressé (près de 9,1%).
Dane le reste de l'Europe, les parts de marché seraient aussi en hausse.

http://macbidouille.com/news/2017/01/12/les-revenus-ios-vont-bientot-depasser-les-1000-milliard-de-dollars


Tiens, c'est marrant, ils ne parlent pas de la baisse de la part de marché de l'iPhone en Chine…

En même temps, on sait que 9to5mac est une des agences de presse d'Apple.

Écrit par : Hebus 12 Jan 2017, 11:26

D'après IDC au niveau ordinateurs Apple prend la 4eme place mondiale avec 0.9% de baisse des ventes

Écrit par : Fafnir 12 Jan 2017, 11:35

Le plus étonnant sur la courbe ce sont les appareils encore en utilisation, surtout après la nouvelle concernant celui qui a gonflé dans un tiroir. tongue.gif

Écrit par : Licorne31 12 Jan 2017, 11:43

Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 09:45) *
(...)
Cela concerne bien entendu les ventes d'iPhone qui vont atteindre les 1,2 milliards d'unités (un record aussi en la matière) que les revenus générés par iOS.
(...)


Population mondiale : ca. 7.5 milliards, en comptant les bébés, les centenaires, et, bien sûr, les pauvres qui ont déjà du mal à manger, alors, un iPhone...
Ce qui veut dire 4 iPhones pour 25 humains.

Pas 4 (en service) pour 25 humains, mais 4 achetés, en 2017, tous les 25 humains.

Suis-je le seul à trouver que ça fait "un peu beaucoup"?

Écrit par : codeX 12 Jan 2017, 11:46

La déception de certains est perceptible laugh.gif laugh.gif

Écrit par : ekami 12 Jan 2017, 11:54

Même si ces chiffres sont impressionnants, tout baser sur iOS reste une stratégie risquée.
Si seulement ils avaient assuré le même succès au Mac, ils auraient assis leur première place sur deux lignes de produits.

Écrit par : Lionel 12 Jan 2017, 11:55

Il n'y a aucune déception. Ceux qui sont déçus du comportement d'Apple aujourd'hui sont aussi ceux qui espéraient contre vent et marée que la société ne fasse pas faillite à une époque.
Maintenant, je suis amusé de voir l'extrapolation que font certains de cette brève.
On ne parle absolument pas de volumes de vente, seulement de cumuls et de parts de marché. Donc, à partir de cela on ne peut prédire le moins du monde les résultats du trimestre d'Apple.

Écrit par : sgmsg 12 Jan 2017, 12:09

Citation (Licorne31 @ 12 Jan 2017, 12:43) *
Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 09:45) *
(...)
Cela concerne bien entendu les ventes d'iPhone qui vont atteindre les 1,2 milliards d'unités (un record aussi en la matière) que les revenus générés par iOS.
(...)


Population mondiale : ca. 7.5 milliards, en comptant les bébés, les centenaires, et, bien sûr, les pauvres qui ont déjà du mal à manger, alors, un iPhone...
Ce qui veut dire 4 iPhones pour 25 humains.

Pas 4 (en service) pour 25 humains, mais 4 achetés, en 2017, tous les 25 humains.

Suis-je le seul à trouver que ça fait "un peu beaucoup"?

Avec les chinois qui achètent locale et qui en plus sont en récession ?
Avec les indiens qui vivent la pire crise financière de l'histoire humaine?
Avec les russes qui subissent les sanctions américaines et otanesques?
Avec les étasuniens sans emplois?
Avec les vénézuéliens subissant l'hyperinflation?
Avec les mexicains et les émeutes dû à l'augmentation du pétrole de plus de 20%?
Avec les guerres civiles et l'ISIS au moyen-orient?
Avec les ukrainiens qui ne rapportent plus de sous à la maison car il ne vont plus travailler en Russie?
Avec les japonais qui achètent plus de couche pour les vieux que pour les enfants?
...


Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 12:55) *
Il n'y a aucune déception. Ceux qui sont déçus du comportement d'Apple aujourd'hui sont aussi ceux qui espéraient contre vent et marée que la société ne fasse pas faillite à une époque.
Maintenant, je suis amusé de voir l'extrapolation que font certains de cette brève.
On ne parle absolument pas de volumes de vente, seulement de cumuls et de parts de marché. Donc, à partir de cela on ne peut prédire le moins du monde les résultats du trimestre d'Apple.

Il doit avoir une brèche de sécurité!

Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 10:45) *
Apple nous a habitué à des revenus qui sont totalement déconnectés de notre quotidien et à des ordres de grandeur qu'il est impossible de réellement appréhender. Ce n'est pas fini.
Selon une estimation, les revenus cumulés d'iOS pourraient cette année dépasser le billion (en anglais trillion) de dollars, soit 1000 milliards de dollars.
Cela concerne bien entendu les ventes d'iPhone qui vont atteindre les 1,2 milliards d'unités (un record aussi en la matière) que les revenus générés par iOS.

D'autres bonnes nouvelles (qui tombent à point nommé) sont aussi arrivées. Ainsi les ventes de portables Apple ont significativement rebondi depuis la sortie des nouveaux modèles.
Une autre étude a montré que les ventes d'iPhone aux Etats-Unis ont gagné plusieurs points de parts de marché à la fin de l'année, au détriment des appareils Android.
En Grande Bretagne aussi les parts de marché de l'iPhone ont progressé (près de 9,1%).
Dane le reste de l'Europe, les parts de marché seraient aussi en hausse.

http://macbidouille.com/news/2017/01/12/les-revenus-ios-vont-bientot-depasser-les-1000-milliard-de-dollars


tongue.gif

Écrit par : yves62 12 Jan 2017, 12:16

je suis étonné de vos chiffres
le chiffre d'affaire pour le troisième trimestre 2016 est de 46,9 milliard et le bénéfice net de 9 milliard
j'ai lu que le chiffre d'affaire était de 215 milliard pour l'année 2016

vu le prix des iPhone je ne pense pas que 1,2 milliard ai été vendu

1,2 milliard : nombre d'Iphone vendu depuis le numéro 1 ?

Écrit par : Hebus 12 Jan 2017, 12:19

Citation (yves62 @ 12 Jan 2017, 12:16) *
je suis étonné de vos chiffres
le chiffre d'affaire pour le troisième trimestre 2016 est de 46,9 milliard et le bénéfice net de 9 milliard
j'ai lu que le chiffre d'affaire était de 215 milliard pour l'année 2016

vu le prix des iPhone je ne pense pas que 1,2 milliard ai été vendu

1,2 milliard : nombre d'Iphone vendu depuis le numéro 1 ?


Oui

Apple vend 200.000.000 d'iPhones par an en gros en ce moment

Écrit par : obs 12 Jan 2017, 12:26

Merci Samsung !

Et c'est pas avec ça que le mac va redevenir une priorité pour Apple…

Écrit par : snooper 12 Jan 2017, 12:33

Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 11:55) *
Maintenant, je suis amusé de voir l'extrapolation que font certains de cette brève.
On ne parle absolument pas de volumes de vente, seulement de cumuls et de parts de marché. Donc, à partir de cela on ne peut prédire le moins du monde les résultats du trimestre d'Apple.


On a quand même des tendances. Le marché du PC représente pour 2016 260M d'unités, et Apple va livrer en gros 18M d'ordis (contre en gros 20M en 2015), ce qui lui permet néanmoins de reprendre la 4ème place à Asus, derrière Lenovo, HP et Dell. Ca c'est pour les volumes.

Pour ce qui concerne les revenus, le prix pratiqué 18M de fois par Apple est supérieur au prix moyen Dell ou HP.

A croire que - encore une fois - le marketing Apple soit en phase avec "son" marché..


Écrit par : divoli 12 Jan 2017, 12:43

Citation (snooper @ 12 Jan 2017, 12:33) *
Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 11:55) *
Maintenant, je suis amusé de voir l'extrapolation que font certains de cette brève.
On ne parle absolument pas de volumes de vente, seulement de cumuls et de parts de marché. Donc, à partir de cela on ne peut prédire le moins du monde les résultats du trimestre d'Apple.


On a quand même des tendances. Le marché du PC représente pour 2016 260M d'unités, et Apple va livrer en gros 18M d'ordis (contre en gros 20M en 2015), ce qui lui permet néanmoins de reprendre la 4ème place à Asus, derrière Lenovo, HP et Dell. Ca c'est pour les volumes.

Pour ce qui concerne les revenus, le prix pratiqué 18M de fois par Apple est supérieur au prix moyen Dell ou HP.

A croire que - encore une fois - le marketing Apple soit en phase avec "son" marché..

Attention à ne pas mélanger la situation plus favorable d'Apple aux USA qu'au niveau mondial. Par exemple, c'est sur le marché US qu'Apple passe devant Asus, pas sur le marché mondial où là Apple reste derrière la multinationale taiwanaise.

Écrit par : raoulito 12 Jan 2017, 12:45

Citation (snooper @ 12 Jan 2017, 11:33) *
Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 11:55) *
Maintenant, je suis amusé de voir l'extrapolation que font certains de cette brève.
On ne parle absolument pas de volumes de vente, seulement de cumuls et de parts de marché. Donc, à partir de cela on ne peut prédire le moins du monde les résultats du trimestre d'Apple.


On a quand même des tendances. Le marché du PC représente pour 2016 260M d'unités, et Apple va livrer en gros 18M d'ordis (contre en gros 20M en 2015), ce qui lui permet néanmoins de reprendre la 4ème place à Asus, derrière Lenovo, HP et Dell. Ca c'est pour les volumes.

Pour ce qui concerne les revenus, le prix pratiqué 18M de fois par Apple est supérieur au prix moyen Dell ou HP.

A croire que - encore une fois - le marketing Apple soit en phase avec "son" marché..


je suis totalement d'accord avec vous deux..
MAIS

j'attend les résultats officiels, promis, après je distribuerais les cordes. Et promis, j'en prendrais une si c'est une raclée biggrin.gif

Écrit par : Hebus 12 Jan 2017, 12:47

En place publique ?

Écrit par : raoulito 12 Jan 2017, 12:47

Citation (Hebus @ 12 Jan 2017, 11:47) *
En place publique ?


à l'iranienne, avec une grue biggrin.gif

Écrit par : zero 12 Jan 2017, 12:59

Citation (codeX @ 12 Jan 2017, 19:46) *
La déception de certains est perceptible laugh.gif laugh.gif

La déception est pour les Mac users avertis. Apple n'a pas de raison d'arrêter de nous vendre des macs bridées au maxi-prix.
Et les gens continuent de croivent ce qu'ils veulent entendre.

Écrit par : Lionel 12 Jan 2017, 13:04

Sauf que je n'ai plus acheté de Mac depuis un bon moment alors que je le faisais (entre boulot et pro) plusieurs fois par an auparavant.
J'upgrade ce que je peux et fais durer le reste.
Ah si, j'ai acheté une machine d'occasion récemment.

Écrit par : snooper 12 Jan 2017, 13:04

Le Macbidouilleur - si sympathique soit-il - n'est pas réellement le coeur de cible de la firme.

Écrit par : Lionel 12 Jan 2017, 13:10

Citation (snooper @ 12 Jan 2017, 13:04) *
Le Macbidouilleur - si sympathique soit-il - n'est pas réellement le coeur de cible de la firme.

Plus largement le vrai Mac fan de longue date, c'est évident.
Apple essaye de se débarrasser de longue date de ces clients fidèles mais surtout exigeants et intransigeants.
- Fin des Apple User Groups,
- fin des Apple Expo...
cette communauté Mac comme on l'appelle encore doit disparaître au bénéfice de clients moins points et surtout moins exigeants.
Apple veut qu'on compare ses produits à des concurrents comme Samsung, pas à un idéal ou un potentiel qu'ils n'ont pas envie de réaliser.

Écrit par : sgmsg 12 Jan 2017, 13:17

J'ai aucun problème qu'Apple cible des clients plus faciles. Mais que cela se fasse au détriment des vieux de la vieille, je trouve ça d'une bêtise sans nom surtout au niveau de profit qu'elle a engendré dans le passé.

Elle aurait pu faire une division pro ou vieux croutons, et demander à Woz d'en prendre les commandes...

Écrit par : divoli 12 Jan 2017, 13:20

Apple est une multinationale cotée en bourse, elle ne fait pas dans le sentiment.

Je vois surtout une aberration dans le fait que des clients aient pu croire qu'ils faisaient partie d'une quelconque "communauté", ou du moins qu'Apple les considérait comme tel. Vu de l'extérieur, on passe pour un con quand on affiche un tel sentiment d'appartenance, c'est comme si quelqu'un disait qu'il fait partie d'une "communauté" de consommateurs de chamallows ou de Kronenbourg 1664.

Écrit par : Hebus 12 Jan 2017, 13:23

Moins exigeant ? On en a accepté des merdes dans les années 90 ... étions nous si exigeant que cela ?

Quand on voit aussi l'importance de l'univers iOS on comprend aussi les choix d'Apple, l'avenir est dans l'ubiquity computing...

http://www.asymco.com/2017/01/11/the-first-trillion-dollars-is-always-the-hardest/

Écrit par : snooper 12 Jan 2017, 13:37

Moins exigeants ?

Bien au contraire. Ces produits sont arrivés à maturité au point qu'ils sont intégrables dans le monde réel en tant qu'ils participent à créer l'économie réelle, puisqu'ils se retrouvent dans les entreprises, sur les bureaux des décideurs, des journalistes, des ingénieurs, etc.. tout en continuant d'être chez les musiciens, les créatifs et autres artistes ayant participé à l'idée de "communauté" d'utilisateurs.

Or pour franchir la porte de ces clients là, il faut au contraire montrer patte blanche et s'intégrer dans le monde plus exigeant qui cultive le "résultat" comme le vigneron cultive la vigne.

En clair, avant de rentrer dans des grosses sociétés tu dois répondre à beaucoup plus d'exigences que quand tu veux rentrer dans la chambre de l'ado qui bidouille son ordi.

Nul besoin de préciser que la pérennisation passe par une réponse claire aux exigences des marchés que l'on vise. C'est ce qu'a fait Apple.

Écrit par : Lionel 12 Jan 2017, 13:40

Citation (snooper @ 12 Jan 2017, 13:37) *
Moins exigeants ?

Bien au contraire. Ces produits sont arrivés à maturité au point qu'ils sont intégrables dans le monde réel en tant qu'ils participent à créer l'économie réelle, puisqu'ils se retrouvent dans les entreprises, sur les bureaux des décideurs, des journalistes, des ingénieurs, etc.. tout en continuant d'être chez les musiciens, les créatifs et autres artistes ayant participé à l'idée de "communauté" d'utilisateurs.

De moins en moins et je pense en fréquenter plus que toi de ces professionnels qui abandonnent.
Citation
Or pour franchir la porte de ces clients là, il faut au contraire montrer patte blanche et s'intégrer dans le monde plus exigeant qui cultive le "résultat" comme le vigneron cultive la vigne.

Juste de l'habitude et une mauvaise réputation de Windows qu'Apple a participé à maintenir.
Citation
En clair, avant de rentrer dans des grosses sociétés tu dois répondre à beaucoup plus d'exigences que quand tu veux rentrer dans la chambre de l'ado qui bidouille son ordi.

Nul besoin de préciser que la pérennisation passe par une réponse claire aux exigences des marchés que l'on vise. C'est ce qu'a fait Apple.

La pérennisation ? Rappelle moi l'évolution des parts de marché d'iOS par rapport à Android ? Leur progression dans le temps ?

Écrit par : snooper 12 Jan 2017, 13:52

Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 13:40) *
La pérennisation ? Rappelle moi l'évolution des parts de marché d'iOS par rapport à Android ? Leur progression dans le temps ?


Nous parlions des Macs, pas des iDevices (qui en termes de revenus, et par conséquent d'investissements, sont mieux placées que leurs compétiteurs)

Je pense également fréquenter les grosses entreprises et je le fais dans le monde entier. Je maintiens que ces marchés ne fluctuent pas comme des Macbidouilleurs de base, à savoir qu'ils adoptent - ou non - un environnement matériel et logiciel qui réponde à plus d'exigences que ledit Macbidouilleur sans que cela soit dénigrant, restrictif ou insultant.

Écrit par : Sgt.Pepper 12 Jan 2017, 14:20

Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 13:10) *
Citation (snooper @ 12 Jan 2017, 13:04) *
Le Macbidouilleur - si sympathique soit-il - n'est pas réellement le coeur de cible de la firme.

Plus largement le vrai Mac fan de longue date, c'est évident.
Apple essaye de se débarrasser de longue date de ces clients fidèles mais surtout exigeants et intransigeants.
- Fin des Apple User Groups,
- fin des Apple Expo...
cette communauté Mac comme on l'appelle encore doit disparaître au bénéfice de clients moins points et surtout moins exigeants.
Apple veut qu'on compare ses produits à des concurrents comme Samsung, pas à un idéal ou un potentiel qu'ils n'ont pas envie de réaliser.

Ben... dites-moi... vous en avez mis du temps !

Tout en le comprenant sur le plan psychosociologique (je devrais plutôt dire : sociopsychologique, en l'occurrence), j'ai toujours été fasciné par la dimension affective définissant le rapport à cette Marque.

MacUser de la premère heure (d'avant les années 90), le seul lien "affectif" que j'ai développé à la Marque est qu'elle est juste associée à une grande part de mes souvenirs (surtouts professionnels). Mais comme je l'ai déjà dit ailleurs, verser sa larmichette sur un titre des Bee Gees parce qu'il nous rappelle un moment émouvant de notre existence est une chose. Idôlatrer ce même groupe à ce seul prétexte me semble franchement infantile.

Le rapport que j'ai toujours eu à Apple, même s'il est construit sur des émerveillements de déballage et de plaisir d'usage, a toujours été fait plutôt de "Whaou, ça déchire", que de "Whaou, j'aime trop Apple".

Âge et maturité font évidemment que, depuis bien des années, je suis bien davantage émerveillé par ce qu'on peut faire de ces outils que les outils eux-mêmes, dont j'ai fini par me contrefoutre. Pourvu qu'ils répondent à mes besoins. Ce ne sont pas des doudous.

Quant à m'intéresser aux motivations de leurs géniteurs, en exigeant d'eux qu'ils veuillent bien me considérer avec affection pour ma grande fidélité et pas comme une carte de paiement, ce serait de l'érotomanie susceptible de placement d'office.
smile.gif

Écrit par : Lionel 12 Jan 2017, 14:25

Citation (Sgt.Pepper @ 12 Jan 2017, 14:20) *
Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 13:10) *
Citation (snooper @ 12 Jan 2017, 13:04) *
Le Macbidouilleur - si sympathique soit-il - n'est pas réellement le coeur de cible de la firme.

Plus largement le vrai Mac fan de longue date, c'est évident.
Apple essaye de se débarrasser de longue date de ces clients fidèles mais surtout exigeants et intransigeants.
- Fin des Apple User Groups,
- fin des Apple Expo...
cette communauté Mac comme on l'appelle encore doit disparaître au bénéfice de clients moins points et surtout moins exigeants.
Apple veut qu'on compare ses produits à des concurrents comme Samsung, pas à un idéal ou un potentiel qu'ils n'ont pas envie de réaliser.

Ben... dites-moi... vous en avez mis du temps !

Tout en le comprenant sur le plan psychosociologique (je devrais plutôt dire : sociopsychologique, en l'occurrence), j'ai toujours été fasciné par la dimension affective définissant le rapport à cette Marque.

MacUser de la premère heure (d'avant les années 90), le seul lien "affectif" que j'ai développé à la Marque est qu'elle est juste associée à une grande part de mes souvenirs (surtouts professionnels). Mais comme je l'ai déjà dit ailleurs, verser sa larmichette sur un titre des Bee Gees parce qu'il nous rappelle un moment émouvant de notre existence est une chose. Idôlatrer ce même groupe à ce seul prétexte me semble franchement infantile.

Le rapport que j'ai toujours eu à Apple, même s'il est construit sur des émerveillements de déballage et de plaisir d'usage, a toujours été fait plutôt de "Whaou, ça déchire", que de "Whaou, j'aime trop Apple".

Âge et maturité font évidemment que, depuis bien des années, je suis bien davantage émerveillé par ce qu'on peut faire de ces outils que les outils eux-mêmes, dont j'ai fini par me contrefoutre. Pourvu qu'ils répondent à mes besoins. Ce ne sont pas des doudous.

Quant à m'intéresser aux motivations de leurs géniteurs, en exigeant d'eux qu'ils veuillent bien me considérer avec affection pour ma grande fidélité et pas comme une carte de paiement, ce serait de l'érotomanie susceptible de placement d'office.
smile.gif

Si tu étais là depuis plus longtemps ou au moins plus attentif, tu aurais déjà eu l'occasion de lire des choses semblables rapportées depuis fort longtemps.
D'ailleurs ma position a toujours été assez claire ici, je prend le parti des utilisateurs, pas de la société. D'ailleurs coller mac et bidouille dans le même nom le prouve, Apple n'a jamais supporté cela.
D'ailleurs tu sembles confondre Mac Fan et Apple Fan. J'ai été le second à l'âge de 15 ans, le premier infiniment plus longtemps.

Écrit par : Sgt.Pepper 12 Jan 2017, 14:35

Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 14:25) *
Si tu étais là depuis plus longtemps ou au moins plus attentif, tu aurais déjà eu l'occasion de lire des choses semblables rapportées depuis fort longtemps.
D'ailleurs ma position a toujours été assez claire ici, je prend le parti des utilisateurs, pas de la société. D'ailleurs coller mac et bidouille dans le même nom le prouve, Apple n'a jamais supporté cela.
D'ailleurs tu sembles confondre Mac Fan et Apple Fan. J'ai été le second à l'âge de 15 ans, le premier infiniment plus longtemps.

Oh, je ne te désignais pas spécialement, Lionel. Mais ton propos illustre comment dire... une espèce de "prise de conscience collective" qui semble s'emparer, peu à peu de certains commentateurs. Sans doute parce qu'il finissent par se rendre compte que passer sa vie à commenter/attendre/réclammer/supposer d'Apple est d'une grande perte de temps. N'as-tu pas toi-même évoqué avoir vu tes enfants grandir "par rétroviseur" ?

Mais puisque tu me réponds, je t'interroge sur ce point :

Pourquoi ne pas dire ouvertement à ce public : "Apple c'est mort, cessons de perdre du temps, élaborons notre plan B et concentrons-nous dessus ?"

unsure.gif

Écrit par : zero 12 Jan 2017, 14:37

Citation (Sgt.Pepper @ 12 Jan 2017, 22:20) *
Âge et maturité font évidemment que, depuis bien des années, je suis bien davantage émerveillé par ce qu'on peut faire de ces outils que les outils eux-mêmes, dont j'ai fini par me contrefoutre. Pourvu qu'ils répondent à mes besoins. Ce ne sont pas des doudous.

Ça n'a pas de sens ce que tu dis là.

Écrit par : divoli 12 Jan 2017, 14:37

Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 14:25) *
D'ailleurs tu sembles confondre Mac Fan et Apple Fan. J'ai été le second à l'âge de 15 ans, le premier infiniment plus longtemps.

Quelle est la différence ? Personnellement, je n'arrive pas à voir où est la différence fondamentale entre idolâtrer un produit de consommation, et idolâtrer la firme que le vend.

Écrit par : zero 12 Jan 2017, 14:41

Etre fan ce n'est forcement idolâtrer.

Écrit par : Muludovski 12 Jan 2017, 14:45


Écrit par : Hebus 12 Jan 2017, 14:46

Citation (Muludovski @ 12 Jan 2017, 14:45) *


laugh.gif

Écrit par : divoli 12 Jan 2017, 14:46

Citation (zero @ 12 Jan 2017, 14:41) *
Etre fan ce n'est forcement idolâtrer.

Par définition, il y a quand même un peu de ça, avec une sorte de dimension affective qui fait que le fan n'a plus vraiment un comportement rationnel.


Écrit par : zero 12 Jan 2017, 14:49

Citation (divoli @ 12 Jan 2017, 22:46) *
Par définition, il y a quand même un peu de ça, avec une sorte de dimension affective qui fait que le fan n'a plus vraiment un comportement rationnel.

Non, pas du tout. On peut idolâtrer sans être fan. C'est courant en religion. Il y en a qui idolâtrent des écrits ou des lieux "saints".

Écrit par : Sgt.Pepper 12 Jan 2017, 14:49

Citation (divoli @ 12 Jan 2017, 14:46) *
Citation (zero @ 12 Jan 2017, 14:41) *
Etre fan ce n'est forcement idolâtrer.

Par définition, il y a quand même un peu de ça, avec une sorte de dimension affective qui fait que le fan n'a plus vraiment un comportement rationnel.

Oui. Tout à fait.
Le hater aussi met une dimension affective tout aussi débile.

Écrit par : Lionel 12 Jan 2017, 14:52

Citation (Sgt.Pepper @ 12 Jan 2017, 14:35) *
Pourquoi ne pas dire ouvertement à ce public : "Apple c'est mort, cessons de perdre du temps, élaborons notre plan B et concentrons-nous dessus ?"

unsure.gif

Parce que ce serait tout simplement faux.
Je le répète, je n'ai pas consacré ces années à Apple, mais à aider ses utilisateurs. Je pense sincèrement qu'il y a encore beaucoup à partager autour du Mac. Mais ne t'inquiète pas, si Apple cesse d'en faire, ou passe à ARM, j'arrête ou plutôt bascule vers une ligne éditoriale visant à aider les gens à passer sous Linux ou Windows.

Citation (divoli @ 12 Jan 2017, 14:37) *
Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 14:25) *
D'ailleurs tu sembles confondre Mac Fan et Apple Fan. J'ai été le second à l'âge de 15 ans, le premier infiniment plus longtemps.

Quelle est la différence ? Personnellement, je n'arrive pas à voir où est la différence fondamentale entre idolâtrer un produit de consommation, et idolâtrer la firme que le vend.

Il n'y a que toi qui vois de l'idolâtrie là dedans. Je n'en vois aujourd'hui que chez certains actionnaires, pas des clients.
Alors oui, j'ai énormément d'affection... pour la communauté de ceux qui utilisent un Mac, pas sur l'outil qui reste un outil. Sauf que maintenant on te vend une règle pour tracer des cercles alors qu'avant on te vendait un compas alors que Microsoft ne proposait que des équerres.

Écrit par : Sgt.Pepper 12 Jan 2017, 14:52

Citation (zero @ 12 Jan 2017, 14:49) *
Non, pas du tout. On peut idolâtrer sans être fan. C'est courant en religion. Il y en a qui idolâtrent des écrits ou des lieux "saints".

Ne joue pas sur les mots. Tout le monde a très bien saisi le sujet. Pas la peine de se lancer dans des débats sémantiques propres à noyer le poisson. smile.gif

Écrit par : zero 12 Jan 2017, 14:53

Citation (Sgt.Pepper @ 12 Jan 2017, 22:49) *
Citation (divoli @ 12 Jan 2017, 14:46) *
Citation (zero @ 12 Jan 2017, 14:41) *
Etre fan ce n'est forcement idolâtrer.

Par définition, il y a quand même un peu de ça, avec une sorte de dimension affective qui fait que le fan n'a plus vraiment un comportement rationnel.

Oui. Tout à fait.
Le hater aussi met une dimension affective tout aussi débile.

Toujours à côté de la plaque (et avec un métro de retard) se brave Pepper. laugh.gif

Écrit par : divoli 12 Jan 2017, 14:53

Citation (Sgt.Pepper @ 12 Jan 2017, 14:49) *
Citation (divoli @ 12 Jan 2017, 14:46) *
Citation (zero @ 12 Jan 2017, 14:41) *
Etre fan ce n'est forcement idolâtrer.

Par définition, il y a quand même un peu de ça, avec une sorte de dimension affective qui fait que le fan n'a plus vraiment un comportement rationnel.

Oui. Tout à fait.
Le hater aussi met une dimension affective tout aussi débile.

Le hater est généralement le fan d'une marque concurrente, il exprime simplement un autre symptôme de la même aliénation mentale.

Écrit par : raoulito 12 Jan 2017, 14:56

Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 13:52) *
Citation (Sgt.Pepper @ 12 Jan 2017, 14:35) *
Pourquoi ne pas dire ouvertement à ce public : "Apple c'est mort, cessons de perdre du temps, élaborons notre plan B et concentrons-nous dessus ?"

unsure.gif

Parce que ce serait tout simulent faux.
Je le répète, je n'ai pas consacré ces années à Apple, mais à aider ses utilisateurs. Je pense sincèrement qu'il y a encore beaucoup à partager autour du Mac. Mais ne t'inquiète pas, si Apple cesse d'en faire, ou passe à ARM, j'arrête ou plutôt bascule vers une ligne éditoriale visant à aider les gens à passer sous Linux ou Windows.

Citation (divoli @ 12 Jan 2017, 14:37) *
Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 14:25) *
D'ailleurs tu sembles confondre Mac Fan et Apple Fan. J'ai été le second à l'âge de 15 ans, le premier infiniment plus longtemps.

Quelle est la différence ? Personnellement, je n'arrive pas à voir où est la différence fondamentale entre idolâtrer un produit de consommation, et idolâtrer la firme que le vend.

Il n'y a que toi qui vois de l'idolâtrie là dedans. Je n'en vois aujourd'hui que chez certains actionnaires, pas des clients.
Alors oui, j'ai énormément d'affection... pour la communauté de ceux qui utilisent un Mac, pas sur l'outil qui reste un outil. Sauf que maintenant on te vend une règle pour tracer des cercles alors qu'avant on te vendait un compas alors que Microsoft ne proposait que des équerres.



et si on attendait les résultats officiels avant d'enterrer qui ou quoi que ce soit biggrin.gif ?

Écrit par : Sgt.Pepper 12 Jan 2017, 15:00

Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 14:52) *
Je le répète, je n'ai pas consacré ces années à Apple, mais à aider ses utilisateurs. Je pense sincèrement qu'il y a encore beaucoup à partager autour du Mac. Mais ne t'inquiète pas, si Apple cesse d'en faire, ou passe à ARM, j'arrête ou plutôt bascule vers une ligne éditoriale visant à aider les gens à passer sous Linux ou Windows.

Bien. Je le reçois.
Je suis juste intrigué par le temps que ça te prend. Cela veut-il dire que tu "crois" encore à du possible positif ?

Mais si OUI, tu appuies cet "espoir" sur quel élément (rationnel) ?

Citation (divoli @ 12 Jan 2017, 14:53) *
Le hater est généralement le fan d'une marque concurrente, il exprime simplement un autre symptôme de la même aliénation mentale.

Je pensais surtout à ceux qui, après avoir "tant aimé", sont entrés dans la détestation. Amour/haine ne valant pas mieux l'un que l'autre.

Écrit par : yves62 12 Jan 2017, 15:08

si tu passes à windows préviens nous à l'avance que l'on se mette sous Prozac

Écrit par : divoli 12 Jan 2017, 15:11

Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 14:52) *
Il n'y a que toi qui vois de l'idolâtrie là dedans. Je n'en vois aujourd'hui que chez certains actionnaires, pas des clients.
Alors oui, j'ai énormément d'affection... pour la communauté de ceux qui utilisent un Mac, pas sur l'outil qui reste un outil. Sauf que maintenant on te vend une règle pour tracer des cercles alors qu'avant on te vendait un compas alors que Microsoft ne proposait que des équerres.

Les actionnaires (je parle des gros actionnaires, pas des quelques fanboys qui ont quelques actions AAPL et avec lesquels tu te chamailles régulièrement) ne sont pas idolâtres, c'est tout le contraire, ils sont aussi froids que ces multinationales; lorsqu'ils les ont pressées comme des citrons et qu'elles ne sont plus assez rentables à leurs yeux, ils vont voir ailleurs.

Quand un fabricant vend une règle pour tracer des cercles, n'importe quel consommateur un tant soit peu sensé n'insiste pas et se tourne vers un fabricant qui vend une règle pour tracer des lignes, il ne chouine pas à longueur de journées parce que son fabricant préféré ne lui propose dorénavant que des règles qui tracent des cercles.

Je pense que tu as le nez dans le guidon depuis tellement d'années que tu n'arrives plus à voir ni sur quoi tu roules ni où tu vas.

Tu dois pourtant être l'utilisateur d'une multitude de produits proposés par une multitude de marques. Est-ce que pour autant tu as les mêmes rapports avec tous ces objets, comme tu en as avec les Mac ? Je suppose que non. Alors quel est ce rapport particulier avec Apple, ou en tout cas avec ses Mac, sinon une forme d'idolâtrie, même "contrariée" ?

Écrit par : Hebus 12 Jan 2017, 15:12

@Raoulito

Je prépare la grue... (Homeland fin de la saison 3, si je ne m'abuse)

Écrit par : goum 12 Jan 2017, 15:13

Citation (Sgt.Pepper @ 12 Jan 2017, 15:00) *
Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 14:52) *
Je le répète, je n'ai pas consacré ces années à Apple, mais à aider ses utilisateurs. Je pense sincèrement qu'il y a encore beaucoup à partager autour du Mac. Mais ne t'inquiète pas, si Apple cesse d'en faire, ou passe à ARM, j'arrête ou plutôt bascule vers une ligne éditoriale visant à aider les gens à passer sous Linux ou Windows.

Bien. Je le reçois.
Je suis juste intrigué par le temps que ça te prend. Cela veut-il dire que tu "crois" encore à du possible positif ?

Mais si OUI, tu appuies cet "espoir" sur quel élément (rationnel) ?

Citation (divoli @ 12 Jan 2017, 14:53) *
Le hater est généralement le fan d'une marque concurrente, il exprime simplement un autre symptôme de la même aliénation mentale.

Je pensais surtout à ceux qui, après avoir "tant aimé", sont entrés dans la détestation. Amour/haine ne valant pas mieux l'un que l'autre.

Peut être qu'on prête plus attention aux défauts qui, contrairement à une époque, ne compensent plus suffisamment les qualités.

Écrit par : Hebus 12 Jan 2017, 15:14

Heu ? Y a un bug...

Écrit par : Sgt.Pepper 12 Jan 2017, 15:14

Citation (Hebus @ 12 Jan 2017, 15:12) *
@Raoulito

Je prépare la grue... (Homeland fin de la saison 3, si je ne m'abuse)

Attention... il est question d'un retour en saison 6 !

(J'ai dit ? Non, j'lai pas dit ! Bon... tant pis !)

Écrit par : Hebus 12 Jan 2017, 15:18

Citation (Sgt.Pepper @ 12 Jan 2017, 15:14) *
Citation (Hebus @ 12 Jan 2017, 15:12) *
@Raoulito

Je prépare la grue... (Homeland fin de la saison 3, si je ne m'abuse)

Attention... il est question d'un retour en saison 6 !

(J'ai dit ? Non, j'lai pas dit ! Bon... tant pis !)


Lionel reviens !

laugh.gif

Désolé biggrin.gif

Pour la série... sa fin m'a fait ignorer la série...

Écrit par : Lionel 12 Jan 2017, 15:24

Citation (Sgt.Pepper @ 12 Jan 2017, 15:00) *

STP arrêt de faire croire qu'il y ait du passionnel dans mes propos. C'est faux. Le terme passionné aurait été plus juste mais même pas juste non plus. Ma vraie passion est de réparer ce qui ne marche pas, et d'améliorer ce qui fonctionne. Je l'ai fait avec ces Mac, des centaines, des jouets, des téléviseurs, lave-vaisselle, la-linge.....
Si je critique Apple, c'est qu'à mes yeux elle le mérite. Je sais que ça te gène, mais ce n'est pas en essayant de me faire passer pour un "malade" que tu me changeras. Je suis certes fidèle, surtout à mes principes. Va plutôt voir du côté de la direction d'Apple, ils ont certainement plus besoin de toi que nous.

Citation (divoli @ 12 Jan 2017, 15:11) *
Je pense que tu as le nez dans le guidon depuis tellement d'années que tu n'arrives plus à voir ni sur quoi tu roules ni où tu vas.

Tu connais l'arbre qui cache la forêt ?
Je sais très bien où je vais, et j'ai l'immense chance dans tous les cas que cela ne dépende pas d'Apple, contrairement à d'autre. Tu confonds liberté de parole (ici absolue) et autre chose.

Écrit par : El Bacho 12 Jan 2017, 15:25

Citation (fcoull @ 12 Jan 2017, 10:45) *
Ce qu'il y a de plus hallucinant c'est qu'ils font 2x plus de revenus que le playstore qui a pourtant 2x plus de downloads.


Ça n'a rien d'hallucinant. Une proportion importante d'utilisateurs Android vit dans une logique de la gratuité.

Quand on s'achète un iPhone (ou un smartphone Android premium) qui coûte plus cher qu'un modèle Android de base, ça n'est pas uniquement parce qu'on est un fanboy/dans une logique d'achats ostentatoires, etc. C'est parce qu'on estime que le modèle va bien fonctionner pour des fonctions avancées, pour faire autre chose que des coups de fil, l'agenda ou quelques réseaux sociaux. Du coup, on est plus enclin à payer aussi un supplément pour une appli qui fait quelque chose de plus qu'un truc lambda. Je n'ai par exemple aucun complexe à avoir payé deux ou trois fois pour Tweetbot, c'est un client bien plus confortable que l'officiel de Tweeter.
À l'inverse, pas mal de gens sous Android aujourd'hui le sont par défaut, parce que 95 % des portables proposés en magasin tournent sous Android. Ils n'ont pas forcément besoin ou envie d'aller plus loin que de télécharger le client officiel Facebook sur le Play Store pour l'usage qu'ils font de leur appareil.

Après, il y a la question des jeux, et le modèle fremium ou free-to-play, qui a plutôt émané d'Android, s'est aussi généralisé sur iOS, donc ça n'est plus forcément un facteur majeur. Et enfin, il y a le piratage, qui est quand même plus complexe sur iOS.

Tout ça, d'ailleurs, implique que les start-ups qui veulent sortir une appli payante ont plutôt intérêt à démarrer par la version iOS (la question du support joue aussi d'ailleurs), ce qui fait qu'il y a un marché plus dynamique sur iOS.

Écrit par : Sgt.Pepper 12 Jan 2017, 15:31

Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 15:24) *
Citation (Sgt.Pepper @ 12 Jan 2017, 15:00) *

STP arrêt de faire croire qu'il y ait du passionnel dans mes propos. C'est faux. Le terme passionné aurait été plus juste mais même pas juste non plus. Ma vraie passion est de réparer ce qui ne marche pas, et d'améliorer ce qui fonctionne. Je l'ai fait avec ces Mac, des centaines, des jouets, des téléviseurs, lave-vaisselle, la-linge.....
Si je critique Apple, c'est qu'à mes yeux elle le mérite. Je sais que ça te gène, mais ce n'est pas en essayant de me faire passer pour un "malade" que tu me changeras. Je suis certes fidèle, surtout à mes principes. Va plutôt voir du côté de la direction d'Apple, ils ont certainement plus besoin de toi que nous.

Ben ? Qu'est ce qui te prend ? Tu me prêtes des sentiments que je n'ai pas. Ma question était sincère. Je n'y mettais aucune aggressivité. Juste le désir de mieux te comprendre. On parle souvent de la feuille de route d'Apple. Je pensais à la tienne et à celle de MB.

Je ne saisis pas ce qui te pousse à me renvoyer "chez Apple", dont j'ai suffisamment dit que je m'en battais les couilles force 15 (ce qui est un peu dangereux, c'est vrai).

Bon. Ben voilà comment pourrir une discussion.

Merci pour tout, l'ami. Compris.

Écrit par : divoli 12 Jan 2017, 15:40

Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 15:24) *
Citation (divoli @ 12 Jan 2017, 15:11) *
Je pense que tu as le nez dans le guidon depuis tellement d'années que tu n'arrives plus à voir ni sur quoi tu roules ni où tu vas.

Tu connais l'arbre qui cache la forêt ?
Je sais très bien où je vais, et j'ai l'immense chance dans tous les cas que cela ne dépende pas d'Apple, contrairement à d'autre. Tu confonds liberté de parole (ici absolue) et autre chose.

Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire.

Es-tu sûr d'être encore capable d'avoir suffisamment de recul, alors que depuis 16 ans tu écris quotidiennement des news sur ce site concernant l'actualité Apple, ce qui est loin d'être anodin ?

Enfin bon, j'arrête là, je ne veux pas polémiquer, c'était juste un élément de réflexion, prend-le comme tu veux.

Écrit par : Lionel 12 Jan 2017, 16:20

Citation (divoli @ 12 Jan 2017, 15:40) *
Es-tu sûr d'être encore capable d'avoir suffisamment de recul, alors que depuis 16 ans tu écris quotidiennement des news sur ce site concernant l'actualité Apple, ce qui est loin d'être anodin ?

Je le pense, oui, ne serait-ce que parce que je ne suis dans ce monde que peu de temps dans une journée et fais autre chose l'essentiel du temps.

Écrit par : Muludovski 12 Jan 2017, 16:26

De ce que je constate, et que j'essaie de dire d'une forme ou d'une autre, parfois constructive ou parfois provocante, c'est justement un grand manque de recul et de capacité à l'autocritique. Affirmer ne pas agir ici à l'affect alors qu'il n'y a quasiment que de ça, et de façon criante (contenu des news, réactions face aux soutiens ou au contraire aux "opposants") montre bien cette absence de recul. Je sens beaucoup d'aigreur et de frustration vis à vis d'Apple, et je pense qu'il serait beaucoup plus sain de l'affirmer clairement (ce qui pourrait amener des discussions intéressantes sur les faits, les raisons) plutôt que de contaminer la ligne éditoriale et la modération et obtenir ce résultat si déséquilibré, et si peu rigoureux.

Écrit par : Oliv333 12 Jan 2017, 16:57

Citation (Muludovski @ 12 Jan 2017, 16:26) *
De ce que je constate, et que j'essaie de dire d'une forme ou d'une autre, parfois constructive ou parfois provocante, c'est justement un grand manque de recul et de capacité à l'autocritique. Affirmer ne pas agir ici à l'affect alors qu'il n'y a quasiment que de ça, et de façon criante (contenu des news, réactions face aux soutiens ou au contraire aux "opposants") montre bien cette absence de recul. Je sens beaucoup d'aigreur et de frustration vis à vis d'Apple, et je pense qu'il serait beaucoup plus sain de l'affirmer clairement (ce qui pourrait amener des discussions intéressantes sur les faits, les raisons) plutôt que de contaminer la ligne éditoriale et la modération et obtenir ce résultat si déséquilibré, et si peu rigoureux.

Si le contenu éditorial de MB ne te plait pas, tu es libre d'aller voir ailleurs !
Personnellement je te trouve tellement critique à l'égard de ce site (sur des aspects émotionnels et affectifs ("aigreur", "frustration", "manque de recul", etc ...) et pas du tout rationnels et argumentés) que je me demande ce que tu fais encore là ... Peut être aimes tu te faire du mal ???

Écrit par : Muludovski 12 Jan 2017, 17:05

Citation (Oliv333 @ 12 Jan 2017, 16:57) *
Si le contenu éditorial de MB ne te plait pas, tu es libre d'aller voir ailleurs !


Bon sang mais c'est bien sûr, comment n'y ai-je pas pensé plus tôt ?! Merci beaucoup pour ce conseil avisé et ta clairvoyance ! Aaaaaah, je revis déjà...

Écrit par : Lionel 12 Jan 2017, 17:05

Citation (Muludovski @ 12 Jan 2017, 17:05) *
Citation (Oliv333 @ 12 Jan 2017, 16:57) *
Si le contenu éditorial de MB ne te plait pas, tu es libre d'aller voir ailleurs !


Bon sang mais c'est bien sûr, comment n'y ai-je pas pensé plus tôt ?! Merci beaucoup pour ce conseil avisé et ta clairvoyance ! Aaaaaah, je revis déjà...

Je prend bonne note de ton départ.

Écrit par : g4hd 12 Jan 2017, 17:15

Apple est en bonne santé financière.
On dira ce qu'on veut : mieux vaut être riche et en bonne santé que pauvre et malade !

C'est alors possible qu'Apple continue à entretenir une danseuse qui est la gamme Mac.

Ce qui me fait dire cela est un détail que nous voyons tous sans y prêter plus d'attention : la dimension impressionnante des magasins AppleStore.
Pour celui que je visite de temps en temps, il y a un gros tiers d'espace pour les gammes ordinateurs, un petit tiers pour les tablettes et les montres et un tiers pour les téléphones et accessoires.
Imaginez demain une disparition sensible de l'intérêt pour les ordinateurs… cela se reporterait sur les tablettes qui ne jouent pas vraiment dans la cour des ordis.
Comme la gamme des montres est tout sauf une réussite et ils ne sont pas assez crétins pour ne pas le constater…
Bref ! ces magasins AppleStore sont vastes, il faut les remplir et ne pas oublier que chacun de ces points de vente est une antenne de SAV avec un nombre considérable d'employés (là, je ne sais pas combien… je vois juste qu'ils sont nombreux, ça ne veut rien dire !!!).
Aussi, je me dis que ce n'est pas mort pour les Mac, il y aura sûrement des évolutions vers les terminaux icloudés… il faudrait juste que ce soit plus efficace et plus ouvert vers Dropbox ou autres du même genre.
Cette dernière remarque parce que je ressens bien qu'Apple veut se garder des fonctionnalités pour son iCloud, en s'arrangeant pour gêner les concurrents.

Écrit par : FolasEnShort 12 Jan 2017, 17:16

Citation (Muludovski @ 12 Jan 2017, 17:05) *

rolleyes.gif

Écrit par : Zazen 12 Jan 2017, 17:37

Citation (Muludovski @ 12 Jan 2017, 17:26) *
(...)

https://www.youtube.com/watch?v=AfpSRnahQig

wink.gif

Écrit par : vlady 12 Jan 2017, 17:38

Citation (El Bacho @ 12 Jan 2017, 15:25) *
Citation (fcoull @ 12 Jan 2017, 10:45) *
Ce qu'il y a de plus hallucinant c'est qu'ils font 2x plus de revenus que le playstore qui a pourtant 2x plus de downloads.


Ça n'a rien d'hallucinant. Une proportion importante d'utilisateurs Android vit dans une logique de la gratuité.

Quand on s'achète un iPhone (ou un smartphone Android premium) qui coûte plus cher qu'un modèle Android de base, ça n'est pas uniquement parce qu'on est un fanboy/dans une logique d'achats ostentatoires, etc. C'est parce qu'on estime que le modèle va bien fonctionner pour des fonctions avancées, pour faire autre chose que des coups de fil, l'agenda ou quelques réseaux sociaux. Du coup, on est plus enclin à payer aussi un supplément pour une appli qui fait quelque chose de plus qu'un truc lambda. Je n'ai par exemple aucun complexe à avoir payé deux ou trois fois pour Tweetbot, c'est un client bien plus confortable que l'officiel de Tweeter.
À l'inverse, pas mal de gens sous Android aujourd'hui le sont par défaut, parce que 95 % des portables proposés en magasin tournent sous Android. Ils n'ont pas forcément besoin ou envie d'aller plus loin que de télécharger le client officiel Facebook sur le Play Store pour l'usage qu'ils font de leur appareil.

Après, il y a la question des jeux, et le modèle fremium ou free-to-play, qui a plutôt émané d'Android, s'est aussi généralisé sur iOS, donc ça n'est plus forcément un facteur majeur. Et enfin, il y a le piratage, qui est quand même plus complexe sur iOS.

Tout ça, d'ailleurs, implique que les start-ups qui veulent sortir une appli payante ont plutôt intérêt à démarrer par la version iOS (la question du support joue aussi d'ailleurs), ce qui fait qu'il y a un marché plus dynamique sur iOS.


Je crois que la clientèle Apple ayant le pouvoir d'achat clairement supérieur est plus enclin d'acheter le soft qui est, en général, mieux finit est plus abouti (il suffit, par exemple, de comparer la gueule de Vlc Mac et Windows/Linux, il n'y pas photo). On est loin de la culture de racler l'internet pour accumuler le soft piraté et les cracks qui vont avec...

Écrit par : PAX3 12 Jan 2017, 17:39

et ca rogne encore sur la RAM et les SSD...

Écrit par : fcoull 12 Jan 2017, 18:11

Citation (vlady @ 12 Jan 2017, 17:38) *
Citation (El Bacho @ 12 Jan 2017, 15:25) *
Citation (fcoull @ 12 Jan 2017, 10:45) *
Ce qu'il y a de plus hallucinant c'est qu'ils font 2x plus de revenus que le playstore qui a pourtant 2x plus de downloads.


Ça n'a rien d'hallucinant. Une proportion importante d'utilisateurs Android vit dans une logique de la gratuité.

Quand on s'achète un iPhone (ou un smartphone Android premium) qui coûte plus cher qu'un modèle Android de base, ça n'est pas uniquement parce qu'on est un fanboy/dans une logique d'achats ostentatoires, etc. C'est parce qu'on estime que le modèle va bien fonctionner pour des fonctions avancées, pour faire autre chose que des coups de fil, l'agenda ou quelques réseaux sociaux. Du coup, on est plus enclin à payer aussi un supplément pour une appli qui fait quelque chose de plus qu'un truc lambda. Je n'ai par exemple aucun complexe à avoir payé deux ou trois fois pour Tweetbot, c'est un client bien plus confortable que l'officiel de Tweeter.
À l'inverse, pas mal de gens sous Android aujourd'hui le sont par défaut, parce que 95 % des portables proposés en magasin tournent sous Android. Ils n'ont pas forcément besoin ou envie d'aller plus loin que de télécharger le client officiel Facebook sur le Play Store pour l'usage qu'ils font de leur appareil.

Après, il y a la question des jeux, et le modèle fremium ou free-to-play, qui a plutôt émané d'Android, s'est aussi généralisé sur iOS, donc ça n'est plus forcément un facteur majeur. Et enfin, il y a le piratage, qui est quand même plus complexe sur iOS.

Tout ça, d'ailleurs, implique que les start-ups qui veulent sortir une appli payante ont plutôt intérêt à démarrer par la version iOS (la question du support joue aussi d'ailleurs), ce qui fait qu'il y a un marché plus dynamique sur iOS.


Je crois que la clientèle Apple ayant le pouvoir d'achat clairement supérieur est plus enclin d'acheter le soft qui est, en général, mieux finit est plus abouti (il suffit, par exemple, de comparer la gueule de Vlc Mac et Windows/Linux, il n'y pas photo). On est loin de la culture de racler l'internet pour accumuler le soft piraté et les cracks qui vont avec...


Faudrait comparer l'ARPU des utilisateurs "haut de gamme" de tels android (type Samsung Galaxy S7/S8), je suis sur qu'on serait pas si éloigné de celui d'Apple. Donc ce n'est pas une question d' OS, juste une question de prix de device et du pouvoir d'achat des acheteurs.

Écrit par : PierreH 12 Jan 2017, 18:23

Citation (Lionel @ 12 Jan 2017, 09:45) *
En Grande Bretagne aussi les parts de marché de l'iPhone ont progressé (près de 9,1%).


Parce que le prix a été fixé pré-Brexit, et n'a pas été ajusté une fois que la livre sterling s'est pétée la figure... du coup les gens ont fait leur achat plus tôt que prévu parce que au moment de la mise à jour du prix, l'iPhone va augmenter très sérieusement outre-Manche !

Par exemple, un iPhone 7s en 128 vaut presque 100€ de moins à Londres qu'à Paris, alors qu'au moment du lancement, c'était le même prix à quelques euros près...

Écrit par : El Bacho 12 Jan 2017, 18:24

Ce qu'on constate, c'est que même pour du logiciel équivalent (du style parité de fonctions sur iOS et Android, code développé en parallèle), le CA pour iOS reste supérieur à celui de la version Android.
Je ne sais pas si ça reflète en revanche les parts de marché des portables premium entre l'iPhone et les Android haut de gamme. Et je ne sais pas non plus dans quelle mesure le comportement de ces possesseurs d'Android premium est proche de celui des possesseurs d'iPhones ou des autres utilisateurs Android.

Ce que je peux dire sans trop de risque de me tromper, c'est que Google a beaucoup fait la promotion d'Android (par opposition aussi bien sûr à l'iPhone) autour de la notion de "free", qui a évidemment un double sens : libre et gratuit. Donc, il y a peut-être plus de tolérance sur Android pour le modèle adware et gratuit (le fonds de commerce traditionnel de Google) que sur le payant. On a d'ailleurs parfois le modèle payant sur l'App Store et le modèle adware sur le Play Store pour la même appli. Ça serait donc aussi intéressant d'avoir les rentrées publicitaires liées aux applis pour Google et les éditeurs qui jouent le jeu, à mon avis l'écart se réduirait (même si l'App Store peut conserver l'avantage du CA total).

Écrit par : salamandre100 12 Jan 2017, 18:28

Je pense que ce serait vraiment utile de (re)préciser dans cette news que ces chiffres couvrent une période de 10 ans.

Écrit par : hellomorld 12 Jan 2017, 19:02

Citation (CPascal @ 12 Jan 2017, 10:44) *
ce que ce chiffre signifie c'est la MORT des mac, clairement OUI.
nous avons notre réponse sur les mac fixes et l'intéret de apple sur ses macs "non suffisamment rentables"
le dieu iphone a tout rasé sur son passage,


Sachant que pour produire des applications iOS, il faut un mac, on peut se dire qu'au moins un modèle va rester au catalogue smile.gif

Écrit par : baron 12 Jan 2017, 20:59

@ Muludowski : si un de tes messages est effacé, ce n'est pas une erreur.
Le poster derechef en est une.
Tu as gagné une semaine de repos (pour commencer…)

Écrit par : Gallows Pole 12 Jan 2017, 21:35

Citation (El Bacho @ 12 Jan 2017, 18:24) *
Ce que je peux dire sans trop de risque de me tromper, c'est que Google a beaucoup fait la promotion d'Android (par opposition aussi bien sûr à l'iPhone) autour de la notion de "free", qui a évidemment un double sens : libre et gratuit. Donc, il y a peut-être plus de tolérance sur Android pour le modèle adware et gratuit (le fonds de commerce traditionnel de Google) que sur le payant.


Salut,

Le modèle que tu décris est malheureusement en train de s'effriter.
Les nouveaux appareils Google (les Pixel et Pixel +) se rapprochent assez de la philosophie Apple : des appareils relativement limités (pas le dernier hardware, pas de carte SD, de la mémoire juste ce qu'il faut), très chers (par ailleurs, pas dispo partout ! Sauf erreur de ma part, pas encore proposés en France !) et... fermés ! Google a tout fait pour que la version d'Android proposée avec ces smartphones soit bel et bien la seule utilisée ! Il a été très difficile de sortir une ROM Custom...
Et cela risque de donner la ligne tenue par Google pour Android :-(

Bref, la rigolade avec les bidouilles et les ROM customs sous Android, cela risque de bientôt ne plus être le cas :-)

D'ailleurs tous les grands fabricants ont toujours suivi cette ligne : customiser un Samsung, un LG ou un Sony n'a pas toujours été une sinécure !

A+

Écrit par : raoulito 12 Jan 2017, 22:36

Citation (salamandre100 @ 12 Jan 2017, 17:28) *
Je pense que ce serait vraiment utile de (re)préciser dans cette news que ces chiffres couvrent une période de 10 ans.


clairement si c'était cette année, Apple pourrait racheter toutes les bourses nationales hahaha

Écrit par : __otto__ 12 Jan 2017, 23:31

Citation (El Bacho @ 12 Jan 2017, 16:25) *
Ça n'a rien d'hallucinant. Une proportion importante d'utilisateurs Android vit dans une logique de la gratuité.

Les gens qui peuvent balancer un smic dans un téléphone (tout les ans tongue.gif ) ont peut-être plus les moyens de payer des applications que le smicard...

Puis bon comme ça a plus ou moins été dit par sgmsg, on assise à la liquidation au niveau mondiale des classes moyennes... d'ici quelques années si un cataclysme financier ne nous tombe pas sur la tête entre temps (les banquiers de la haute ont tendances à être suicidé depuis des mois déjà),il n'y aura plus grand monde pour se payer des produits Apple...

Écrit par : canaan 12 Jan 2017, 23:50

Mille milliards de dollars… Henri Verneuil, 1982… Le profit, la mondialisation, les trusts et leurs patrons avec une cible dans le dos… https://www.youtube.com/watch?v=ECCGvQ4AkBA

Écrit par : El Bacho 13 Jan 2017, 00:00

Le SMIC mensuel est de 1480 € bruts (pour 35 heures/semaine), ce qui me semble malgré tout un peu plus que le prix de vente moyen d'un iPhone dernière génération.

Quant au reste, il faut savoir que quand on se réfère à sgmsg, on se réfère à un "économiste" qui ne maîtrise pas des concepts comme la règle de 3, qui croit que l'on peut modifier le cours d'une action en détenant 1000 titres lambda, et qui mêle à certains faits plus ou moins établis des lectures délirantes et conspirationnistes. Si on m'avait fait bouffer trois pots de Laxarine et que le seul papier à ma disposition était des feuilles sur lesquelles on avait imprimé ses messages rectum versum, je préfèrerais faire sans ce papier, parce qu'on se salira moins en s'en passant.

Écrit par : __otto__ 13 Jan 2017, 00:16

Citation (El Bacho @ 13 Jan 2017, 01:00) *
Le SMIC mensuel est de 1480 € bruts (pour 35 heures/semaine), ce qui me semble malgré tout un peu plus que le prix de vente moyen d'un iPhone dernière génération.

Un ordre de grandeur ça te dit rien?



Citation (El Bacho @ 13 Jan 2017, 01:00) *
Quant au reste, il faut savoir que quand on se réfère à sgmsg, on se réfère à un "économiste" qui ne maîtrise pas des concepts comme la règle de 3, qui croit que l'on peut modifier le cours d'une action en détenant 1000 titres lambda, et qui mêle à certains faits plus ou moins établis des lectures délirantes et conspirationnistes.

Tu sais, j'étais un méchant conspirationiste quand je parlais des écoutes de masses... maintenant que snowden est passé par là je suis redevenu normal...
Et pour ce qui est des données économiques, j'ai la triste de chance d'avoir été un grand fou à écouter des gens qui ne donnent pas les mêmes infos que le monde... mais qui eux, au moins, ont vu arriver la crise de 2008 par exemple qui n'est qu'une cacahuète à coté de ce qui nous pends au nez... voir ce qui se passe en inde en ce moment...

Écrit par : baron 13 Jan 2017, 03:33

El Bacho, tu as vu la manière dont tu parles des gens ?
Modère-toi, s'il te plaît.

Écrit par : Hebus 13 Jan 2017, 05:14

Prévoir qu'une crise du système capitaliste va arriver de manière cyclique ce n'est pas une prouesse.... il faudrait que la prédiction soit datée avec précision et les raisons détaillées pour que cela m'impressionne.

@baron

Y a du taff pour toi, le plus dur étant d'être juste...

Écrit par : sgmsg 13 Jan 2017, 05:32

Citation (Hebus @ 13 Jan 2017, 06:14) *
Prévoir qu'une crise du système capitaliste va arriver de manière cyclique ce n'est pas une prouesse....

Tu parles d'une crise des 4 à 5 ans en moyenne ou d'une méga-crise qui arrive aux 70-80 ans?

Citation
il faudrait que la prédiction soit datée avec précision et les raisons détaillées pour que cela m'impressionne.

Un comme dans l'autre, quelques rares autistes y arrivent avec plus de précision. Mais quant aux autres qui font mouche, ils sont initiés et avertit d'avance pour se retirer juste à temps...

Sinon, tu écoutes CNN, Jim Cramer, et autres majorettes et ça donnera ce que ça donnera...

Écrit par : sgmsg 13 Jan 2017, 05:54

J'en profite pour faire un petit clin d’œil à un article paru dans une des belles aventures de Lionel :

http://macbidouille.com/news/2016/04/08/iphone-lavenir-nest-plus-aussi-rose Article basé en parti sur des données micro-économiques.

http://www.tf1.fr/tf1/auto-moto/news/projet-titan-l-apple-serait-bien-abandonnee-8419767.html pour se concentrer sur le volet logiciel seul de la voiture autonome.

Peut-on conclure, que Tim est un lecteur assidu de MacBidouille?

Écrit par : Hebus 13 Jan 2017, 11:33

Citation
1637 : Crise des tulipes aux Pays-Bas - Après plusieurs années de spéculation, les prix s’effondrent, provoquant de nombreuses faillites. C’est le premier exemple de bulle spéculative.

1720 : krach financier - En 1720, à quelques mois d’intervalle, deux crises financières interviennent en France et en Angleterre concernant les titres de compagnies exploitant les ressources du Nouveau Monde, la Compagnie des mers du Sud et la Compagnie du Mississippi de John Law. Ces crises sont connues sous le nom de South Sea Bubble et Mississippi Bubble. La Révolution financière britannique est affectée.

1780 : naissance du capitalisme anglais

1792 : « The Panic » de 1792 - Les prêts massifs de la première Banque centrale américaine, créée en 1791, font monter rapidement la corbeille. Mais la remontée des taux provoque une crise boursière.

1797 : crise monétaire - Le 26 février 1797, la Banque d’Angleterre, à court de réserves, décide de suspendre les paiements en espèces devant l’afflux des demandes de conversion auxquelles les banques du pays sont confrontées. Des bruits d’invasion ont en effet conduit une foule de particuliers, fermiers et petits commerçants à retirer leurs avoirs auprès des banques de province. La banqueroute de plusieurs d’entre elles renforcera le mouvement et il en résultera ce qui est considéré comme la première panique bancaire.

1810 : crise du crédit - En 1810, alors que l’Angleterre est soumise au blocus de Napoléon, le système de crédit s’effondre, provoquant de nombreuses faillites. Les causes en sont multiples au-delà du blocus lui-même. D’une part, la livre, détachée de l’or pour ne pas augmenter les impôts en dépit de la situation de guerre, était minée par l’abus du crédit et par l’inflation. D’autre part, l’Angleterre était confrontée à des difficultés de recouvrement de ses ventes en Amérique du Sud. Enfin, la politique des licences et la contrebande avaient conduit à une réduction des réserves bancaires. Le marasme qui s’ensuivit donna notamment naissance au luddisme.

1817 : récession

1819 : crise financière d’origine américaine - La crise de 1819 est la première crise financière de grande ampleur aux États-Unis. Elle marque la fin de l’expansion qui a suivi la Guerre de 1812, dont le financement avait asséché les réserves bancaires et conduit à une suspension des paiements en espèces en 1814. Il en est résulté une inflation des émissions monétaires privées qui se sont investies dans des placements fonciers spéculatifs avant que la Banque centrale (Second Bank of the United States) n’engage une politique restrictive qui provoquera une vague de faillites et une profonde récession agricole et industrielle.

1825 : crise économique à partir de la Grande-Bretagne - crise de surproduction industrielle, première crise capitaliste. En 1825, à la suite de spéculations intenses sur les investissements latino-américains (banques, assurances, armement de bateaux, construction de canaux...), le cours de ces valeurs s’effondre à la Bourse de Londres. De nombreuses banques font banqueroute et, dans la seule année 1826, environ 3300 entreprises font faillite. Cette crise, qui a principalement touché la Grande-Bretagne, est l’une des premières crises boursières de l’histoire.

1836-39 : En 1836, l’Angleterre connaît un nouveau krach boursier à la suite de la décision du président américain Andrew Jackson de subordonner la vente de terres d’État à un paiement en métaux précieux. Cette décision donne un brusque coup d’arrêt à la spéculation foncière en Amérique. Les banques américaines ayant contracté des emprunts à Londres, la crise financière touche durement le Royaume-Uni et aura des répercussions jusqu’en Allemagne. Peu après, le 10 mai 1837, la bulle spéculative éclate aux États-Unis lorsque les banques américaines suspendront leurs paiements en espèces. Récession en 1837.

1846-48 : crise de sous-production agricole- Crise économique à partir de la Grande-Bretagne - En Angleterre et en France, l’engouement pour les actions des compagnies de chemin de fer et la sous-estimation du coût des travaux d’investissement ont fait monter les actions à des cours démesurés. L’effondrement des cours de Bourse en 1847, à la suite de nouveaux appels de fonds qui ont mis fin à la confiance, révèle une crise du crédit qui provoque une panique bancaire et la faillite de nombreuses banques ainsi que la suspension de l’activité de plusieurs compagnies. Peu après, la révolution politique en France engendre une panique boursière qui entraîne une nouvelle vague de faillites.

1857 : Crise bancaire - En août 1857, la banque Ohio Life and Insurance Company, confrontée à une forte demande de crédit, suspend ses paiements. Elle est rapidement suivie par les banques de New York, du Maryland et de Pennsylvanie, puis par d’autres banques importantes à Baltimore, Philadelphie et Boston. Le taux de l’escompte s’accroît fortement et, dans le courant de septembre, les actions de chemin de fer enregistrent une forte baisse à la Bourse de New York. La crise américaine se propage immédiatement en Angleterre sous la forme d’une crise de change qui se complique rapidement d’une crise de crédit intérieur. Bien que moins violente, elle atteint également la France où la Bourse de Paris connaît une forte baisse. Elle est suivie d’une récession économique dans tous les pays unis par des liens monétaires, financiers et économiques. Et aussi première crise industrielle et financière (Etats-Unis, Grande Bretagne puis France)- Crise économique à partir des Etats-Unis

1866 : Des prises de risques considérables (notamment sur le secteur ferroviaire) suivent l’introduction de la responsabilité limitée en 1862 pour les companies (notamment les banques). Elle est précédée d’un ralentissement boursier qui s’est propagé à travers toute l’Europe au début de l’année. La faillite de la maison d’escompte Overend & Gurney le 10 mai 1866, due à un défaut de paiement de la Mid-Wales Railway Company déclenche un krach boursier le vendredi 11 mai (Black Friday), et une panique bancaire qui entraîne une crise de liquidité, avec une série de faillites en chaîne.

1873 : Crise économique à partir de l’Allemagne et de l’Autriche - baisse de la production de biens d’équipement, hausse du prix du charbon, baisse du rendement des chemins de fer et de la sidérurgie puis crise boursière et bancaire (Allemagne, Autriche, Etats-Unis) La Crise bancaire de mai 1873, démarrée par un krach le 9 mai à Vienne, est née d’une spéculation immobilière effrénée qui se retourne quand l’Exposition universelle de 1873 se révèle décevante. Berlin, dopée par loi monétaire prussienne du 4 décembre 1871, et Paris, portée par les spéculations du Baron Haussmann, sont les plus touchées par le retour de manivelle. Les faillites de banques se multiplient, elles se méfient les unes des autres. Aux États-Unis, les difficultés de la Jay Cooke & Co déclenchent la Panique du 18 septembre 1873. Suit la « grande stagnation » de l’économie mondiale entre 1873 et 1896.

1882 : Crise économique à partir de la France - faillite bancaire en France puis spéculations boursières sur fond de chute agricole française et anglaise face aux USA - C’est une scorie du Krach de 1873. Le 19 janvier le cours des titres de la banque s’effondre provoquant sa faillite et une crise boursière et bancaire de grande ampleur essentiellement circonscrite à la France. Créée quatre ans plus tôt, l’Union Générale avait fondé un développement fulgurant sur des investissements hasardeux, notamment dans les mines, les assurances et les sociétés foncières, en particulier en Russie, en Autriche-Hongrie et dans les Balkans, et la spéculation boursière.

1890-93 : croissance économique zéro. Faillite à la bourse de Londres sur fond de baisse de la production européenne et américaine. La plus ancienne banque britannique est en faillite en raison de son exposition à la dette souveraine de l’Argentine, surendettée et en défaut de paiement. La banque d’Angleterre, soutenue par la Banque de France, viendra à son secours pour éviter des faillites en chaîne, mais les banques londoniennes cherchèrent à compenser leurs pertes sur les titres argentins en vendant des titres sur la place de New York contribuant ainsi à transmettre la panique. En 1891, crise économique et financière en Italie. Aux USA, grandes grèves et trois millions de chômeurs. Un krach financier eut lieu aux États-Unis en 1893 lorsque les investisseurs tentèrent de convertir leurs avoirs fédéraux en or. En 1893, crise aux USA, en Argentine et en Australie.

1900 : récession

1907 : crise économique et sociale au Japon. La panique bancaire américaine de 1907, aussi nommée Panique des banquiers, survient lorsque le marché boursier s’effondre brusquement, perdant près de 50 % de la valeur maximale atteinte l’année précédente. Partie de New York, la panique se propage à tout le pays, de nombreuses banques et entreprises étant acculées à la faillite.

1913 : essoufflement des industries de la première industrialisation, endettement, inflation et contraction des échanges, crise à laquelle les classes dirigeantes répondent par la guerre mondiale.

1920-1923 : crise mondiale d’après-guerre puis crise monétaire en Allemagne

En Allemagne, l’hyper-inflation atteint son apogée en novembre 1923. Sa cause immédiate est l’exigence française de réparations de guerre (« le Boche paiera »). L’armée française occupe la Ruhr comme gage, paralysant la première région industrielle du pays. En quelques mois, les denrées s’achètent en milliards de marks et il faut une brouette pour transporter les billets. La crise monétaire s’aggrave d’une agitation intérieure (communistes en Saxe et Thuringe, putsch de Hitler à Munich). Américains et Britanniques, qui ont de gros intérêts en Allemagne, convainquent la France de réduire ses prétentions et d’évacuer la Ruhr.

1929-1932 : crise boursière US suivie d’une récession mondiale - Après plusieurs années de spéculation aux Etats-Unis, la brutale remontée des taux d’intérêt conduit au célèbre krach boursier de 1929. Le monde plonge dans la Grande Dépression. Le Krach du New York Stock Exchange entre le 24 octobre et le 29 octobre entraîne une crise bancaire qui précipite les États-Unis dans la Grande Dépression.

1939 : au retour menaçant de la crise, les classes dirigeantes répondent par la deuxième guerre mondiale

1949 : petite récession

1953 : récession américaine

1966 : crise américaine du crédit - Après plusieurs années de forte croissance de l’économie, les banques américaines se trouvent à court de réserves dans un contexte où la Réserve Fédérale conduit une politique restrictive afin de contenir l’inflation. La crise se traduira par une chute des cours boursiers, une baisse des liquidités et une hausse des taux d’intérêts provoquant un fort ralentissement de l’activité économique. Elle est considérée comme la première crise moderne, des épisodes similaires de resserrement du crédit se reproduisant en 1969 et 1974.

1970-75 : crise du dollar, puis crise pétrolière et récession - Suspension unilatérale le 15 août 1971 par les États-Unis de la convertibilité en or du dollar. Après une période de transition, cela mènera à l’adoption en février 1973 (accords de Washington) du système des changes flottants, encore en vigueur aujourd’hui, qui fut effectivement mis en place le 19 mars 1973 et fut entériné par les accords de la Jamaïque du 8 janvier 1976. Le 26 juin 1974, dépôt de bilan effectif de la banque allemande Herstatt alors que la partie en dollars américains des opérations de change de la banque, à cause du décalage horaire, n’est pas dénouée. Première prise de conscience du risque systémique sur les marchés financiers modernes. Le choc pétrolier fait chuter les obligations anglaises car il aggrave une inflation déjà présente. Le gouvernement travailliste est obligé de demander 3,9 milliards de dollars au FMI en 1976, en raison d’un marché obligataire boycotté, après un pic d’inflation à 25 % en 1975.

1979 : second choc pétrolier - À partir du mois d’octobre, le nouveau gouverneur de la banque centrale américaine, Paul Volcker, fait monter les taux au jour-le-jour du marché monétaire américain, qui dépasseront plusieurs fois 20 %, afin de mettre - avec succès et au prix d’une sévère récession - un terme à l’inflation élevée caractéristique des années 1970.

1980-82 : récession- À la suite du choc pétrolier de 1973, les pays en voie de développement s’étaient lourdement endettés, et ce d’autant plus facilement que les banques de dépôt cherchaient à utiliser les énormes dépôts de pétrodollars dont elles disposaient. Mais cet endettement servait principalement à couvrir des déficits budgétaires, pas à financer l’investissement, ce qu’a encore aggravé le deuxième choc pétrolier de 1978, alors que les banques étaient encore plus enclines à prêter. Une partie importante de la dette des PVD était à taux variable et à court terme. La hausse des taux courts américains décidée fin 1979 a donc considérablement alourdi la charge de la dette. Le pays où la situation de la balance des paiements s’est dégradée le plus rapidement a été le Mexique, qui a fait défaut brusquement en août 1982. Cela a eu un effet de raréfaction générale du crédit et provoqué une crise bancaire mondiale.

1982 : Mexique en cessation de paiements

1987 : krach boursier US dû au déficit de la balance commerciale américaine - Le durcissement de la politique monétaire aux Etats-Unis provoque une chute brutale des marchés boursiers, qui flirtaient avec leurs plus hauts. Krach du marché obligataire - À partir de janvier 1987, à cause du déséquilibre causé sur le marché des changes par les accords du Louvre, qui ont enrayé de force la baisse du dollar, les taux d’intérêt à long terme américains remontent considérablement, tandis que les marchés d’actions continuent, eux, de progresser. À la fin de l’été, les taux à 10 ans sont ainsi remontés de 300 points de base, rendant illogique la valorisation des actions, qui amorcent un important mouvement de repli. Le 19 octobre, la hausse des taux à 10 ans sur l’année atteint même brièvement 400 points de base et provoque finalement le krach le plus spectaculaire jamais enregistré en une journée sur un marché d’actions. La banque centrale américaine décide d’intervenir massivement comme prêteur de dernier ressort pour éviter des faillites en chaîne de maisons de titres et banques d’investissement.

1990 : krach boursier de Tokyo

1994-95 : crise mexicaine - L’ancrage fixe du peso mexicain au dollar était, à terme, incompatible avec le niveau élevé de l’inflation au Mexique. Néanmoins, cet ancrage donnait l’illusion générale d’une garantie de change. Ajouté à la suppression d’obstacles structurels aux mouvements de capitaux, il provoque de 1990 à 1993 un afflux considérable de liquidités étrangères dans l’économie mexicaine : plus de 90 milliards de dollars, lesquels viennent dollariser l’économie mexicaine et, surtout, nourrir un boum des crédits bancaires au secteur privé, qui croissent de 25 % par an pendant la période. Mais l’inflation érode petit à petit la compétitivité mexicaine et les comptes extérieurs du pays se détériorent, le déficit de la balance des paiements atteignant 8 % du PIB. À partir du 20 décembre 1994, les sorties de capitaux s’accélèrent et le peso dévisse. Bill Clinton, président des États-Unis, proche voisin économique du Mexique, intervient pour stopper cette crise, et les États-Unis avec des organisations internationales, prêtent 50 milliards de dollar US au Mexique une semaine après le début de la crise, dont 18 via le FMI. En 1995, la chute du PIB mexicain sera de 7 %. Krach obligataire de 1994. A l’époque, la Fed décide de fermer le robinet du crédit pour combattre l’inflation. Le marché des obligations s’effondre dans la panique générale.

1997-98 : crise financière « asiatique » et russe : crise des monnaies et fuite des capitaux

2000 : bulle internet - Les milliards injectés par les Banques centrales sont investis massivement dans la nouvelle économie. Mais la « bulle Internet » finit par éclater, emportant toutes les Bourses mondiales. Crise de surinvestissement dans les télécoms, de surendettement d’une partie des sociétés, et de négligence de certaines contraintes : pour acheter un article par internet, il suffit de quelques clics, mais pour le livrer dans la qualité et les délais prévus, il faut une logistique que nombre de "net-vendeurs" n’avaient pas.

2001 : krach du Nasdaq et scandales financiers américains, crises argentine, turque et brésilienne. Non seulement un certain nombre d’établissements financiers de première importance avaient des services divers dans les tours du World Trade Center et aux alentours, mais plusieurs nœuds de communication vitaux pour les systèmes de paiement et de compensation des marchés financiers furent touchés par l’attaque. La banque centrale américaine, la Fed, a réagi avec une grande promptitude et une vigueur impressionnante. Elle a injecté immédiatement sans limite toutes les liquidités demandées par les banques qui étaient victimes d’une asymétrie dans leurs règlements, c’est-à-dire qui avaient des règlements à effectuer mais n’avaient pas encore été créditées par leurs autres contreparties. L’injection fut si massive que le taux au jour-le-jour du marché interbancaire domestique américain, dit taux des Fed Funds, tomba à zéro pendant plusieurs jours. La Fed continua pendant plus d’une semaine à fournir à volonté les liquidités demandées par les banques, préférant ne pas jouer avec le risque systémique. De son côté, la Banque centrale européenne (BCE) accorda 130 milliards d’euros de liquidités supplémentaires aux banques européennes. Enfin, il y eut une baisse surprise concertée des taux directeurs de la Fed, de la BCE et de la Banque d’Angleterre.

2007 : crise des organismes de prêt au logement US et crise boursière - La crise éclata pendant l’été 2007 (connu alors comme la crise des subprimes). Elle s’est manifestée par une baisse de l’immobilier, un effet domino provoquant l’effondrement de diverses grandes banques dans le monde et une baisse des bourses d’actions. Les banques centrales (BCE et Fed principalement) ont injecté d’importantes liquidités. L’adoption d’un plan de sauvetage du système bancaire aux États-Unis (plan Paulson) et d’autres mesures prises notamment en Europe n’ayant pas suffi à rétablir la confiance, une chute des bourses mondiales s’est déroulé en octobre 2008. Le marché interbancaire est de son côté presque totalement paralysé par des taux d’intérêts très élevés et une crise de confiance généralisée. L’économie non financière commence de son côté à être atteinte par la crise. Les fonds de retraite des États-Unis ont à ce moment perdu 2000G$ US en un an. Après des années d’euphorie, l’éclatement de la bulle immobilière aux Etats-Unis fait imploser le système financier et bancaire mondial. En un peu plus d’un an, entre le 29 décembre 2007 et le 31 mars 2009, la capitalisation boursière de la banque HSBC est passée de 199,9 à 68 milliards de dollars (soit une baisse de deux tiers), celle de Bank of America de 194,6 à 31,1 milliards, celle de Citygroup de 151,3 à 13 milliards, celle de Natixis de 29,8 à 4,9 milliards, etc. Entre les séances du 29 juin 2007 et celle du 1er avril 2009, les indices des principales places financières ont chuté de 53 % (Cac 40) à 43 % (Dow Jones).

2008 : la chute. Le 15 septembre 2008, la banque d’investissement Lehman Brothers était déclarée en faillite. Dans la foulée, les grandes économies occidentales tombaient dans une spirale de tensions dramatiques. Cinq ans plus tard, les cicatrices de cette crise sont visibles partout. Plusieurs grandes banques ont disparu, la taille du bilan des banques centrales a explosé, les économies européennes peinent à redémarrer… Provoquée par une bulle généralisée de liquidités, la crise a été propagée par les banques.

2015 : crise chinoise. Les marchés chinois sont en débandade. Le principal indice boursier a plongé de 32% en moins d’un mois. En trois semaines, la Bourse de Shanghai a perdu 30%, soit 3.000 milliards de dollars qui se sont envolés, plongeant les investisseurs et les autorités dans la panique. L’Etat chinois a finalement répondu autoritairement en interdisant toute vente d’actions de grandes sociétés chinoises pour six mois. Le Monde du 10 juillet 2015 titre : « La crise financière chinoise est un signal d’alarme pour le monde. »

Écrit par : El Bacho 13 Jan 2017, 12:36

Citation (baron @ 13 Jan 2017, 03:33) *
El Bacho, tu as vu la manière dont tu parles des gens ?
Modère-toi, s'il te plaît.


Je disais deux choses :

Primo, que sgmsg a présenté des faits de façon biaisée et mensongère à plusieurs reprises. Ce que n'importe qui peut d'ailleurs vérifier en relisant ses deux articles sur le cours de l'action Apple que MacBidouille a publiés il y a quelques mois. Il s'est planté en faisant des règles de trois, ça n'est pas mon opinion subjective, c'est un fait mathématique vérifiable. Il a fait des contresens dans une traduction (ou a en fait repris des contresens faits plus tôt dans une traduction problématique), c'est aussi vérifiable. Il a expliqué qu'avec 1000 actions Apple, une banque centrale pouvait peser sur le cours du titre (alors qu'il y en a plusieurs milliards d'émises...), ça relève du délire le plus complet quand il y a aussi peu de titres. Ce que je ne me sentirais, au passage, pas tenu de rappeler si le site avait pris ses distances avec les propos en question.

Secundo, j'ai expliqué que si j'avais une chiasse monumentale et que la seule chose qui pouvait me servir de PQ était du papier A4 où ses messages étaient imprimés, je me passerais de ce papier. Dans cet exemple, fictif, celui dont je parle et qui a la chiasse, c'est moi-même. C'est une de ces petites choses qui font la différence entre de l'humour, ici de très mauvais goût, et de simples attaques.

Soit dit en passant, j'apprécierais les mêmes appels aussi rapides à la modération pour certains qui traitent, eux, leurs interlocuteurs de merdes, parfois plusieurs fois par jour.

Écrit par : johnstone 13 Jan 2017, 14:06

Citation (El Bacho @ 13 Jan 2017, 12:36) *
Soit dit en passant, j'apprécierais les mêmes appels aussi rapides à la modération pour certains qui traitent, eux, leurs interlocuteurs de merdes, parfois plusieurs fois par jour.


+1 (et il n'est pas nécessaire de les nommer...)

Écrit par : raoulito 13 Jan 2017, 14:14

Citation (El Bacho @ 13 Jan 2017, 11:36) *
Citation (baron @ 13 Jan 2017, 03:33) *
El Bacho, tu as vu la manière dont tu parles des gens ?
Modère-toi, s'il te plaît.


Je disais deux choses :

Primo, que sgmsg (...)


il en faut des sgmsg, c'est comme tout. Le conspirationnisme a ses adeptes, ils votent Trump, sont abonnés à Slate.fr (revue très modérée à leurs yeux) et mettent 30 mots de passes pour protéger leurs photos dans leur coffre-fort..
Tu pers ton temps, je préfère quand tu analyse la logique de fonctionnement d'Apple, celle de sgmsb, bof...

Écrit par : sgmsg 16 Jan 2017, 19:37

Juste une petit travail pour toi, (je te tutoie parce que Editus moderatus : Pas besoin de remarques ainsi),

Si

  1. Une banque centrale qui fait passer son portefeuille d'actions AAPL de ~10 millions à ~14 millions dans un seul trimestre;
  2. Une autre banque centrale, quand les données disponibles permettent d'évaluer dans une fourchette basse son portefeuille à 100 000 d'actions AAPL;
  3. dans les 9 mois suivant après l’article initiale, on apprend qu'une autre Banque Centrale (Angleterre) se met de la partie pour favoriser la valorisation d'Apple;
  4. Et que finalement on sait que la FED, utilise des intermédiaires à l'instar d'au moins une autre Banque Centrale, pour stimuler les marchés boursiers.
  5. Etc.


Peut-on parler d'intervention des Banques Centrales dans les marchés actions? Si oui peut-on aussi parler d'achat important?

Trouve les références et montre nous que tu es élève assidu et consciencieux.

Un petit de devoir de français en sus(c'est quand même rigolo qu'un québécois demande un travail de français à un français...): dans la proposition incomplète suivante :

ainsi que des achats d’actions importants et surprenants de la part de certaines banques centrales, dont la suisse et l'israélienne, le prix de l’action, loin de ses sommets d'avril 2015 à 135$, peine sous les 110$.

Est-ce que le dont indique que l'énumération qui suit sera exhaustive?
Le et indique quelle pensée éditoriale : Que chacune des Banques Centrales de façons séparées achètent d'importantes quantité d'actions AAPL ou c'est un et additif qui veut dire que ensemble les deux banques achètent des actions AAPL. Advenant que ce soit la seconde option, est-ce que mentionner la banque centrale d’Israël peut servir à marquer l'étonnement de l'auteur?

Tu serais gentil de montrer ton haut niveau d'intégration sociale en t'impliquant dans ton milieu scolaire, tu nous écriras bénévolement un article par mois mois pendant 6 mois, et tu pourras apprécier la richesse de participer à la grande aventure de Lionel qui est MacBidouille.

Écrit par : baron 16 Jan 2017, 20:36

On arrête le délire, OK ?

[Et ça vaut pour tout le monde !]

Écrit par : Lionel 16 Jan 2017, 20:36

Je ferme.

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